Ilest interdit de prendre un texte sans demander la permission. Si tu me demandes, en général j'accepte que tu prennes un de mes textes, à condition qu'il y ait un lien. Sachez que je m'aperçois très vite si vous prenez un de mes textes car j'ai un site anti-plagiat. Et quand je m'en aperçois, je signale et met un lien sur mon blog.

Guide de voyageÉtats-UnisWashington, Capitale fédérale des États-Unis d'Amérique, Washington a été édifiée sur les rives du fleuve Potomac, d'après les plans d'un architecte français. On s'incline devant le Capitole, le mémorial Lincoln et celui de Jefferson, la Maison blanche et le Pentagone. Pas de quartier de gratte-ciel à Washington, mais la Smithsonian Institution, le grenier national », regroupe une quinzaine de musées dont le National Museum of Natural History, la National Portrait Gallery, l’American Art Museum à découvrir avec votre guide touristique Washington à la main ! Parmi d'autres particulièrement intéressants, on peut citer le musée national des Amérindiens, la Old Post Statio et la Library of Congress. Si Washington est une ville de musées, elle invite aussi à la découverte de quartiers typés et pittoresques, dont Georgetown aux rues animées, Adams Morgan, le QG des intellectuels et des fêtards Dupont Circle, quartier résidentiel doté de plusieurs boutiques-hôtels. S'ajoute une offre de tables gastronomiques et de nombreux espaces verts. Il est agréable de se promener dans East Potomac Park, 120 ha sur une presqu'île au cœur de la ville et de la rivière Potomac, le Jardin botanique américain Botanic Garden aux 10 000 variétés d’orchidées, sans oublier Anascostia Park pour pique-niquer et se baigner piscines. La découverte du Kenilworth Park avec ses jardins aquatiques, des expositions, un golf 18 trous, 3 marinas, mérite à lui seul une journée entière. Efficace le tour de la ville en bus à impériale, bus à étage avec Hop On Hop Off » ou à vélo. Et faites-vous plaisir embarquez pour une balade en bateau sur le Potomac. Lire la suite Que visiter à WASHINGTON, ? Adresses Futées de WASHINGTON, Quand partir à WASHINGTON, ?Quand partir ? Washington est une ville dynamique et animée toute l'année, très agréable à vivre et à visiter aux quatre saisons et particulièrement au printemps, lorsque les cerisiers plantés le long du fameux National Mall, qui s'étend du Washington Monument au Capitole des États-Unis, sont en fleur… Le Cherry Blossom Festival, Festival des Cerisiers en Fleur, se déroule ainsi tous les ans dans la ville en mars-avril. Il est un incontournable pour qui visite Washington au printemps. Météo Budget Formalités Santé Météo en ce moment Météo à l'année Le climat de la ville de Washington est subtropical humide, c'est-à-dire tempéré, sans saison sèche, avec un été chaud. Le printemps et l'automne sont chauds à modéré avec des températures journalières d'environ 20 °C. En hiver, le climat subtropical chaud devient continental froid avec des températures basses en moyenne 2 °C en janvier et de la neige. L'été tend à être très chaud et humide, voire torride, avec des températures autour de 32 °C et des orages passagers. La météo de Washington est donc bien marquée en été comme en hiver. BudgetEn réservant à l'avance, vous trouverez un hôtel à Washington pour 90-100 US$, en toute saison. Attention, durant la haute saison touristique, en juillet et en août, les prix peuvent être multipliés par trois. On mange bien pour moins de 20 US$. En revanche, les transports en commun sont plus chers qu’en France autour de 2,50 US$ le ticket. L’entrée dans les musées de Washington est d’environ 12 US$. Et comme ils sont nombreux, votre budget musée est à considérer ! FormalitésLa France fait toujours partie du programme Visa Waiver Pilot qui autorise les ressortissants français à entrer sur le sol américain sans visa pour un séjour d'une durée maximale de 90 jours. Pour séjourner à Washington, il vous suffit d'avoir un passeport biométrique en cours de validité, un billet aller-retour non remboursable aux États-Unis et ne pas avoir l'intention de prolonger son séjour sans oublier le formulaire ESTA rempli sur Internet au moins 72h avant le départ et le paiement de la taxe de 14 US$ qui accompagne ce formulaire Pour un séjour d'une durée supérieure à 90 jours, le visiteur doit être en possession d'un visa. Plusieurs types de visas existent étudiant, de travail, etc., mais ils sont tous assez difficiles à obtenir. Consultez le site Internet de l'ambassade des États-Unis en France SantéPas de problèmes sanitaires particuliers aux États-Unis, encore moins si votre séjour se cantonne à Washington. La capitale est bien pourvue en hôpitaux. Le seul problème sera les tarifs pratiqués très élevés. En cas d’urgence, appelez le 911 de n’importe quel téléphone, même les portables qui n’ont plus d’unités fonctionneront dans ce cas précis. Vous serez pris en charge d’autant plus vite que vous présenterez une preuve de solvabilité carte de crédit ou assurance. Aucun certificat de vaccination n’est exigé pour entrer aux États-Unis. Les personnes sous traitement médical devront se munir d’une ordonnance pour prouver qu’elles n’importent pas de produits illicites. Comment partir à WASHINGTON, ? Nos conseils & astuces Voyages organisés Partir seule Se déplacer Vous pouvez faire le choix d'un séjour à Washington combinant vol et hôtel, voire vol, hôtel et visites des monuments, musées et points d'intérêt principaux ou encore d'un circuit incluant Washington, le District de Columbia, le Maryland et la Virginie, les deux États voisins. Les voyagistes proposent plusieurs formules attractives dans cette région. Il existe des vols directs pour Washington. Une fois sur place, il est très facile d'être autonome, Washington se parcourt facilement à pied ou en transports en commun. Les habitants sont très accueillants et ne manqueront pas de vous aiguiller dans vos visites. Seul point à prévoir à l'avance, les réservations d'hôtels, afin de s'assurer d'un tarif l'instar de New York ou de San Francisco, Washington est très bien quadrillée par les transports en commun. Ne négligez pas les distances d'un quartier à l'autre, la ville est étendue. Le métro est très efficace. Il est intéressant de prendre une carte à la semaine, si vous séjournez longtemps et vous déplacez beaucoup ce que vous ne manquerez pas de faire. Il est interdit de boire ou de manger dans les rames et dans les stations de métro. 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6 infos à retenir sur les réparations versées par Haïti à la FranceVoici ce que les correspondants du New York Times ont appris sur les sommes qu’Haïti a dû verser après avoir chassé les colons français lors de la première révolte d’esclaves victorieuse du monde Images Group, via Getty ImagesPublished May 20, 2022Updated May 25, 2022Un État défaillant. Un piège à aide humanitaire. Une terre maudite tant par la nature que par la nature figure parmi les pays les plus pauvres de la planète, mais la sympathie qu’attirent ses souffrances sans fin se teinte souvent de remontrances et de leçons de morale quant à la corruption et à la mauvaise gestion qui l’ sait que les Haïtiens ont chassé leurs maîtres esclavagistes français dont la brutalité était notoire, puis proclamé leur indépendance en 1804. C’est la première nation du monde moderne à être née d’une révolte d’ sait moins ce qui est advenu deux décennies plus tard. Les Français sont revenus à Haïti sur des navires de guerre pour lui délivrer un ultimatum ahurissant. Ils ont sommé le pays, qui avait déjà conquis sa liberté au prix de son sang, de lui verser une colossale somme d’argent en espèces. Sinon, ce serait la générations successives de descendants d’esclaves ont ainsi dû payer les héritiers de leurs anciens maîtres avec des fonds qui auraint mieux servi à construire des écoles, des routes, des cliniques et à faire tourner l’ question plane depuis des années à laquelle les journalistes du New York Times se sont confrontés au fil de leur enquête Et si ? Et si Haïti n’avait pas été pillé depuis sa naissance par des puissances extérieures, par des banques étrangères et par ses propres dirigeants ? De quels moyens supplémentaires le pays aurait-il disposé pour se construire ?Pour y répondre, pour quantifier le montant exact payé par les Haïtiens pour leur liberté, notre équipe de correspondants a passé 13 mois à fouiller les archives et les bibliothèques de trois continents. Voici les conclusions de leur enquête que nous publions cette Rios pour The New York TimesLe point de départ la Double DetteEn 1825, un navire de guerre français hérissé de canons surgit dans le port de la capitale haïtienne. À bord, un émissaire du roi Charles X qui vient livrer une requête ahurissante la France exige des réparations de la part du peuple qu’elle a jadis ce sont les vaincus qui paient des réparations, pas les vainqueurs. Dix ans auparavent, la France avait dû en verser à ses voisins européens suite aux défaites militaires de Napoléon — dont les forces, soit dit en passant, avaient ont aussi été vaincues par les Haïtiens. Mais Haïti est très isolé et n’a aucun véritable allié. Le pays redoute d’être de nouveau envahi et a un besoin vital de commercer avec d’autres somme exigée est de 150 millions de francs français, à verser en cinq tranches annuelles. C’est bien au-dessus des moyens du France ajoute alors une condition pour régler ses paiements le pays devra emprunter uniquement auprès de banques françaises. Ce rocher de Sisyphe est ce qu’on appelle la Double coût véritable pour Haïti, hier et encore aujourd’huiThe New York Times a traqué chaque paiement effectué par Haïti sur une période de 64 ans. Leur total se monte à 560 millions de dollars en valeur le déficit pour le pays ne se mesure pas simplement par l’addition des sommes réglées au fil des ans à la France et à d’autres franc expédié vers des coffres-forts banaires de l’autre côté de l’Atlantique est un franc qui ne circule pas parmi les paysans, les ouvriers et les commerçants haïtiens, un franc qui n’est pas investi pour construire des ponts, des écoles ou des usines. Un franc, donc, qui ne peut pas contribuer à la construction et la prospérité de la correspondants ont parcouru des milliers d’archives financières et ont consulté 15 économistes internationalement reconnus. Ils sont arrivés à la conclusion que les paiements à la France ont coûté à Haïti entre 21 et 115 milliards de dollars en perte de croissance économique sur la longue durée. Cela représente jusqu’à huit fois la taille de l’économie entière d’Haïti en “le néocolonialisme par la dette”, dit Thomas Piketty, l’un des économistes que nous avons rencontrés. “Cette fuite a totalement perturbé le processus de construction de l’État”Et ce n'était que le début. La double dette a contribué à précipiter Haïti dans une spirale d’endettement qui l’a paralysé pendant plus d’un Lima pour The New York TimesPour une banque française, c’est la poule aux oeufs d’orAprès avoir saigné Haïti avec sa demande de réparation, la France change de tactique. Ce sera la main tendue d’un partenaire en 1880, Haïti fête la création de sa première banque nationale après un demi-siècle de paiements écrasants liés à la double dette. C’est ce type d’institution qui en Europe sert à financer la construction de chemins de fers et d’ la Banque Nationale d’Haïti n’a d’haïtien que son nom. Elle est en réalité une émanation de la banque française Crédit Industriel et Commercial, ou CIC. Elle contrôlera la banque nationale d’Haïti depuis Paris et prélèvera des commissions sur chaque transaction effectuée. Les archives retrouvées par The New York Times montrent de façon claire que le CIC a siphonné des dizaines de millions de dollars à Haïti au bénéfice d’investisseurs français et accablé ses gouvernement de prêts Haïtiens déchantent vite quand ils réalisent que quelque chose ne tourne pas rond.“N’est-ce pas drôle”, fait remarquer un économiste haïtien, “qu’une banque qui prétend venir au secours d’un trésor public obéré commence, au lieu d’y mettre de l’argent, par emporter tout ce qu’il y avait de valeur ?”ImageCredit...Getty ImagesPour les États-Unis, Haïti est une caisse enregistreuseQuand les militaires américains envahissent Haïti à l’été 1915, leur prétexte officiel est que le pays est trop pauvre et trop instable pour être laissé à lui-même. Le secrétaire d’État des Etats-Unis Robert Lansing ne cache pas son mépris de la “race africaine” et présente l’occupation comme une mission civilisatrice destinée à mettre fin à “l’anarchie, la sauvagerie et l’oppression”.Mais d’autres motivations perçaient depuis l’hiver précédent. En décembre 1914, un petit nombre de Marines avaient franchi le seuil de la banque nationale d’Haïti pour en ressortir avec 500 000 dollars en or. Quelques jours plus tard, l’or reposait dans le coffre d’une banque à Wall Street.“J’ai contribué à faire d’Haïti et de Cuba des coins où les gars de la National City Bank pouvaient se faire de jolis revenus”, avouera quelques années plus tard le général qui avait commandé les forces américaines en Haïti et qui reconnaîtra avoir été un “racketteur au service du capitalisme”.C’est sous pression de la National City Bank, l’ancêtre du géant bancaire Citigroup, et d’autres acteurs importants de Wall Street que Washington prend le contrôle d’Haïti et de ses finances, comme le révèlent les décennies d’archives, de rapports financiers et de correspondances diplomatiques que The New York Times a États-Unis sont la puissance dominatrice en Haïti au cours des décennies suivantes ils dissolvent son parlement manu militari, exécutent des milliers de citoyens et expédient une grande partie des revenus du pays à des banquiers à New York. Pendant ce temps, les paysans qui travaillent à les enrichir vivent au seuil de la retire tout de même quelques bénefices tangibles de l’occupation américaine, estiment les historiens construction d’hôpitaux, 1 200 km de routes et une fonction publique plus efficace. Mais à quel prix les Américains établissent le travail forcé pour la construction des routes. Les soldats américains, non contents d’attacher les Haïtiens avec des cordes et de les faire travailler sans rémunération, tirent sur ceux qui tentent de une période de dix ans, un quart du revenu total d’Haïti sert à rembourser des dettes contrôlées par la National City Bank et sa filiale, d’après les informations contenues dans les 20 rapports annuels de fonctionnaires américains que le Times a années, les Américains aux commandes des finances d’Haïti consacrent une plus grande part à leur rémunération et au règlement de leurs frais qu’au budget de santé du pays, qui compte deux milions d’ ImagesUn fléau intérieur la corruption“Ils ont été trahis par leurs propres frères, et ensuite par les puissances étrangères.”Ce sont les mots de Georges Michel, un historien haïtien qui, comme nombre d’experts d’Haïti, assure que l’infortune du pays ne peut s’expliquer sans reconnaître le profond ancrage de sa culture de la fonctionnaire haïtien au 19ème siècle conclut un accord avantageux pour une banque en France — pour ensuite y prend sa retraite ?“Ce n’est pas le premier exemple d’un fonctionnaire haïtien qui brade les intérêts de son pays pour son profit personnel”, déplore M. Michel. “Je dirais que c’est presque une règle”.Les dirigeants haïtiens ont toujours fait main basse sur les richesses du pays. Il arrive même qu’on entende à la radio des élus parlementaires discuter ouvertement des pots-de-vin qu’ils touchent. Nombre d’oligarques s’enrichissent à la tête de monopoles lucratifs et ne paient qu’un minimum d’impôts. Transparency International classe le pays parmi les plus corrompus du un problème qui remonte accordant le prêt de 1875, les banquiers français ont d’emblée prélevé 40 % de son montant total. Le reliquat a essentiellement servi à rembourser d’autres dettes, et une petite part a disparu dans les poches de fonctionnaires haïtiens véreux qui, pointent les historiens, s’enrichissaient aux dépens du sort de leur siècle plus tard, quand les Haïtiens élisent à la présidence un médecin érudit et d’âge mûr appelé François Duvalier, les perspectives du pays sont au vert. Pour la première fois depuis plus de 130 ans, Haïti n’a plus à porter le fardeau d’une dette internationale est en 28 années suivantes verront Duvalier et son fils imposer une dictature notoirement corrompue et brutale. Les professionnels haïtiens prennent la fuite. Un pays déjà dans la misère s’enfonce encore davantage, tandis que les Duvalier détournent à leur profit des millions de n’a peut-être jamais été aussi Rios pour The New York TimesL’histoire qu’on n’enseigne pas en FranceLa double dette a largement disparu des mémoires. Des générations de Français ont copieusement profité des exploits financiers de leurs ancêtres mais rien de cela n’est enseigné dans les salles de classe. The New York Times Times s’est entretenu avec une trentaine de descendants de familles ayant reçu, jadis, des paiements au titre de la double dette d’Haïti. Pour la plupart, ils tombent des nues. “C’est une partie de l’histoire de ma famille que je ne connaissais pas”, s’étonne un descendant de sixième génération de la première femme de n’est pas un hasard. La France a tout fait pour gommer ce chapitre de son histoire, ou du moins le Haïti même, il était mal connu jusqu’à ce qu’en 2003, le président Jean-Bertrand Aristide électrise les foules en dénonçant la dette imposée par la France et en exigeant des France a vite fait de le discréditer. Laisser parler de réparations est hautement risqué pour une nation dont d’autres anciennes colonies souffrent encore de séquelles de leur exploitation. De l’aveu même de l’ambassadeur de Français en Haïti à l’époque, la demande est de l’“explosif”.“Il fallait essayer de la désamorcer”, Aristide a même avancé un chiffre précis de ce que la France doit à Haïti, s’attirant d’ailleurs des railleries. Mais le calcul par The New York Times des pertes subies par Haïti s’avère étonemment proche de l’estimation . Il se peut même qu’il ait été trop 2004, M. Aristide s’est retrouvé dans un avion, évincé au moyen d’une opération orchestrée conjointement par les États-Unis et la France. Américains et Français justifient encore l’éviction au titre de la nécessité de stabiliser Haïti, alors en proie à des troubles. Mais avec le recul, un autre ancien ambassadeur concède qu’il y avait sans doute d’autres destitution du président haïtien, a-t-il dit au New York Times, était “probablement un peu liée” aussi à sa demande de réparations.

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Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents!» C'est un clip de plus de 9 minutes d'une violence insoutenable que le
Pour le troll de l'auteur chevre_man - 10 mai 2009 à 0816 arrétez un peu il y a eu je ne sais combien de topics sur ça il n'existe pas c'est du vent il n'y a jamais eu de censure les acteurs qui sont censé y figurer n'ont pas ce film dans leur filmographie que j'ai regarder sur un site americain ce n'est qu'une blague que certains cretins font circuler. je vais etre clair j'ai téléchargé 5 american history x 2 avant de me rendre compte qu'il n'existait pas monstres et compagnie en italien 1 film de cul american history x 1 en allemand leur bande-annonce fabriquée de scenes coupées du 1 en boucle sur 1h50 1 point rar sans mot de passe je l'ai fait sauté et c'etait "pariah" film sur les skins mais pas une suite à american histoy x pour qu'un film soit censuré il en faut beaucoup, mais ne trouvez-vous pas ça etrange qu'on ne trouve pas de photos? pas de preuves? que ces cons qui disent "je l'ai téléchargé moi, il est mortel" ils ne peuvent pas le partager en dll ou en streaming ? mais surtout et je pense que vais le crier LA CENSURE NE JOUE QUE SUR LA DIFFUSION ET LA COMMERCIALISATION LE TELECHARGEMENT ETANT EN MAJORITE ILLEGAL L'ETAT NE POSSEDE PAS LES CAPACITES D'ENRAYER UN FILM DE LA CIRCULATION un film de putin de pedofil se trouve sur le net alors qu'un film violent non ? des hommes égorgés et décapités en extreme orient et c'est pas du cinéma on en trouve et pas ce film ? j'ai cherché sur de sites français, espagnols, allemands, anglais, americains, canadiens, australiens, belges, suisses, et je me suis aventuré sur un site russe mais le film n'y etait pas c'est surement un complot pour tuer la cariere de edward furlong qui joue dans la suite mais n'etait il pas mort ddans le 1 ? le but de american history x etait de dire "la haine engendre la haine" il se fini sur un touche de "si j'avais su je n'aurais pas fais le con comme ça mon frere serait encore vivant" et on veut nous faire croire que le senariste a fait un film pour désavouer son chef d'oeuvre original? et franchement la vengeance du frere c'est un peu simple tout de même. bref n'ecoutez personne qui vous dit que ce film existe, c'est un mensonge ils m'insulteront et diront que si il n'existe pas cela ne sert à rien de le chercher encore et encore car c'est une chimere c'est un fantasme de jeunes en manque de violence pour ceux qui aiment la violence je vous conseil "the killer" ou "orange mécanique" pour ceux qui veullent du skin-head bien chauve il y a "danny ballint", "romper stomper" et "pariah" pour les afficionados de la croix gammée voyez "roller boys" pour voire des blacks qui meurent voyez "la cité de dieu/des hommes" pour du trottoir voyez "la fabrication de la voierie" par les officiels des travaux publics de la ville de bagnolet si vous voulez de la sodomi en prison, là je peux rien pour vous...
Ques’est-il passé le mercredi 27 novembre 2019 : revivez l’actualité nationale et internationale, politique, économique, culturelle, scientifique et sportive avec Le Point.
Editor’s notes François Brunet est américaniste, professeur à l’université de Paris VII-Denis Diderot. Il a publié La Naissance de l’idée de photographie aux Presses universitaires de France en 2000. Full text Fig. 1. L. Hill, femme tenant un drap d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855, Photographic History Collection, National Museum of American History, Smithsonian Institution. Nota bene le crédit de cette image, commun à toutes les illustrations de l’article, ne srea pas répété dans les légendes suivantes. 1 Je remercie chaleureusement le National Museum of American History, Smithsonian Institution, Washin ... 1En 1851, l’annonce dans les journaux américains d’un procédé de daguerréotypie en couleurs, baptisé hillotype d’après son inventeur, Levi Hill, fit aux États-Unis et en Europe une énorme sensation, pour tourner bientôt à la controverse et finir en opprobre public pour l’intéressé, accusé de mensonge et de charlatanisme. Cette affaire est généralement traitée comme une simple anecdote dans les histoires de la photographie, et la teneur exacte du procédé est restée incertaine jusqu’à nos jours. Pourtant, les soixante-deux plaques hillotypiques conservées à la Smithsonian Institution à Washington, rarement reproduites et difficiles à reproduire en raison de leur pâleur, montrent distinctement des traces de couleur qui ne relèvent apparemment pas du coloriage ; les exemples que nous proposons, jusqu’ici inédits, ne peuvent guère manquer de susciter l’intérêt fig. 1 à 91. Le propos de cet article n’est pas, cependant, de chercher à valider ou à invalider les titres de l’inventeur américain, ni a fortiori de décrire ou d’analyser son procédé, éminemment complexe. On s’intéressera ici à l’affaire Hill, plutôt qu’à la nature du hillotype ; et on étudiera cette affaire sous l’angle nouveau, et apparemment secondaire, de sa réception contemporaine en France. Cette réception, très négative, contribua au discrédit de l’inventeur dans son pays, tout en tenant lieu en France d’histoire de la photographie américaine ; à travers elle, on percevra peut-être mieux l’importance, régulièrement sous-estimée, des facteurs sociaux et institutionnels dans l’histoire des techniques photographiques. Inventeur génial ou charlatan éhonté ? 2 Levi Hill, The Magic Buff and Other Improvements, Lexington, Holmes & Grey, 1850 brochure publiée ... 3 Daguerreian Journal, vol. 2 1851, p. 17, cit. in Beaumont Newhall, The History of Photography, 5e... 4 Après lui avoir conseillé au contraire de publier cf. P. Liebhold, art. cit., et Kenneth Silverma ... 5 Ce traité aujourd’hui très rare a été réédité par Carnation Press, 1992 ; extraits dans Foresta et ... 2Tâchons d’abord de retracer les grandes lignes d’une affaire très confuse. Celle-ci commence fin 1850 avec la publication d’une brochure sur le daguerréotype par un certain Levi Hill, pasteur baptiste du village de Westkill, dans le nord de l’État de New York2. L’auteur annonce la découverte de certains faits remarquables, ayant trait à un procédé de daguerréotypie dans les couleurs de la nature » et promet d’en fournir sous peu la recette à tous ceux qui voudront bien payer un prix modéré pour cela. » À la différence du mémoire de Niépce de Saint-Victor sur l’héliochromie, paru un peu plus tôt, cette brochure ne décrit aucun procédé. Elle fait néanmoins sensation dans les colonnes des deux premiers périodiques photographiques du monde, le Photographic Art Journal de Henry H. Snelling et le Daguerreian Journal de Samuel D. Humphrey, lequel conclut de sa visite à l’inventeur Si Raphaël avait pu contempler un hillotype avant de terminer sa Transfiguration, la palette et la brosse lui seraient tombées des mains, et le tableau serait resté inachevé3. » À partir de 1851, le tout-New York de la photographie va se rendre chez Hill, à commencer par Samuel Morse, le parrain du daguerréotype aux États-Unis, qui attestera la véracité des dires de Hill et – presque seul contre tous – défendra les droits de ce dernier à garder son secret4. Car l’inventeur, pour des raisons complexes et incomplètement élucidées, ne souhaite ni publier, ni breveter, ni vendre, ni encore moins décrire ce secret, et, au lieu de cela, multiplie entre 1851 et 1855 les souscriptions pour des éditions légèrement remaniées de son manuel. Les daguerréotypistes américains – victimes, dira-t-on, d’une baisse des ventes, le public préférant attendre la couleur – interprètent ces appels comme des manœuvres puis comme de pures et simples supercheries. De visites en tractations, de souscriptions en certificats, de soupçons en dénonciations – le magazine Scientific American, en particulier, prend parti contre Hill – et jusqu’à l’intervention d’un comité sénatorial, qui rendra un rapport favorable sans lui donner de suites, l’affaire fait un énorme scandale, aux États-Unis et en Europe, et traîne pendant cinq ans. Quand le procédé sera enfin dévoilé, dans A Treatise on Heliochromy 1856, il passera complètement inaperçu, tout le monde s’étant convaincu que Hill n’était qu’un imposteur, et le daguerréotype étant alors en nette perte de vitesse5. 6 Marcus Root, The Camera and the Pencil Philadelphie, 1864, repr. Pawlet, Helios, 1971, intr. de B ... 7 Cit. in B. Newhall, op. cit., p. 272. 8 Josef-Maria Eder, History of Photography 1932, New York, Dover, 1978, p. 316. 9 Exception notable, la petite Histoire de la photographie de Jean-A. Keim Paris, Puf, “Que-sais-je ... 10 B. Newhall, op. cit., p. 272. 11 Naomi Rosenblum, Une histoire mondiale de la photographie, Paris, New York et Londres, Abbeville Pr ... 12 R. Taft, op. cit., p. 91. B. Newhall poursuivit lui-même l’enquête dans The Daguerreotype in Americ ... 13 Don en 1933 du Dr John Garrison, gendre de Levi Hill, comprenant, outre un portrait de l’inventeur ... 14 Floyd et Marion Rinhart, The American Daguerreotype, Athens, University of Georgia Press, 1981, p. ... 3Les historiens ont largement entériné ce jugement négatif, à commencer par les contemporains de Hill. Marcus Root, qui avait pourtant témoigné en faveur du hillotype, conclut en 1864 que les épreuves montrées par Hill avaient été coloriées aux pigments, et que même s’il avait obtenu un succès partiel », il y avait eu tromperie »6. Quant à John Towler, il écrit dans sa nécrologie de Hill en 1865 que les hillotypes étaient produits par une combinaison accidentelle de produits chimiques que [Hill], à son désespoir, ne put jamais reproduire7 ». Et l’historiographie du xxe siècle s’est généralement contentée de suivre l’une ou l’autre de ces deux pistes. Pour Josef-Maria Eder, Hill vendit des licences sur un procédé qui s’avéra n’être rien d’autre que de la peinture sur daguerréotype8 ». Helmut Gernsheim ne semble pas parler de Hill. La même indifférence a prévalu en France depuis Georges Potonniée9. Même aux États-Unis, le diagnostic n’a guère été favorable, surtout dans l’historiographie muséographique. Beaumont Newhall concluait dans la dernière édition de son History que le traité de 1856 était confus » et l’invention probablement accidentelle10 ; Naomi Rosenblum juge le procédé inefficace » et voit dans les résultats de Hill le fruit du hasard11. Quant à la foisonnante historiographie américaine des collectionneurs et des amateurs de daguerréotypes, si elle a exploré l’affaire en détail, elle n’est pas parvenue à des conclusions beaucoup plus favorables. Robert Taft, en 1938, proposait le premier récit circonstancié, pour conclure à la possibilité ténue que Hill ait vraiment découvert un procédé couleur12 ». Ce sont surtout les collectionneurs Floyd et Marion Rinhart qui ont fait avancer le débat, en donnant dans leurs deux livres une analyse précise de la partie technique du traité de 1856 et des éléments de description des 62 hillotypes légués à la Smithsonian Institution en 1933 par le gendre de Hill13. Curieusement, cependant, après avoir rejeté la thèse de l’invention accidentelle comme celle du coloriage, les Rinhart se bornent à noter qu’après la publication tardive de son livre de 1856, Hill doit avoir conclu que le daguerréotype était passé à l’histoire et qu’une reconnaissance majeure de son procédé ne viendrait jamais » ; déplorant une histoire tragique », ils appellent de leurs vœux une recréation expérimentale du procédé14. Fig. 2. L. Hill, cavalier chutant de son cheval d’après peinture ou estampe, hillotype, 16,5 x 21,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. 15 Joseph Boudreau, “Color Daguerreotypes Hillotypes Recreated”, in Eugene Ostroff, ed., Pioneers of ... 16 Michael G. Jacob, Il Dagherrotipo a colori, Technische e conservazione, Florence, Nardini, 1992, p. ... 17 Cf. J. Boudreau, p. 198 ; F. et M. Rinhart, art. cit. Voir aussi, sur le thème des injustices de l’ ... 4Tandis que le thème des injustices du destin se perpétue aujourd’hui sur divers sites web spécialisés, une telle expérimentation a bel et bien été réalisée, et publiée en 1987, par l’historien et daguerréotypiste Joseph Boudreau, qui a réalisé des hillotypes en suivant la méthode décrite dans le traité de 1856 ; il apparaît que cette méthode, quoique difficile, était clairement exposée par Hill et qu’elle produit bien des daguerréotypes en couleurs, et non pas simplement irisés15. Un collectionneur et expert, Mike Jacob, a décrit dans un opuscule de 1992 les hillotypes conservés à Washington et conclu que les couleurs chimiquement inscrites sur ces plaques couvrent tout le spectre » et semblent présenter une surface lisse, chimiquement homogène, et non pas la surface plus irrégulière de plaques coloriées par la main de l’homme »16. Ces auteurs s’accordent néanmoins à concéder que la nature des réactions chimiques à l’œuvre et celle des composés de chlorures résultants ne sont pas élucidées, rejoignant ainsi l’opinion de Hill lui-même17. Prenant acte de ces expériences, l’historien John Wood aboutit en 1995 à une conclusion qui ne laisse pas d’étonner 18 J. Wood, “The Secret Revealed Literature of the Daguerreotype”, in M. A. Foresta et J. Wood, op. ... Je n’ai pas de doute que Hill ait bien produit des plaques dans les couleurs naturelles, mais sa réticence à exposer son travail, ses réclames et ses appels à la Barnum, ses produits et ses procédés mis en vente à des prix gonflés, et le manque de franchise de son approche, même envers ses défenseurs, jettent le doute sur ce qu’il a bien pu réaliser en vérité18. » Fig. 3. L. Hill, discussion de soldats avec un drapeau français d’après peinture ou estampe, 16,5 x 21,5 cm pleine plaque, hillotype, v. 1850-1855. 5Autrement dit, quand bien même Hill serait un grand inventeur, il serait encore et surtout un charlatan – et l’on en à vient à se demander à quoi sert l’historiographie de la photographie. À tout le moins, on peut se demander comment tant d’efforts érudits aboutissent à des conclusions aussi frustrantes, et reconduisent des catégories moralisantes, là où de toute évidence – c’est du moins mon hypothèse – la dimension sociale et institutionnelle doit être prise en compte. L’on peut aussi s’étonner qu’un John Wood, par ailleurs champion de l’esthétique “native” du daguerréotype américain, reproduise en 1995 un Hill caricatural, proche des portraits vengeurs qu’en dressèrent les commentateurs du xixe siècle, notamment français. Un célèbre puff » 19 Louis Figuier, Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques modernes, éd. cons ... 20 Voir Ernest Lacan, Esquisses photographiques, Paris, Grassart/Gaudin, 1856, p. 52-53 ; et Gaston Ti ... 21 Philippe Roger, L'Ennemi américain. Généalogie de l'antiaméricanisme français, Paris, Seuil, 2002, ... 6Le fait est peu connu le révérend Hill et son invention ont nourri en France une mythologie de l’Amérique photographique, mythologie un peu courte, mais acerbe et durable. Inspirée indirectement par les comptes rendus américains contemporains, généralement critiques contre Hill, et issue des colonnes de La Lumière, où, on le verra, un véritable feuilleton Hill se donna libre cours entre 1851 et 1853, cette satire du charlatanisme américain se perpétua dans une série d’ouvrages postérieurs ; je l’examinerai moins pour son contenu, peu original, que pour le point de vue français qui l’imprègne. Les principales étapes en sont le récit extrêmement détaillé fourni en 1853 par Louis Figuier, lequel ne se lassa jamais de narrer, citations à l’appui, ce célèbre puff américain19 » ; et la page vengeresse qu’y consacrait Ernest Lacan dans ses Esquisses photographiques 1856. On peut y ajouter un passage des Dissertations d’Alexandre Ken 1864 et un autre du même acabit dans les Merveilles de la photographie de Gaston Tissandier 1875, 188220. À l’image du mot qui la résume, puff, désignant à la fois la fumée et le boniment et censément emprunté aux détracteurs américains de Hill, l’histoire du hillotype telle que la racontent les spécialistes nationaux est à la fois fidèle à son canevas d’origine et imprégnée du point de vue de l’anti-américanisme français, tel que l’a brillamment étudié Philippe Roger21. On se bornera ici à mentionner deux thèmes. Fig. 4. L. Hill, la Cène d’après une peinture ou estampe, hillotype, 16,5 x 21,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. 7Le premier est l’appât du gain, résumé par la somme astronomique qu’aurait encaissée Hill selon Ernest Lacan 200 000 francs ; cette cupidité est d’autant plus méprisable qu’elle est le fait d’un révérend on reconnaît ici la figure du “dieu dollar”, dont les ignobles manœuvres sont systématiquement mises en regard, dans ces textes fort chauvins, du désintéressement » et du dénuement » prêtés au soldat » Niépce de Saint-Victor. Le second thème est l’enflure du discours, accusation qui certes se justifie amplement des reproches adressés à Hill par ses compatriotes, mais qui s’enrichit ici de la distance romanesque de Paris à Westkill l’invention de M. Hill », ce n’était qu’une harangue de camelot yankee, une parole certes efficace les 200 000 francs… mais dont le succès même témoigne d’un contexte barbare, comme on le voit dans la saisissante hypotypose mise en œuvre par E. Lacan “[…] Souscrivez donc ! et, avec l’aide de Dieu et de vos dollars, je doterai mon pays de la plus magnifique découverte des temps modernes le Hillotype.” ». Grâce à ces deux thèmes, entre autres, le roman Hill sert de contrepoint drolatique au sérieux positif associé aux mémoires de Niépce de Saint-Victor. 22 Voir par exemple Lacan, op. cit., p. 147-149, et les références à la photographie en Amérique dans ... 8Si le hillotype a échoué comme procédé, il n’a donc pas été perdu – comme ressource rhétorique – pour tout le monde. Ce qui montre surtout la réussite de l’opération éditoriale et idéologique est la longévité exceptionnelle de cette anecdote en France, dont témoignent les ouvrages de Figuier et de Tissandier vers 1880 et même 1890, Hill était oublié aux États-Unis, mais faisait encore recette en France. Le fait est d’autant plus notable que jusqu’à l’apparition du Kodak 1888 au moins, cette célèbre mystification » reste à peu près le seul sujet américain à exciter quelque intérêt des historiens français, au xixe comme au xxe siècle, exception faite des statistiques impres­sionnantes de la photographie américaine que citaient volontiers les auteurs du xixe22. Lacan et consorts contribuèrent ainsi à une indifférence, voire à une incompréhension, de la photographie américaine qui, à côté de ses effets comiques, accentua l’effet “révolutionnaire” associé aux mutations de l’après-1890. On va voir cependant, en revenant au feuilleton de La Lumière, que la comédie française du hillotype joua sans doute aussi un rôle immédiat dans l’échec de l’inventeur américain. Le feuilleton de La Lumière. Fig. 5. L. Hill, portrait d’homme de style napoléonien d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. 23 R. Taft, op. cit., p. 84-87 ; William Welling, Photography in America The Formative Years 1839-19 ... 9Comme le notait Robert Taft, la controverse sur le hillotype débute – en 1851 – au moment précis où émergent, aux États-Unis comme en France, les premiers organes photographiques, journaux et associations, sur fond de déclin du daguerréotype mais aussi de dissensions internes aux milieux concernés23. Aux États-Unis, l’annonce du procédé paraît intervenir exprès pour nourrir les colonnes des deux premiers périodiques The Daguerreian Journal [DJ], apparu en novembre 1850, qui sera le plus fidèle soutien de Hill et dont ce dernier deviendra d’ailleurs rédacteur en mai 1851, et le plus artiste The Photographic Art Journal [PAJ], qui débute en janvier 1851. Quant à La Lumière, apparu en février 1851, il n’y consacre pas moins de six articles de juin à octobre 1851, et encore huit autres par la suite. On peut voir avec André Gunthert une forme de remplissage » dans ces habillages éditoriaux de traductions du PAJ plutôt que du DJ, très peu cité puis, surtout, du Scientific American [SA], qui se fait remarquer en France par sa croisade contre Hill et pour Niépce de Saint-Victor ainsi que pour un autre inventeur américain du daguerréotype en couleurs, Jason Campbell, lequel publia son procédé dans le SA et marqua sa dette à l’endroit de l’inventeur français. Toujours est-il que l’affaire Hill contribua aussi à lancer La Lumière. Fig. 6. L. Hill, nature morte d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. 24 Cf. La Lumière, vol. 1, n° 17 1er juin 1851, p. 67. Dès le 5 août, Lacan cite un autre article du ... 10Le second fait remarquable est la rapidité fulgurante du trajet éditorial qui mène Lacan d’une phase de vif intérêt pour le hillotype à une condamnation sans appel de son inventeur. Ce trajet s’accomplit, pour l’essentiel, de juin 1851 – où Lacan, citant Henry H. Snelling, déclare qu’il n’est pas possible de douter » de la découverte de Hill – à octobre de la même année, où le renversement de position est consommé. Revenant sur les hommages rendus en Amérique à Niépce de Saint-Victor, Lacan enfonce alors le clou à l’aide d’un extrait du SA du 20 septembre, qui déclare à l’encontre de Hill La gloire de la découverte appartient de droit à celui qui le premier l’a donnée au monde, fait qu’on n’apprécie pas aussi bien ici [aux États-Unis] qu’en Europe. » Conclusion de Lacan [Hill] a trop attendu. » Les lecteurs du magazine français peuvent avoir l’impression que l’affaire est close24. Fig. 7. L. Hill, paysage d’après nature, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. 25 La Lumière, 6 mars 1852 vol. 2, n°11, p. 41-42.Toujours appuyé sur des sources américaines, le te ... 26 “Nouvelles d’Amérique”, La Lumière, 27 novembre 1852 vol. 2, n° 49, p. 193-194. La lettre-manifest ... 27 En avril 1852 déjà, Hill avait fait état à Samuel Morse de sa défiance à l’égard des savants fran ... 28 Le feuilleton dégénéra en 1853 en controverse franco-française, entre Lacan et La Lumière d’un côté ... 11Alors que la controverse va durer encore deux bonnes années au moins aux États-Unis, elle prendra désormais dans La Lumière l’allure d’un roman-feuilleton, qui trouve précocement son “dénouement” dans l’article de une du 6 mars 1852, intitulé “Nouvelles d’Amérique – La découverte de M. Hill – Dénouement” et qui s’ouvre sur un Chers lecteurs, vous n’entendrez plus parler de M. Hill. » C’est cet article qui, démasquant Hill, fondera la légende française du hillotype25. Ce ton satirique ne fera que s’amplifier en 1852-1853, alors que la controverse revêt aux États-Unis une dimension patriotique croissante mais complexe. Il y a alors débat, aux États-Unis, entre une position pro-Hill dictée notamment par le patriotisme et une position anti-Hill appuyée a contrario sur l’exemple de la générosité » de Niépce de Saint-Victor ; Lacan exploite impudemment ce débat. Peu après la parution du troisième mémoire de Niépce de Saint-Victor, La Lumière publie la traduction d’un long manifeste de Hill, précédée de cet exergue à la Eugène Sue Hill vit, Hill agit, Hill écrit – longuement même. » Dans ce texte, Hill fustige ceux de ses concitoyens qui renoncent aux honneurs qui croissent dans nos montagnes the honors that grow in our mountains pour les remettre dans les mains de la belle France », c’est-à-dire les adeptes de Niépce de Saint-Victor, et affirme Cette invention est mienne dans toutes les acceptions du mot, et elle n’appartient à personne d’autre… seulement je suis tenu d’en faire quelque chose d’utile. Je regarde comme indiscutable mon droit naturel et légal de la garder tout entière pour moi, ou d’en disposer », en commençant par l’élever en paix au milieu de mes montagnes ». Précisant son attaque, Hill affirme que le principal but de sa lettre est de conserver à [son] pays natal l’honneur de la découverte » et s’en prend explicitement à Niépce de Saint-Victor et à une publication étrangère »26. Même si Lacan ne le relève pas, il ne peut s’agir que de La Lumière ; et l’on voit ici un effet de retour très clair de la chronique française sur le débat américain, voire sur le comportement même de Hill, très remonté depuis quelque temps déjà contre la France et les partisans de Niépce de Saint-Victor27. Dans tout cela, et dans l’annonce que fait Hill d’un nouvel ouvrage, Lacan ne voit pourtant qu’une énième fanfaronnade le révérend Hill est devenu poète » alors que Niépce a travaillé ; il a communiqué », avec ce glorieux désintéressement » qui lui vaut d’avoir un disciple en la personne de Jason Campbell. En guise de conclusion, Lacan cite également l’article du SA du 23 octobre 1852 qui reproduisait le témoignage de Samuel Morse en faveur de Hill et de son droit de ne pas révéler ce qui n’est pas parfait, mais pour n’en retenir que le commentaire critique du magazine américain […] ce sont des faits que nous voulons. » Cette maxime est pourtant contredite par l’inflation rhétorique et romanesque qui caractérise et caractérisera jusqu’en 1855 le feuilleton Hill dans La Lumière28. Hill, un Daguerre manqué ? 12Ni les pitreries d’Ernest Lacan ni même l’amertume de Hill contre les savants français » n’épuisent l’intérêt de cette séquence. Prisonnier d’un schéma d’antagonisme entre Hill et Niépce qui renvoie à un point de vue chauvin, Lacan se montre incapable d’interpréter correctement les hommages américains à Niépce de Saint-Victor et plus généralement aux normes européennes de la communication scientifique ; préoccupé de glorifier » Niépce, il reste imperméable à la signification scientifique et politique de cette évocation chez les auteurs américains, lesquels envient plus à la France l’efficacité de son organisation institutionnelle – sa puissance – que telle ou telle invention. Dans l’affaire Hill, le point de vue français n’est pas seulement celui que représente Lacan ; c’est aussi celui qui, aux États-Unis, cherche à concevoir le schéma idéal de la publication de l’invention selon un modèle français. De fait, la satire – américaine aussi bien que française – du charlatanisme cupide masque ce problème inextricable qu’est au xixe siècle la reconnaissance et la rémunération des inventions. Ce problème de la propriété et de la rente des inventions est très bien connu en France, au moins depuis 1839 et la loi sur le daguerréotype. Et il est à cet égard frappant, quoique pas très surprenant, que Lacan et ses collègues amateurs de puffs n’aient jamais songé, en ces années 1851-1853 où La Lumière rendait les honneurs à Daguerre et au daguerréotype, que les mésaventures de l’inventeur américain rappelaient celles de son prédécesseur français. Histoire d’un procédé élaboré mais non divulgué, dont la concrétisation complète eût bel et bien révolutionné la photographie, l’affaire Hill présente pourtant une ressemblance, et sans doute une filiation généalogique, avec l’histoire de Daguerre et du daguerréotype. Je me bornerai ici à esquisser des pistes, sous réserve d’une réouverture plus complète du dossier Hill. Fig. 8. L. Hill, quatre espèces d’oiseaux d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. 29 Cf. F. Brunet, La Naissance de l’idée de photographie, Paris, Puf, 2000, p. 47-52, et Paul-Louis Ro ... 30 À commencer par les Humphrey et les Snelling, qui cherchaient à organiser la corporation daguerrien ... 13Le mot de hillotype, forgé par Humphrey pour le compte de Hill, dit déjà une ressemblance au moins imaginaire du procédé américain avec le daguerréotype comme son modèle français, ce mot visait à faire époque, et les commentaires contemporains aussi bien que postérieurs sur la révolution hillotypique décrivent celle-ci comme une seconde naissance de la photographie, revendiquée aux États-Unis comme égale à la première. De même, le mélange de propagande et de mutisme qui caractérise le comportement de Hill peut rappeler les paradoxes de Daguerre, qui, lui aussi, avait longuement hésité avant de publier, et multiplié fuites et projets de souscription alors qu’il perfectionnait encore son procédé, avant de lancer le “coup” Arago29. Dans une certaine vulgate postérieure à 1839, d’ailleurs, Daguerre sera dépeint lui aussi comme un charlatan, un proto-Hill ayant volé son secret et sa gloire à un proto-Niépce, l’oncle de Saint-Victor. Cependant, la ressemblance entre Hill et Daguerre est surtout négative Hill échoue là où Daguerre a réussi, c’est-à-dire échoue à mettre en branle un processus commercial ou institutionnel de validation et de rémunération pour son invention. À cet égard, Hill est l’anti-Daguerre. Son échec a peut-être moins à voir avec l’inachèvement de son procédé qu’avec la faiblesse institutionnelle des États-Unis en 1850, faiblesse compensée, mais aussi accusée, par la presse, et dont sont très conscients les témoins américains de l’époque30. Fig. 9. L. Hill, homme et femme à cheval d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. 31 Un bon exemple de cette référence est l’espoir exprimé dans un article du PAJ de 1851, que cite La ... 32 Émanant du comité sur les brevets, qui avait auditionné Hill, ce rapport était inhabituel dans sa d ... 14Or ce rapprochement n’est pas seulement valable a posteriori, et il semble bien y avoir une filiation entre les deux affaires la longue séquence de non-publication du hillotype en 1851-1856 peut apparaître comme un remake manqué, mais conscient chez certains acteurs de la séquence de divulgation du daguerréotype en 1835-1839. Il y a des raisons de supposer qu’au début des années 1850, et singulièrement en 1851-1852 – année de la mort de Daguerre, et année où La Lumière ouvre une souscription pour un monument aux inventeurs de la photographie, démarche imitée à New York –, Hill ou certains de ses parrains cherchent à rejouer le succès du daguerréotype en 1839. Quatre indices soutiennent ce qui, je le souligne, n’est qu’une hypothèse. D’abord, plusieurs textes, français et américains, montrent que la procédure de 1839 servit de référence pour le hillotype31, même si elle n’avait guère de chance d’être reproduite aux États-Unis. Un second indice suggérant au moins a contrario le poids de l’exemple français est l’attitude de Samuel Morse, parrain du hillotype puis défenseur farouche du droit naturel » de Hill à ne pas publier ni breveter. “Passeur” transatlantique expérimenté, Morse connaît par cœur la fonction et l’éventuelle inanité des parrainages prestigieux ; en 1851-1853, tandis qu’il joue les Arago pour Hill, il est embarqué dans une procédure judiciaire homérique sur le télégraphe, et c’est le désir de soustraire son protégé à la rapacité des plaideurs qui le pousse à persuader Hill de renoncer à toute publication. Il y a en outre et surtout la démarche de Hill – convaincu semble-t-il, comme Daguerre, qu’un brevet était inapplicable à son procédé chimique – auprès du Sénat américain, qui aboutit à ce rapport surréaliste de mars 1853 où le comité, après avoir donné son aval au procédé, conclut que la presse du moment » ne lui laisse d’autre recours, en guise de mesure pratique, que de placer son rapport dans les archives du Sénat »32. Enfin, et sur tout un autre plan, on est frappé de constater que plusieurs des estampes reproduites par Hill sur ses plaques exhibent des motifs français, voire une origine française, trahissant à tout le moins un intérêt marqué pour la culture française, voire – pourquoi pas ? – l’éventuelle intention de montrer ses résultats en France. 15Ces éléments de réflexion ne peuvent à eux seuls valoir réexamen du dossier Hill, l’un des plus épineux des débuts de la photographie. Ils devraient permettre néanmoins de dépasser l’alternative traditionnellement proposée entre découverte géniale et arnaque de camelot. Quand on accorde à l’individu Hill le bénéfice d’une découverte pour lui reprocher du même élan une cupidité barnumesque, on ne fait pas avancer l’histoire de cette première invention de la photographie en couleurs – invention certes incomplète, mais incontestablement avancée. On ne comprendra cette histoire, comme l’histoire des sciences et des techniques en général, qu’en prenant toute la mesure des facteurs institutionnels, sociaux et politiques. Top of page Notes 1 Je remercie chaleureusement le National Museum of American History, Smithsonian Institution, Washington NMAH, et surtout Shannon Perich, conservatrice, pour son assistance généreuse dans la consultation et la reproduction de ces précieux documents. Les plaques sont, à quelques exceptions près, des reproductions d’estampes en couleurs, pour la plupart en mauvais état voir la description, accompagnée d’un récit succinct de l’affaire, par Peter Liebhold, “Hillotypes a sad tale of invention”, History of Photography, vol. 24, n°1 2000, p. 52 ; les mieux conservées donnent l’impression d’une reproduction authentique, quoique fruste, des couleurs. Pour l’examen microscopique, l’analyse et des éléments de certification a posteriori de ces plaques, voir les études de Rinhart, Boudreau et Jacob citées aux notes 14, 15 et 16, qui sont par ailleurs les seules, à ma connaissance, à inclure des reproductions. Dans cet article, je suis seul responsable des traductions, à l’exception de celles que j’emprunte aux auteurs français du xixe siècle. 2 Levi Hill, The Magic Buff and Other Improvements, Lexington, Holmes & Grey, 1850 brochure publiée en 4e partie de la réédition d’un ouvrage du même auteur paru en 1849 et intitulé A Treatise on Daguerreotype. 3 Daguerreian Journal, vol. 2 1851, p. 17, cit. in Beaumont Newhall, The History of Photography, 5e éd., New York, MoMA, 1982, p. 269. Ce commentaire, où Humphrey invente le mot “hillotype”, conforme l’annonce du procédé au modèle de l’invention révolutionnaire cf. infra. Pour d’autres exemples de ces premières réactions, voir Robert Taft, Photography and the American Scene A Social History, 1839-1889, New York 1938, Dover, 1964, p. 87-90 ; Merry A. Foresta et John Wood, Secrets of the Dark Chamber, The Art of the Daguerreotype, National Museum of American Art, Washington, Smithsonian Institution Press, 1995 voir 4 Après lui avoir conseillé au contraire de publier cf. P. Liebhold, art. cit., et Kenneth Silverman, Lightning Man The Accursed Life of Samuel Morse, New York, Knopf, 2003, p. 306 ; sur Morse et le daguerréotype, François Brunet, “Samuel Morse, père de la photographie américaine’”, Études photographiques, n°15, p. 4-30. 5 Ce traité aujourd’hui très rare a été réédité par Carnation Press, 1992 ; extraits dans Foresta et Wood, op. cit., p. 259-260. 6 Marcus Root, The Camera and the Pencil Philadelphie, 1864, repr. Pawlet, Helios, 1971, intr. de B. Newhall, p. 316, 376. 7 Cit. in B. Newhall, op. cit., p. 272. 8 Josef-Maria Eder, History of Photography 1932, New York, Dover, 1978, p. 316. 9 Exception notable, la petite Histoire de la photographie de Jean-A. Keim Paris, Puf, “Que-sais-je ?”, 1979 concluait prudemment […] la question est encore discutée de savoir si Hill était un grand inventeur ou un imposteur » p. 119. 10 B. Newhall, op. cit., p. 272. 11 Naomi Rosenblum, Une histoire mondiale de la photographie, Paris, New York et Londres, Abbeville Press, 1992, p. 448. 12 R. Taft, op. cit., p. 91. B. Newhall poursuivit lui-même l’enquête dans The Daguerreotype in America, New York, Duell, Sloan & Pearce, 1961. 13 Don en 1933 du Dr John Garrison, gendre de Levi Hill, comprenant, outre un portrait de l’inventeur et un exemplaire du traité de 1856, 62 plaques obtenues par hilectromy », selon la lettre d’accompagnement NMAH, Levi Hill Daguerreotypes, Access File ; P. Liebhold, art. cit.. Cette collection considérable est restée longtemps ignorée pour la revue Image de Rochester, en 1952, aucun exemple [de hillotype] n’est connu » “The Misadventures of Hill”, Image, vol. 1, n°5 [mai 1952], p. 2. 14 Floyd et Marion Rinhart, The American Daguerreotype, Athens, University of Georgia Press, 1981, p. 223 ; cf. F. et M. Rinhart, American Daguerreian Art, New York, Clarkson N. Potter, 1967, p. 59-62 et 67. 15 Joseph Boudreau, “Color Daguerreotypes Hillotypes Recreated”, in Eugene Ostroff, ed., Pioneers of Photography, Their Achievements in Science and Technology, Springfield, The Society for Imaging Science and Technology, 1987, p. 189-198, avec des analyses spectrométriques et crystallographiques. 16 Michael G. Jacob, Il Dagherrotipo a colori, Technische e conservazione, Florence, Nardini, 1992, p. 71-81, english translation, p. 9. La formule, curieusement mythologique, suggère que l’invention de la photographie en couleurs se présente encore aujourd’hui comme une seconde invention de la photographie. 17 Cf. J. Boudreau, p. 198 ; F. et M. Rinhart, art. cit. Voir aussi, sur le thème des injustices de l’histoire, Herbert Keppler, “The Horrible Fate of Levi Hill Inventor of Color Photography”, Popular Photography, juillet 1994, p. 42-43, et P. Liebhold, art. cit. 18 J. Wood, “The Secret Revealed Literature of the Daguerreotype”, in M. A. Foresta et J. Wood, op. cit., p. 215. Cf. J. Wood, ed., America and the Daguerreotype, Iowa City, University of Iowa Press, 1991. 19 Louis Figuier, Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques modernes, éd. consultée 3e éd., Paris, Masson-Langlois et Leclercq, 1854, t. 2, p. 73-84. La Lumière du 29 janvier 1853 notait dans son compte rendu de la 2e édition que Figuier rend justice aux travaux de nos compatriotes, en châtiant le charlatanisme intéressé du révérend M. Hill, de New York » vol. 3, n° 5, p. 19. Voir aussi L. Figuier, Les Merveilles de la science, Paris, Furne et Jouvet, vol. 3 [187?], p. 71 sq., et le reprint sous le titre La Photographie, Laffitte, 1983 présenté comme basé sur l’édition de 1888, p. 76-79. Dans ces deux textes, Figuier conclut son récit en expliquant que la comédie » a dû finir, et que le public s’est aperçu, comme dans la pièce de Shakespeare, que le hillotype avait causé beaucoup de bruit pour rien ». 20 Voir Ernest Lacan, Esquisses photographiques, Paris, Grassart/Gaudin, 1856, p. 52-53 ; et Gaston Tissandier, La Photographie, 3e éd., Paris, Hachette, 1882, p. 184-185, qui cite Alexandre Ken. 21 Philippe Roger, L'Ennemi américain. Généalogie de l'antiaméricanisme français, Paris, Seuil, 2002, notamment p. 61-98 sur le Second Empire. Sur le goût français de cette période pour les figures américaines du boniment humbug et de l’escroquerie hoax, voir Philippe Hamon, “Images à lire et images à voir images américaines’ et crise de l’image au xixe siècle 1850-1880”, in Stéphane Michaud et al., éd., Usages de l’image au xixe siècle, Paris, Créaphis, 1992, p. 240. Sur la fortune particulière des mots "puff" et "puffisme", voir aussi l'analyse de Joelle Menrath, "'Le pied dans le plat' les 'images américaines' dans la littérature française", in Georgy Katzarov dir., Regards sur l'antiaméricanisme. Une histoire culturelle, Paris, L'Harmattan/Musée d'Art américain de Giverny, 2004, p. 85-93. 22 Voir par exemple Lacan, op. cit., p. 147-149, et les références à la photographie en Amérique dans les sommaires de La Lumière. 23 R. Taft, op. cit., p. 84-87 ; William Welling, Photography in America The Formative Years 1839-1900, 1978, Albuquerque, University of New Mexico Press, 1987, p. 81-91 sq. ; sur la France, voir André Gunthert, “L’institution du photographique. Le roman de la Société héliographique », Études photographiques, n° 12 novembre 2002, p. 37-63. 24 Cf. La Lumière, vol. 1, n° 17 1er juin 1851, p. 67. Dès le 5 août, Lacan cite un autre article du PAJ, beaucoup plus réticent, en soulignant a posteriori des soupçons » et des doutes » antérieurs n°26, p. 101-102. Cette surenchère au doute s’alimente de la querelle qui naît alors outre-Atlantique entre les défenseurs de Hill et les partisans de Niépce de Saint-Victor, lequel vient de publier son mémoire sur l’héliochromie et se voit vanté pour son attitude d’ouverture scientifique. Le 17 août n° 28, p. 110, La Lumière traduit un article du PAJ de juillet qui, publiant le mémoire de Niépce de Saint-Victor, exprime l’espoir qu’avant peu le génie de nos artistes américains n’accomplisse ce grand desideratum », la fixation des épreuves colorées, tout en soulignant que Hill devrait en tout cas partager les honneurs de sa découverte avec son compétiteur de l’ancien monde » ; et Lacan d’ironiser sur la postérité et la place qu’elle voudra bien faire, à côté de Hill, à un M. Niépce, qui cependant n’était pas américain. » Ce parcours s’achève le 12 octobre 1851 n°36, p. 142. 25 La Lumière, 6 mars 1852 vol. 2, n°11, p. 41-42.Toujours appuyé sur des sources américaines, le texte français réécrit ces dénonciations surtout morales dans le vocabulaire mythologique du bateleur », de son puff » et de son piédestal de carton ». C’est aussi dans cet article que Lacan se livre à une computation des profits du révérend Hill une somme d’environ 200 000 F, une fortune !… », surtout par contraste avec le dénuement de Niépce, qui, lui, ne fait pas de bruit et n’annonce rien ; il travaille et il révèle. » Ce dénouement » sera suivi le 10 avril 1852 vol. 2, n° 16, p. 62 d’un épilogue » dans lequel Lacan brocarde violemment l’ infatigable philanthrope » Hill et ses œuvres de bienfaisance ». 26 “Nouvelles d’Amérique”, La Lumière, 27 novembre 1852 vol. 2, n° 49, p. 193-194. La lettre-manifeste de Hill, adressée à la confrérie daguerrienne et au public en général », avait été publiée le 26 octobre dans le New York Daily Times et reprise dans l’American Artisan du 6 novembre, source de la traduction française. Cette pétition intervenait alors que Hill avait reçu de nombreux témoignages et certificats favorables, les plus importants étant ceux de Samuel Morse, publiés dans le National Intelligencer du 8 octobre 1852 dans ce texte, repris dans le SA du 23 octobre, Morse déclarait que cette invention était aussi remarquable que la découverte originale de la photographie par Daguerre » et le New York Times du 26 octobre ; voir sur tout ceci F. et M. Rinhart, The American Daguerreotype, op. cit., p. 217-218 et K. Silverman, op. cit., p. 307. La Lumière ne fit nullement état de ces témoignages très favorables, mais seulement des nouvelles attaques du SA et du PAJ contre Hill, son goût du secret et la tonalité agressive de son manifeste. 27 En avril 1852 déjà, Hill avait fait état à Samuel Morse de sa défiance à l’égard des savants français », qu’il soupçonnait de vouloir sauter sur mon trésor, et cela dans mon pays natal » Levi Hill à Samuel Morse, 26 avril 1852, Samuel Morse Papers, Library of Congress, General Correspondence ; cf. K. Silverman, op. cit., p. 306. 28 Le feuilleton dégénéra en 1853 en controverse franco-française, entre Lacan et La Lumière d’un côté, l’abbé Moigno et le Cosmos, revue éclectique qui eut un temps l’ambition de détrôner la précédente, de l’autre – controverse qui voit notamment l’abbé Moigno, d’abord violemment hostile à Hill et aux témoignages de complaisance » de Morse Cosmos, vol. 2, p. 39-41, 5 décembre 1852, se muer en un partisan éphémère mais ardent de Hill et de Jason Campbell, et se livrer sur des colonnes entières de Cosmos à de savantes critiques philologiques des traductions du SA fournies par La Lumière ibid., p. 89-90. Lacan concluait en déclarant, d’un ton entendu, pouvoir comprendre la sympathie de M. l’abbé Moigno pour le révérend Hill » M. Hill et le Cosmos », La Lumière, 4 juin 1853, vol. 3, n° 23, p. 90. Le 17 février 1855, dans le dernier entrefilet de La Lumière sur le hillotype, Lacan ironisera sur la parution d’un nouveau livre de Hill, toujours le même et toujours nouveau » vol. 5, p. 26. Mais ce livre ne sera pas commenté, pas plus que le traité de 1856. Ultime preuve de la mode française du hillotype, la Revue photographique, apparue en décembre 1855, y consacre le 5 janvier 1856 un article subodorant une nouvelle mystification » vol. 1, n° 3, p. 34. 29 Cf. F. Brunet, La Naissance de l’idée de photographie, Paris, Puf, 2000, p. 47-52, et Paul-Louis Roubert, L’Introduction du modèle photographique dans la critique d’art en France 1839-1859, thèse de doctorat, Université de Paris I, juin 2004, p. 31-57. 30 À commencer par les Humphrey et les Snelling, qui cherchaient à organiser la corporation daguerrienne pour la guérir de sa réputation de charlatanisme cf. les textes cités par W. Welling, op. cit., p. 96, 107-109. On peut présumer que l’affaire Hill a contribué à favoriser la formation institutionnelle de la corporation. 31 Un bon exemple de cette référence est l’espoir exprimé dans un article du PAJ de 1851, que cite La Lumière dans son compte rendu du 1er juin 1851 que le gouvernement des États-Unis épargnera à M. Hill la nécessité de prendre un brevet pour protéger ses droits, en lui achetant, au profit du monde entier, sa précieuse découverte » vol. 1, p. 67. Cette piste serait à approfondir du côté américain, où l’aspiration à une divulgation démocratique » semble avoir été répandue, sinon partagée par Hill lui-même. 32 Émanant du comité sur les brevets, qui avait auditionné Hill, ce rapport était inhabituel dans sa démarche et étonnant dans ses attendus et ses conclusions cf. P. Rinhart, The American Daguerreotype, op. cit., p. 220-221 ; il mérite une analyse approfondie. Il fut critiqué par le SA du 26 mars 1853 vol. 8, p. 224.Top of page List of illustrations Caption Fig. 1. L. Hill, femme tenant un drap d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855, Photographic History Collection, National Museum of American History, Smithsonian Institution. Nota bene le crédit de cette image, commun à toutes les illustrations de l’article, ne srea pas répété dans les légendes suivantes. URL File image/jpeg, 328k Caption Fig. 2. L. Hill, cavalier chutant de son cheval d’après peinture ou estampe, hillotype, 16,5 x 21,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 416k Caption Fig. 3. L. Hill, discussion de soldats avec un drapeau français d’après peinture ou estampe, 16,5 x 21,5 cm pleine plaque, hillotype, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 376k Caption Fig. 4. L. Hill, la Cène d’après une peinture ou estampe, hillotype, 16,5 x 21,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 336k Caption Fig. 5. L. Hill, portrait d’homme de style napoléonien d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 412k Caption Fig. 6. L. Hill, nature morte d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 448k Caption Fig. 7. L. Hill, paysage d’après nature, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 348k Caption Fig. 8. L. Hill, quatre espèces d’oiseaux d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 356k Caption Fig. 9. L. Hill, homme et femme à cheval d’après peinture ou estampe, hillotype, 21,5 x 16,5 cm pleine plaque, v. 1850-1855. URL File image/jpeg, 617k Top of page References Bibliographical reference François Brunet, “Le point de vue français dans l’affaire Hill”, Études photographiques, 16 2005, 122-139. Electronic reference François Brunet, “Le point de vue français dans l’affaire Hill”, Études photographiques [Online], 16 Mai 2005, Online since 09 September 2008, connection on 17 August 2022. URL of page
En1996, il se fait co En 1998, il incarne le jeune frère d'Edward Norton dans American History X avant d'accompagner Willem Dafoe et Steve Buscemi dans la prison d'Animal Factory. Filmographie Sélective: Terminator 2 : le Jugement dernier (de James Cameron):1991 A Home of Our Own (de Tony Bill): 1993 Before and After (de Barbet Schroeder): 1996 *
CitationToi & Communaute. Notre Seigneur! Fais de nous Tes Soumis, et de notre descendance une communauté soumise à Toi. Et montre nous nos rites et accepte de nous le repentir. Car c'est Toi certes l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux. 8. Citation de célébrité.
Filmfrançais; Film étranger; MISSISSIPPI BURNING Publié le 15 septembre 2018 19 juillet 2022 par Basile St Verraut dans 80s, À revoir, Drame, Film étranger, Genre, Origine, Type. 2 commentaires. MISSISSIPPI BURNING. Alan Parker, 1988. LE COMMENTAIRE. Depuis que le monde est monde, l’homme aime scinder les choses. Par réflexe, par peur et par paresse aussi Fz11.
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