Lagitation illustre les profondeurs de la confiance brisĂ©e Ă  Uvalde entre les rĂ©sidents et les forces de l’ordre plus de trois mois aprĂšs le meurtre de 19 enfants et de deux enseignants dans l’une des fusillades en classe les plus meurtriĂšres de l’histoire des États-Unis. Les revendications sont constantes : plus de licenciements, plus de sĂ©curitĂ©, plus de restrictions sur les
PubliĂ© le 11 janvier 2010 Ă  00h00 La vie municipale Ă  la mairie d'Henvic est loin d'ĂȘtre un long fleuve tranquille. Depuis le scrutin de 2008, six Ă©lus ont dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© leurs dĂ©missions. Avec deux nouvelles dĂ©missions au sein du conseil, cette fois, les Ă©lecteurs henvicois ne vont pas y couper. Ils vont devoir retourner aux urnes pour complĂ©ter une Ă©quipe dĂ©sormais amputĂ©e de six Ă©lus. L'information la plus importante a Ă©tĂ© divulguĂ©e de maniĂšre laconique, par le maire, Ă  la fin de son discours fleuve lors de la cĂ©rĂ©monie des voeux, salle Marie Jacq, samedi matin. Sans mĂȘme dĂ©voiler l'identitĂ© des deux personnes concernĂ©es, Annick Corre-Gillet a alors annoncĂ© Nous savons aujourd'hui qu'il conviendra de complĂ©ter le conseil municipal suite aux diffĂ©rentes dĂ©missions, ce qui permettra de retrouver un fonctionnement normal avec une Ă©quipe de 15Ă©lus». Dans la salle, un peu mĂ©dusĂ©e, les discussions sont alors allĂ©es bon train. Christophe Micheau premier Ă  jeter l'Ă©ponge La crise qui secoue la commune lĂ©onarde depuis les Ă©lections municipales de 2008 a donc connu un nouvel Ă©pisode avec la dĂ©mission, qui remonte Ă  la semaine passĂ©e, de deux nouveaux Ă©lus. Dans un courrier adressĂ©, mardi dernier, Christophe Micheau a Ă©tĂ© le premier Ă  jeter l'Ă©ponge. Las des clivages dĂ©tĂ©riorant l'ambiance Ă  Henvic, le chef finistĂ©rien de la Safer SociĂ©tĂ© d'amĂ©nagement foncier et d'Ă©tablissement rural, 48 ans, a estimĂ© que sa dĂ©mission Ă©tait devenue inĂ©luctable. N'Ă©tant pas en phase avec la maniĂšre dont le maire aborde la gestion de la commune, je ne pouvais plus continuer Ă  travailler dans ces conditions». Hier, il a aussi indiquĂ© que l'affaire des corbeaux» avait pesĂ© sur son choix. Rappelons Ă  ce niveau que le maire a dĂ©posĂ© une plainte, se disant victime de violentes attaques perpĂ©trĂ©es Ă  travers des courriels et des lettres anonymes. Excuses DĂ©solĂ© de ne pas ĂȘtre en mesure d'aller jusqu'au bout de son mandat», Christophe Micheau, qui avait Ă©tĂ© Ă©lu sur la liste d'opposition menĂ©e par Marcel DaniĂ©lou et Alexis Briant, a tenu, par ailleurs, Ă  s'excuser auprĂšs de ceux qui lui avaient accordĂ© leur confiance». MichĂšle Verborgh lui emboĂźte le pas... Une autre dĂ©mission a Ă©tĂ© acceptĂ©e par le maire d'Henvic. Il s'agit cette fois d'un membre de sa propre Ă©quipe, MichĂšle Verborgh. Cette dĂ©mission a Ă©tĂ© officialisĂ©e dans un courrier en date du 6janvier. L'Ă©lue dĂ©missionnaire, qui effectuait son premier mandat, n'a pas souhaitĂ© s'exprimer publiquement sur son dĂ©part. Ces deux dĂ©cisions vont avoir des consĂ©quences importantes. Elles font, en effet, suite Ă  quatre autres dĂ©missions celles des membres de la liste du maire, Serge Corre et Serge Delacourt, quelques mois aprĂšs le scrutin. Puis celle d'un membre de l'opposition, Marcel Clairet-Boucher, mi-septembre. Daniel Simon lui avait emboĂźtĂ© le pas quelques jours plus tard. Un feuilleton» Ă  rebondissements Sur les 15 conseillers Ă©lus au printemps 2008, il n'en reste donc plus que neuf. Voire huit, puisqu'une autre conseillĂšre, Caroline Tanguy, qui n'habite plus dans la commune, n'assiste plus aux conseils municipaux depuis prĂšs d'un an. Le conseil henvicois ayant perdu plus du tiers de son effectif, le code Ă©lectoral impose dĂ©sormais Ă  la population locale de retourner aux urnes. Des Ă©lections partielles devront ĂȘtre organisĂ©es dans les trois prochains mois. Six postes seront Ă  pourvoir. Le feuilleton» de la vie municipale agitĂ©e henvicoise va sans nul doute rĂ©server de nouveaux rebondissements. Avec Christine Peden DeuxĂ©lus de l'opposition et quatre de la majoritĂ© ont envoyĂ© leur lettre au maire. Cinq Ă©lus sont dĂ©jĂ  partis depuis 2015, dont deux adjoints. La gouvernance est mise en cause. ï»żLe 3° de l’article L. 2122-8 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales CGCT prĂ©cise qu’avant la convocation des membres du conseil municipal en vue d’élire le maire, il est procĂ©dĂ© aux Ă©lections qui peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires lorsque le conseil municipal est incomplet. » Le principe est donc qu’avant toute Ă©lection du maire, il doit ĂȘtre procĂ©dĂ© Ă  une Ă©lection partielle afin de complĂ©ter le conseil municipal s’il y a un ou plusieurs siĂšges vacants au sein de son effectif. Toutefois, cette obligation ne s’applique pas dans le cas oĂč l’élection du maire suit immĂ©diatement le renouvellement intĂ©gral du conseil municipal, comme l’a prĂ©cisĂ© le Conseil d’Etat dans son arrĂȘt du 19 janvier 1990 Commune du Moule n° 108778 et 109848. Il ressort en effet de cet arrĂȘt que lorsque l’élection du maire et des adjoints suit immĂ©diatement le renouvellement intĂ©gral du conseil municipal, il peut y ĂȘtre lĂ©galement procĂ©dĂ© alors mĂȘme que ledit conseil ne serait pas au complet. » Une seconde dĂ©rogation Ă  cette obligation est prĂ©vue par les dispositions de l’avant-dernier alinĂ©a de l’article L. 2122-8 prĂ©citĂ© quand, Ă  la suite d’élections complĂ©mentaires, de nouvelles vacances se produisent mais que le conseil municipal ne perd pas un tiers, ou plus, de ses membres. Dans les autres situations, il n’est pas possible de procĂ©der Ă  l’élection d’un nouveau maire, sans avoir prĂ©alablement complĂ©tĂ© le conseil municipal. Le caractĂšre complet ou non de l’assemblĂ©e s’apprĂ©cie Ă  la date de convocation des conseillers municipaux et non pas Ă  celle de la sĂ©ance au cours de laquelle il est procĂ©dĂ© Ă  l’élection de l’exĂ©cutif CE, 25 juillet 1986, Elections de Clichy, n° 67767. Il est donc toujours possible, dans une commune de moins de 1 000 habitants, de procĂ©der Ă  l’élection du maire alors mĂȘme qu’un tiers des conseillers municipaux auraient dĂ©missionnĂ© entre la date Ă  laquelle ils ont Ă©tĂ© convoquĂ©s et le jour de la sĂ©ance consacrĂ©e Ă  l’élection du maire. Dansles communes de moins de 1 000 habitants, les adjoints sont Ă©lus dans les conditions fixĂ©es Ă  l'article L. 2122-7. Quand il y a lieu, en cas de vacance, de dĂ©signer un nouvel adjoint, le conseil municipal peut dĂ©cider qu'il occupera, dans l'ordre du tableau, le mĂȘme rang que l'Ă©lu qui occupait prĂ©cĂ©demment le poste devenu vacant

PrĂ©sider un bureau de vote, ĂȘtre assesseur, siĂ©ger en commission d’appel d’offres 
 certains conseillers municipaux rechignent parfois Ă  exercer ces fonctions qu’ils estiment ingrates. Mais la sanction peut ĂȘtre lourde, puisque la loi prĂ©voit la dĂ©mission d’office pour les Ă©lus locaux rĂ©fractaires. C’est l’article L2121-5 du CGCT qui prĂ©voit que tout membre d’un conseil municipal qui a refusĂ© de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire d’office 1. Une stricte procĂ©dure doit toutefois ĂȘtre respectĂ©e 2 et une excuse valable peut permettre d’excuser l’élu 3. Si les conditions sont rĂ©unies, c’est le tribunal administratif qui prononce la dĂ©mission d’office du conseiller municipal 4 ce qui emportera des consĂ©quences sur le conseil municipal lui-mĂȘme 5. - 1. La dĂ©mission d’office doit ĂȘtre justifiĂ©e par le refus de remplir une des fonctions dĂ©volues par les lois aux conseillers municipaux. La loi considĂšre que certaines fonctions sont inhĂ©rentes Ă  la qualitĂ© de conseiller municipal, qui ne peut donc pas s’en affranchir. Elles font partie, en quelque sorte, de l’exercice normal de son mandat. Il s’agit principalement des fonctions suivantes La prĂ©sidence des bureaux de vote CE, 20 fĂ©vrier 1985, Behuret, n°62778 ; La fonction d’assesseur CE, 26 novembre 2012, n°349510 ; La participation Ă  la commission d’appel d’offres CAA de Douai, 14 dĂ©cembre 2012, Commune de QuiĂ©vy, n°12DA01359. Le conseiller municipal qui refuse sans excuse valable d’exercer une de ces trois fonctions risque donc la dĂ©mission d’office. Mais toutes les fonctions ne sont pas de nature Ă  justifier une telle mesure. Ainsi, n’exposent pas l’élu Ă  la dĂ©mission d’office Le refus de participer Ă  une sĂ©ance du conseil municipal CE, 6 novembre 1985, Ville de Viry-ChĂątillon, n°68842 ; Le refus d’assurer une permanence facultative en mairie [1] ; Le refus de participer Ă  une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative [2]. Enfin, le fait pour un Ă©lu de mal remplir ses fonctions ne justifie pas une dĂ©mission d’office. Une stricte procĂ©dure doit ĂȘtre respectĂ©e avant de dĂ©clarer l’élu dĂ©missionnaire d’office. - 2. La dĂ©mission d’office doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e du respect d’une stricte procĂ©dure. Parce qu’elle emporte des consĂ©quences exceptionnelles, la dĂ©mission d’office ne peut ĂȘtre constatĂ©e qu’au terme d’une stricte procĂ©dure. Le maire doit avoir adressĂ© une vraie convocation prĂ©alable Ă  chaque conseiller municipal et le conseiller municipal doit avoir rĂ©ellement refusĂ© d’accomplir une des fonctions dĂ©volues par les lois - Le maire doit avoir adressĂ© une vraie convocation prĂ©alable Ă  chaque conseiller municipal. En premier lieu, le maire doit avoir rĂ©guliĂšrement convoquĂ© le conseiller municipal concernĂ© Ă  accomplir une de ses fonctions. Par exemple, le maire doit avoir concrĂštement adressĂ© ou remis en main propre un courrier individuel Ă  chaque conseiller municipal de convocation Ă  exercer la fonction d’assesseur lors d’élections Ă  venir. Le caractĂšre impĂ©ratif de la convocation doit rĂ©sulter des termes de ce courrier. Le maire doit ĂȘtre en mesure de prouver la rĂ©alitĂ© de cet envoi et sa bonne rĂ©ception par le conseiller municipal, dans un dĂ©lai raisonnable permettant Ă  l’intĂ©ressĂ© de prendre connaissance de la demande et d’y apporter une rĂ©ponse sĂ©rieuse. La procĂ©dure n’est pas respectĂ©e si le maire se borne Ă  adresser un vague courrier gĂ©nĂ©ral Ă  tous les conseillers municipaux leur demandant leur disponibilitĂ© » pour la constitution des bureaux de vote d’une Ă©lection Ă  venir [3]. Il va de soi qu’une demande adressĂ©e par SMS par le maire serait Ă©galement aisĂ©ment contestable. - Le conseiller municipal doit avoir rĂ©ellement refusĂ© d’accomplir une des fonctions dĂ©volues par les lois. L’article L2121-5 du CGCT prĂ©voit que le refus du conseiller municipal de remplir une des fonctions dĂ©volues par les lois peut rĂ©sulter D’une dĂ©claration expresse adressĂ©e Ă  qui de droit ou rendue publique par son auteur refus express ; Ou d’une abstention persistante aprĂšs avertissement de l’autoritĂ© chargĂ©e de la convocation refus implicite. La premiĂšre hypothĂšse ne pose pas de grandes difficultĂ©s le refus du conseiller municipal d’accomplir ses fonctions rĂ©sulte d’un texte Ă©crit, comme une lettre ou un tract, portĂ© Ă  la connaissance du maire ou du grand public, par quelque moyen que ce soit courrier postal, courriel, rĂ©seaux sociaux, etc.. La seconde hypothĂšse, la plus frĂ©quente, est aussi la plus difficile Ă  apprĂ©hender il s’agit de la situation oĂč le conseiller municipal s’abstient de rĂ©pondre au maire qui l’a rĂ©guliĂšrement convoquĂ© pour exercer ses fonctions silence du conseiller municipal. Dans ce cas de figure, le texte exige que le maire ait adressĂ© un avertissement » Ă  l’élu concernĂ© et que ce dernier se soit abstenu de maniĂšre persistante d’accomplir ses fonctions malgrĂ© cet avertissement. L’exigence de l’avertissement est simple Ă  comprendre, car le texte prĂ©voit que l’abstention doit ĂȘtre persistante ». Il faut donc prĂ©venir le destinataire de la possibilitĂ© de la mesure avant de pouvoir l’appliquer. L’avertissement constitue une condition substantielle de la mise en Ɠuvre de l’article L2121-5 du CGCT [4]. Ici encore, le maire doit ĂȘtre en capacitĂ© de prouver la rĂ©alitĂ© de l’avertissement adressĂ© au conseiller municipal et sa bonne rĂ©ception par ce dernier. Les termes de l’avertissement ne doivent pas ĂȘtre ambigus et mentionner clairement l’obligation d’accomplir les fonctions et la sanction de dĂ©mission d’office applicable CE, 20 fĂ©vrier 1985, Behuret, n°62778. L’avertissement prĂ©alable Ă  la mesure ne se confond pas avec la convocation initialement adressĂ©e au conseiller municipal il faut donc deux envois. L’avertissement doit par ailleurs ĂȘtre adressĂ© dans un dĂ©lai raisonnable c’est-Ă -dire permettant encore Ă  l’intĂ©ressĂ© d’exercer sa fonction et pas la veille du scrutin ou de la rĂ©union de la commission d’appel d’offres Ă  22H. Enfin, la procĂ©dure n’est pas respectĂ©e si le maire prend par exemple acte du refus tacite d’un de ses conseillers d’exercer une de ses fonctions et dĂ©signe un autre conseiller Ă  la place pour ce faire. - 3. Une excuse valable peut permettre d’excuser l’élu. Seule une excuse valable » peut permettre au conseiller municipal de refuser de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois CE, 21 octobre 1992, Alexandre, n° 138437. Ont Ă©tĂ© jugĂ©es comme des excuses valables Ă  ce titre Une pathologie mĂ©dicale sĂ©rieuse et Ă©tablie par un certificat mĂ©dical [5] ; Un certificat mĂ©dical portant arrĂȘt de travail CAA Versailles, 30 dĂ©cembre 2004, Mme Chantal X., n° 04VE01719 ; Une rĂ©union familiale exceptionnelle prĂ©vue de longue date 60 ans de mariage CAA Nantes, 2 octobre 2007, Chopp, n°07NT01704. À l’inverse, ne constituent pas des excuses valables Ă  ce titre Des raisons personnelles » ou de vagues charges de famille » sans explication CE, 21 mars 2007, Mme Sofia A., n°278438 ; Des certificats mĂ©dicaux postĂ©rieurs ; Un refus de vaccination. Si les conditions sont rĂ©unies, c’est le tribunal administratif qui prononce la dĂ©mission d’office du conseiller municipal. - 4. C’est le tribunal administratif qui prononce la dĂ©mission d’office du conseiller municipal. La dĂ©mission d’office des membres des conseils municipaux est prononcĂ©e par le tribunal administratif. Le maire ne peut donc pas lui-mĂȘme prononcer la dĂ©mission d’office de son conseiller municipal et doit obligatoirement saisir Ă  cet effet le juge administratif dans le strict dĂ©lai d’un mois Ă  compter du refus du conseiller municipal, Ă  peine de dĂ©chĂ©ance. L’habilitation du conseil municipal Ă  cet effet n’est pas nĂ©cessaire, s’agissant d’un pouvoir propre. Le tribunal administratif dispose alors d’un dĂ©lai d’un mois pour statuer, faute de quoi il est automatiquement dessaisi. Le maire a dans cette hypothĂšse un nouveau dĂ©lai d’un mois pour saisir la cour administrative d’appel de cette mĂȘme procĂ©dure. Lorsque le tribunal administratif prononce la dĂ©mission d’un conseiller municipal, le greffier en chef en informe l’intĂ©ressĂ© en lui faisant connaĂźtre qu’il a un dĂ©lai d’un mois pour se pourvoir devant la cour administrative d’appel, qui juge alors en trois mois. Le conseiller municipal dĂ©missionnaire ne peut ĂȘtre réélu de ce mĂȘme mandat avant un strict dĂ©lai d’un an article L235 du Code Ă©lectoral. La dĂ©mission d’office du conseiller municipal dĂ©clarĂ©e par le tribunal administratif emportera des consĂ©quences. - 5. Les consĂ©quences de la dĂ©mission d’office du conseiller municipal. DĂšs lors qu’il est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire d’office par le tribunal administratif, le conseiller municipal dĂ©missionnaire ne peut plus participer aux sĂ©ances du conseil municipal. Son siĂšge devient donc vacant au sein du conseil municipal. Les consĂ©quences diffĂšrent suivant la densitĂ© de la commune Dans les communes de plus de 1 000 habitants, le candidat venant sur une liste immĂ©diatement aprĂšs le dernier Ă©lu est appelĂ© Ă  remplacer le conseiller municipal Ă©lu sur cette liste dont le siĂšge devient vacant pour quelque cause que ce soit article L270 du Code Ă©lectoral ; Dans les communes de moins de 1 000 habitants, lorsque le conseil municipal a perdu, par l’effet des vacances survenues, le tiers ou plus de ses membres, ou qu’il compte moins de cinq membres il est, dans le dĂ©lai de trois mois Ă  dater de la derniĂšre vacance, procĂ©dĂ© Ă  des Ă©lections complĂ©mentaires. Toutefois, Ă  partir du 1er janvier de l’annĂ©e qui prĂ©cĂšde le renouvellement gĂ©nĂ©ral des conseils municipaux, les Ă©lections complĂ©mentaires ne sont obligatoires qu’au cas oĂč le conseil municipal a perdu la moitiĂ© ou plus de ses membres ou qu’il compte moins de quatre membres Article L258 du Code Ă©lectoral. Enfin, si le conseiller municipal avait Ă©galement un mandat de conseiller communautaire, sa dĂ©mission d’office entraĂźnera Ă©galement la dĂ©chĂ©ance de ce second mandat mais pas l’inverse. Textes de rĂ©fĂ©rence Article L2121-5 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Tout membre d’un conseil municipal qui, sans excuse valable, a refusĂ© de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois, est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire par le tribunal administratif. Le refus rĂ©sulte soit d’une dĂ©claration expresse adressĂ©e Ă  qui de droit ou rendue publique par son auteur, soit de l’abstention persistante aprĂšs avertissement de l’autoritĂ© chargĂ©e de la convocation. Le membre ainsi dĂ©missionnaire ne peut ĂȘtre réélu avant le dĂ©lai d’un an ». Article R2121-5 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Dans les cas prĂ©vus Ă  l’article L2121-5, la dĂ©mission d’office des membres des conseils municipaux est prononcĂ©e par le tribunal administratif. Le maire, aprĂšs refus constatĂ© dans les conditions prĂ©vues par l’article L2121-5 saisit dans le dĂ©lai d’un mois, Ă  peine de dĂ©chĂ©ance, le tribunal administratif. Faute d’avoir statuĂ© dans le dĂ©lai fixĂ© Ă  l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, le tribunal administratif est dessaisi. Le greffier en chef en informe le maire en lui faisant connaĂźtre qu’il a un dĂ©lai d’un mois, Ă  peine de dĂ©chĂ©ance, pour saisir la cour administrative d’appel. Lorsque le tribunal administratif prononce la dĂ©mission d’un conseiller municipal, le greffier en chef en informe l’intĂ©ressĂ© en lui faisant connaĂźtre qu’il a un dĂ©lai d’un mois pour se pourvoir devant la cour administrative d’appel. La contestation est instruite et jugĂ©e sans frais par la cour administrative d’appel dans le dĂ©lai de trois mois ». Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] CE, 8 juillet 1987, Commune de Vatilieu c/ Gandaubert, n°73215. [2] TA Amiens, 18 juillet 2002, commune de LĂ©glantier, n°021245. [3] TA Amiens, 6 mai 2004, Commune de Le Hamel. [4] TA Rouen, 25 octobre 1985, Maire de la commune d’Ezy-sur-Eure. [5] CAA Paris, 1er dĂ©cembre 1998, Maire de Nogent-sur-Marne, n°97PA02557.

Faitgénérateur Démission ou décÚs d'un conseiller municipal Art L.2121-4 et L.2122-17 du CGCT Modalités Démission : Le conseiller municipal adresse un courrier daté et signé au maire (ou à
Auteur associĂ© PubliĂ© le 14/10/2021 Ă  07h45 Conseil municipal© Flickr-CC-DorangePour lire l'intĂ©gralitĂ© de cet article, testez gratuitementle Courrier des Maires - Ă©dition AbonnĂ© Dans une commune de moins de 500 habitants, 7 conseillers sur 11 ont dĂ©missionnĂ© dont un adjoint. Doit-on revoter et réélire le conseil au complet ou seulement les 7 conseillers dĂ©missionnaires ? Philippe Bluteau, avocat associĂ© au cabinet Oppidum avocats, rĂ©pond Ă  la question posĂ©e par notre lecteurLa rĂ©ponse Ă  votre question se trouve Ă  l’article L. 258 du code Ă©lectoral et non dans le code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales. Cet article prĂ©voit que, dans les communes de moins de 1 000 habitants, lorsque le conseil municipal a perdu, par l’effet des vacances survenues, le tiers ou plus de ses membres, ou qu’il compte moins de cinq membres il est, dans le dĂ©lai de trois mois Ă  dater de la derniĂšre vacance, procĂ©dĂ© Ă  des Ă©lections complĂ©mentaires ».Lire aussi Un conseil municipal ayant perdu plus de 50 % de ses membres peut-il dĂ©signer un nouveau maire ?A noter qu’ Ă  partir du 1er janvier de l’annĂ©e qui prĂ©cĂšde le renouvellement gĂ©nĂ©ral des conseils municipaux, les Ă©lections complĂ©mentaires ne sont obligatoires qu’au cas oĂč le conseil municipal a perdu la moitiĂ© ou plus de ses membres ou qu’il compte moins de 4 membres ». Dans votre cas, puisque 7 conseillers sur 11 ont dĂ©missionnĂ©, le conseil[
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Une4e démission au conseil municipal moncrabelais. Maïté Cordereau-Nays, à droite de Nicolas Choisnel lors de la photo d'installation du conseil, a démissionné. Photo DDM, P.G. Politique
Accueil Hauts-de-France BĂ©thune - Bruay Vendredi soir, le conseil municipal de Saint-Hilaire-Cottes a réélu un adjoint suite Ă  la dĂ©mission du premier adjoint. Une dĂ©fection qui a Ă©tĂ© suivie d’une autre depuis. Les tensions semblent tenaces au sein du conseil cottihilarien, pourtant issu de la seule liste en course en 2020. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h01 TV - Streaming TĂ©lĂ©matin Caroline Roux quitte l’émission et s’en explique 19h20 International Centrale nuclĂ©aire de Zaporijjia Biden, Macron, Scholz et Johnson appellent Ă  la retenue» 18h32 France Loire deux cyclistes en urgence absolue aprĂšs avoir Ă©tĂ© piquĂ©s une cinquantaine de fois par des frelons 18h23 France Euthanasie Line Renaud appelle dans une tribune Ă  la lĂ©galisation de l’aide active Ă  mourir» 18h06 Arrageois - Ternois Arras une jeune femme fait une chute de 6 mĂštres de haut du parking d’un centre commercial Toute l'info en continu >
Unan et trois mois. C'est le temps qu'aura tenu le conseil municipal d'Ermenonville avant d'exploser. Depuis les élections de mars 2014, six démissions ont déjà été enregistrées !
milou27 Le 28-11-2016 Ă  0630 + 1000 messages Bonjour, Vous ne trouverez pas d'indications prĂ©cises sur les modalitĂ©s d'une dĂ©mission pour suivre un conjoint mutĂ©. Vous pouvez bien sur dĂ©missionner avant que votre conjoint ait commencĂ© son emploi puisque vous ĂȘtes tenu de faire un prĂ©avis dont la durĂ©e est fixĂ©e dans votre convention collective . Vous ne pourrez vous incrire au chomage que l'orsque votre mari aura commencĂ© son travail et vous devrez vous inscrire auprĂšs du pole emploi de votre nouveau domicile commun en produisant une copie de son contrat de travail et des justificatifs de votre nouvelle adresse commune comme de l'ancienne . RĂ©pondre Signaler ce contenu
Le3° de l'article L. 2122-8 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales (CGCT) prĂ©cise qu'avant la convocation des membres du conseil municipal en vue d'Ă©lire le maire, "il est PubliĂ© le 04 dĂ©cembre 2001 Ă  00h00 Un correspondant Ă  la dĂ©fense Il a Ă©tĂ© Ă©galement procĂ©dĂ© Ă  la nomination de Michel Bouchon, conseiller municipal, gĂ©nĂ©ral Ă  la retraite, comme correspondant de la DĂ©fense» pour la commune. Un correspondant Ă  la dĂ©fense Il a Ă©tĂ© Ă©galement procĂ©dĂ© Ă  la nomination de Michel Bouchon, conseiller municipal, gĂ©nĂ©ral Ă  la retraite, comme correspondant de la DĂ©fense» pour la commune. En effet, selon le secrĂ©taire d'Etat Ă  la DĂ©fense, Jacques Floc'h, le service militaire ayant disparu, il est souhaitable que la population conserve une liaison avec les institutions militaires et la prĂ©fecture. Enfin, le maire est autorisĂ© Ă  remplir une dĂ©claration de travaux pour la construction d'un mur autour du lotissement des HLM de Larmor. Cette enceinte sera rĂ©alisĂ©e par les services techniques de la commune. DĂ©mission de Jean-Pierre Riou Christian Le Parlouer a donnĂ© rendez-vous vendredi 7 dĂ©cembre, Ă  13 h, Ă  quelques conseillers et Ă  des personnes extĂ©rieures au conseil pour un dĂ©placement Ă  la salle des fĂȘtes de PĂ©dernec, qui pourrait servir d'exemple pour la construction de la nouvelle salle des fĂȘtes de Pleubian, en projet. Le conseil municipal s'est achevĂ© par la confirmation de la dĂ©mission de Jean-Pierre Riou, adjoint, chargĂ© de la voirie, qui reste cependant conseiller municipal. Il quitte ses fonctions parce qu'il a plus que doublĂ© ses activitĂ©s professionnelles». Jean-Pierre Riou est agriculteur, il est remplacĂ© par Guy Berthou, garagiste Ă  la retraite, Ă  la suite d'un vote de 22 voix favorables et une abstention.
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Unpremier Ă©change concerne la dĂ©mission du conseiller municipal, Rodolphe Augiron, qui avait menĂ© la liste d’opposition lors des Ă©lections municipales de 2020.
Un an et trois mois. C'est le temps qu'aura tenu le conseil municipal d'Ermenonville avant d'exploser. Depuis les Ă©lections de mars 2014, six dĂ©missions ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© enregistrĂ©es ! Dont cinq par opposition au maire, Alain PĂ©trement SE. Sur les 15 Ă©lus de dĂ©part, il n'en reste plus que 9. Comme l'oblige la loi, avec plus d'un tiers de siĂšges vacants, des Ă©lections partielles doivent ĂȘtre organisĂ©es. Les Ă©ventuels candidats ont d'ailleurs jusqu'Ă  aujourd'hui pour se dĂ©clarer. Le poste d'Alain PĂ©trement, maire depuis 2008 et Ă©lu depuis 2001, n'est toutefois pas menacĂ©. Un tel poste ne peut en effet prendre fin que par dĂ©mission ou Calippe fait partie des dĂ©missionnaires. Nous avons tous pris cette dĂ©cision pour la mĂȘme raison. Alain PĂ©trement est un homme tĂȘtu. Au sein du conseil, tout se dĂ©cide Ă  trois ou quatre. Les autres n'ont rien Ă  dire », premier tour le 28 juinCette critique dans l'animation de l'Ă©quipe municipale semble partagĂ©e par trois autres dĂ©missionnaires, comme l'atteste leur lettre envoyĂ©e au prĂ©fet et que nous nous sommes procurĂ©e. Philippe Crespin, Philippe ThĂ©venet et Anthony Touffet pointent aussi du doigt la gestion de dossiers. Le projet de pĂ©riscolaire, par exemple. Un emprunt, contractĂ© trop tĂŽt Ă  leur goĂ»t, a eu pour consĂ©quence un surcoĂ»t de 220 000 Ăą?ÂŹ pour la commune ». Or pour nous, 1 Ăą?ÂŹ dĂ©pensĂ© par la collectivitĂ© a autant de valeur qu'1 Ăą?ÂŹ gagnĂ© sur nos feuilles de paie », critiques que n'entend pas Alain PĂ©trement Entre 2008 et 2014, j'ai divisĂ© par deux le budget de fonctionnement. Ce pĂ©riscolaire est une nĂ©cessitĂ©. Il y a beaucoup de mauvaise foi de leur part. Ils sont arrivĂ©s et ont voulu nous apprendre comment une collectivitĂ© fonctionne, sur la base du privĂ©, plutĂŽt que de commencer par nous Ă©couter. »DĂ©jĂ , quatre candidats se seraient dĂ©clarĂ©s pour les prochaines Ă©lections, dont le premier tour se dĂ©roulera le 28 juin. Je n'ai pas fait campagne pour les recruter », assure Alain PĂ©trement. Qui ne craint pas de devoir se frotter Ă  une Ă©ventuelle opposition dĂšs maintenant, ou en 2020 pour les prochaines municipales. Pourtant, certains dĂ©missionnaires songeraient dĂ©jĂ  Ă  s'y prĂ©senter.
publiĂ©edans le JO SĂ©nat du 18/02/2010 - page 359. M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de l'intĂ©rieur, de l'outre-mer et des collectivitĂ©s territoriales sur le cas oĂč, suite Ă  la dĂ©mission d'un conseiller municipal, le suivant de liste est appelĂ© Ă  le remplacer. Si au moment de la dĂ©mission, ce suivant de liste n La rĂ©daction PubliĂ© le 16/07/2013 Ă  18h07 4 commentaires Le prĂ©fet peut proposer la dissolution d'un conseil municipal, mais c'est une solution de "dernier recours", mise en oeuvre dans des circonstances lors qu’il constate un blocage durable, large et manifestement irrĂ©versible du fonctionnement de l’assemblĂ©e communale mettant en pĂ©ril la gestion administrative de la commune, et aprĂšs avoir constatĂ© l’échec des tentatives de rĂšglement amiable de la situation, le prĂ©fet peut proposer au ministre de l’IntĂ©rieur la dissolution du conseil de "dernier recours" Selon l’article L2121-6 du CGCT, un conseil municipal peut ĂȘtre dissous par dĂ©cret motivĂ© rendu en conseil des ministres et publiĂ© au JO. La dissolution doit rester 
 exceptionnelle et une solution de dernier recours, le caractĂšre solennel de la procĂ©dure supposant qu’elle reste proportionnĂ©e aux conditions cumulatives Aux termes de la jurisprudence, deux conditions doivent ĂȘtre remplies pour qu’il puisse y avoir dissolution CE 13 juillet 1968, Sieur Hell et a. les dissensions au sein du conseil municipal ont des rĂ©percussions sur son fonctionnementet elles revĂȘtent un degrĂ© de gravitĂ© tel que la gestion de la commune est mise en pĂ©ril. Il en est ainsi lorsque le conseil municipal s’est montrĂ© incapable, Ă  plusieurs reprises, d’élire le maire et les adjoints 
 ou encore lorsqu’il a Ă©chouĂ©, Ă  deux reprises au moins pour un mĂȘme exercice, Ă  adopter le budget primitif CE 4 juin 2007, Cne du PĂȘchereau. xd8ZN.
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  • combien de dĂ©mission pour revoter un conseil municipal