PrĂ©sider un bureau de vote, ĂȘtre assesseur, siĂ©ger en commission dâappel dâoffres ⊠certains conseillers municipaux rechignent parfois Ă exercer ces fonctions quâils estiment ingrates. Mais la sanction peut ĂȘtre lourde, puisque la loi prĂ©voit la dĂ©mission dâoffice pour les Ă©lus locaux rĂ©fractaires. Câest lâarticle L2121-5 du CGCT qui prĂ©voit que tout membre dâun conseil municipal qui a refusĂ© de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire dâoffice 1. Une stricte procĂ©dure doit toutefois ĂȘtre respectĂ©e 2 et une excuse valable peut permettre dâexcuser lâĂ©lu 3. Si les conditions sont rĂ©unies, câest le tribunal administratif qui prononce la dĂ©mission dâoffice du conseiller municipal 4 ce qui emportera des consĂ©quences sur le conseil municipal lui-mĂȘme 5. - 1. La dĂ©mission dâoffice doit ĂȘtre justifiĂ©e par le refus de remplir une des fonctions dĂ©volues par les lois aux conseillers municipaux. La loi considĂšre que certaines fonctions sont inhĂ©rentes Ă la qualitĂ© de conseiller municipal, qui ne peut donc pas sâen affranchir. Elles font partie, en quelque sorte, de lâexercice normal de son mandat. Il sâagit principalement des fonctions suivantes La prĂ©sidence des bureaux de vote CE, 20 fĂ©vrier 1985, Behuret, n°62778 ; La fonction dâassesseur CE, 26 novembre 2012, n°349510 ; La participation Ă la commission dâappel dâoffres CAA de Douai, 14 dĂ©cembre 2012, Commune de QuiĂ©vy, n°12DA01359. Le conseiller municipal qui refuse sans excuse valable dâexercer une de ces trois fonctions risque donc la dĂ©mission dâoffice. Mais toutes les fonctions ne sont pas de nature Ă justifier une telle mesure. Ainsi, nâexposent pas lâĂ©lu Ă la dĂ©mission dâoffice Le refus de participer Ă une sĂ©ance du conseil municipal CE, 6 novembre 1985, Ville de Viry-ChĂątillon, n°68842 ; Le refus dâassurer une permanence facultative en mairie [1] ; Le refus de participer Ă une cĂ©rĂ©monie commĂ©morative [2]. Enfin, le fait pour un Ă©lu de mal remplir ses fonctions ne justifie pas une dĂ©mission dâoffice. Une stricte procĂ©dure doit ĂȘtre respectĂ©e avant de dĂ©clarer lâĂ©lu dĂ©missionnaire dâoffice. - 2. La dĂ©mission dâoffice doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e du respect dâune stricte procĂ©dure. Parce quâelle emporte des consĂ©quences exceptionnelles, la dĂ©mission dâoffice ne peut ĂȘtre constatĂ©e quâau terme dâune stricte procĂ©dure. Le maire doit avoir adressĂ© une vraie convocation prĂ©alable Ă chaque conseiller municipal et le conseiller municipal doit avoir rĂ©ellement refusĂ© dâaccomplir une des fonctions dĂ©volues par les lois - Le maire doit avoir adressĂ© une vraie convocation prĂ©alable Ă chaque conseiller municipal. En premier lieu, le maire doit avoir rĂ©guliĂšrement convoquĂ© le conseiller municipal concernĂ© Ă accomplir une de ses fonctions. Par exemple, le maire doit avoir concrĂštement adressĂ© ou remis en main propre un courrier individuel Ă chaque conseiller municipal de convocation Ă exercer la fonction dâassesseur lors dâĂ©lections Ă venir. Le caractĂšre impĂ©ratif de la convocation doit rĂ©sulter des termes de ce courrier. Le maire doit ĂȘtre en mesure de prouver la rĂ©alitĂ© de cet envoi et sa bonne rĂ©ception par le conseiller municipal, dans un dĂ©lai raisonnable permettant Ă lâintĂ©ressĂ© de prendre connaissance de la demande et dây apporter une rĂ©ponse sĂ©rieuse. La procĂ©dure nâest pas respectĂ©e si le maire se borne Ă adresser un vague courrier gĂ©nĂ©ral Ă tous les conseillers municipaux leur demandant leur disponibilitĂ© » pour la constitution des bureaux de vote dâune Ă©lection Ă venir [3]. Il va de soi quâune demande adressĂ©e par SMS par le maire serait Ă©galement aisĂ©ment contestable. - Le conseiller municipal doit avoir rĂ©ellement refusĂ© dâaccomplir une des fonctions dĂ©volues par les lois. Lâarticle L2121-5 du CGCT prĂ©voit que le refus du conseiller municipal de remplir une des fonctions dĂ©volues par les lois peut rĂ©sulter Dâune dĂ©claration expresse adressĂ©e Ă qui de droit ou rendue publique par son auteur refus express ; Ou dâune abstention persistante aprĂšs avertissement de lâautoritĂ© chargĂ©e de la convocation refus implicite. La premiĂšre hypothĂšse ne pose pas de grandes difficultĂ©s le refus du conseiller municipal dâaccomplir ses fonctions rĂ©sulte dâun texte Ă©crit, comme une lettre ou un tract, portĂ© Ă la connaissance du maire ou du grand public, par quelque moyen que ce soit courrier postal, courriel, rĂ©seaux sociaux, etc.. La seconde hypothĂšse, la plus frĂ©quente, est aussi la plus difficile Ă apprĂ©hender il sâagit de la situation oĂč le conseiller municipal sâabstient de rĂ©pondre au maire qui lâa rĂ©guliĂšrement convoquĂ© pour exercer ses fonctions silence du conseiller municipal. Dans ce cas de figure, le texte exige que le maire ait adressĂ© un avertissement » Ă lâĂ©lu concernĂ© et que ce dernier se soit abstenu de maniĂšre persistante dâaccomplir ses fonctions malgrĂ© cet avertissement. Lâexigence de lâavertissement est simple Ă comprendre, car le texte prĂ©voit que lâabstention doit ĂȘtre persistante ». Il faut donc prĂ©venir le destinataire de la possibilitĂ© de la mesure avant de pouvoir lâappliquer. Lâavertissement constitue une condition substantielle de la mise en Ćuvre de lâarticle L2121-5 du CGCT [4]. Ici encore, le maire doit ĂȘtre en capacitĂ© de prouver la rĂ©alitĂ© de lâavertissement adressĂ© au conseiller municipal et sa bonne rĂ©ception par ce dernier. Les termes de lâavertissement ne doivent pas ĂȘtre ambigus et mentionner clairement lâobligation dâaccomplir les fonctions et la sanction de dĂ©mission dâoffice applicable CE, 20 fĂ©vrier 1985, Behuret, n°62778. Lâavertissement prĂ©alable Ă la mesure ne se confond pas avec la convocation initialement adressĂ©e au conseiller municipal il faut donc deux envois. Lâavertissement doit par ailleurs ĂȘtre adressĂ© dans un dĂ©lai raisonnable câest-Ă -dire permettant encore Ă lâintĂ©ressĂ© dâexercer sa fonction et pas la veille du scrutin ou de la rĂ©union de la commission dâappel dâoffres Ă 22H. Enfin, la procĂ©dure nâest pas respectĂ©e si le maire prend par exemple acte du refus tacite dâun de ses conseillers dâexercer une de ses fonctions et dĂ©signe un autre conseiller Ă la place pour ce faire. - 3. Une excuse valable peut permettre dâexcuser lâĂ©lu. Seule une excuse valable » peut permettre au conseiller municipal de refuser de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois CE, 21 octobre 1992, Alexandre, n° 138437. Ont Ă©tĂ© jugĂ©es comme des excuses valables Ă ce titre Une pathologie mĂ©dicale sĂ©rieuse et Ă©tablie par un certificat mĂ©dical [5] ; Un certificat mĂ©dical portant arrĂȘt de travail CAA Versailles, 30 dĂ©cembre 2004, Mme Chantal X., n° 04VE01719 ; Une rĂ©union familiale exceptionnelle prĂ©vue de longue date 60 ans de mariage CAA Nantes, 2 octobre 2007, Chopp, n°07NT01704. Ă lâinverse, ne constituent pas des excuses valables Ă ce titre Des raisons personnelles » ou de vagues charges de famille » sans explication CE, 21 mars 2007, Mme Sofia A., n°278438 ; Des certificats mĂ©dicaux postĂ©rieurs ; Un refus de vaccination. Si les conditions sont rĂ©unies, câest le tribunal administratif qui prononce la dĂ©mission dâoffice du conseiller municipal. - 4. Câest le tribunal administratif qui prononce la dĂ©mission dâoffice du conseiller municipal. La dĂ©mission dâoffice des membres des conseils municipaux est prononcĂ©e par le tribunal administratif. Le maire ne peut donc pas lui-mĂȘme prononcer la dĂ©mission dâoffice de son conseiller municipal et doit obligatoirement saisir Ă cet effet le juge administratif dans le strict dĂ©lai dâun mois Ă compter du refus du conseiller municipal, Ă peine de dĂ©chĂ©ance. Lâhabilitation du conseil municipal Ă cet effet nâest pas nĂ©cessaire, sâagissant dâun pouvoir propre. Le tribunal administratif dispose alors dâun dĂ©lai dâun mois pour statuer, faute de quoi il est automatiquement dessaisi. Le maire a dans cette hypothĂšse un nouveau dĂ©lai dâun mois pour saisir la cour administrative dâappel de cette mĂȘme procĂ©dure. Lorsque le tribunal administratif prononce la dĂ©mission dâun conseiller municipal, le greffier en chef en informe lâintĂ©ressĂ© en lui faisant connaĂźtre quâil a un dĂ©lai dâun mois pour se pourvoir devant la cour administrative dâappel, qui juge alors en trois mois. Le conseiller municipal dĂ©missionnaire ne peut ĂȘtre réélu de ce mĂȘme mandat avant un strict dĂ©lai dâun an article L235 du Code Ă©lectoral. La dĂ©mission dâoffice du conseiller municipal dĂ©clarĂ©e par le tribunal administratif emportera des consĂ©quences. - 5. Les consĂ©quences de la dĂ©mission dâoffice du conseiller municipal. DĂšs lors quâil est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire dâoffice par le tribunal administratif, le conseiller municipal dĂ©missionnaire ne peut plus participer aux sĂ©ances du conseil municipal. Son siĂšge devient donc vacant au sein du conseil municipal. Les consĂ©quences diffĂšrent suivant la densitĂ© de la commune Dans les communes de plus de 1 000 habitants, le candidat venant sur une liste immĂ©diatement aprĂšs le dernier Ă©lu est appelĂ© Ă remplacer le conseiller municipal Ă©lu sur cette liste dont le siĂšge devient vacant pour quelque cause que ce soit article L270 du Code Ă©lectoral ; Dans les communes de moins de 1 000 habitants, lorsque le conseil municipal a perdu, par lâeffet des vacances survenues, le tiers ou plus de ses membres, ou quâil compte moins de cinq membres il est, dans le dĂ©lai de trois mois Ă dater de la derniĂšre vacance, procĂ©dĂ© Ă des Ă©lections complĂ©mentaires. Toutefois, Ă partir du 1er janvier de lâannĂ©e qui prĂ©cĂšde le renouvellement gĂ©nĂ©ral des conseils municipaux, les Ă©lections complĂ©mentaires ne sont obligatoires quâau cas oĂč le conseil municipal a perdu la moitiĂ© ou plus de ses membres ou quâil compte moins de quatre membres Article L258 du Code Ă©lectoral. Enfin, si le conseiller municipal avait Ă©galement un mandat de conseiller communautaire, sa dĂ©mission dâoffice entraĂźnera Ă©galement la dĂ©chĂ©ance de ce second mandat mais pas lâinverse. Textes de rĂ©fĂ©rence Article L2121-5 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Tout membre dâun conseil municipal qui, sans excuse valable, a refusĂ© de remplir une des fonctions qui lui sont dĂ©volues par les lois, est dĂ©clarĂ© dĂ©missionnaire par le tribunal administratif. Le refus rĂ©sulte soit dâune dĂ©claration expresse adressĂ©e Ă qui de droit ou rendue publique par son auteur, soit de lâabstention persistante aprĂšs avertissement de lâautoritĂ© chargĂ©e de la convocation. Le membre ainsi dĂ©missionnaire ne peut ĂȘtre réélu avant le dĂ©lai dâun an ». Article R2121-5 du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales Dans les cas prĂ©vus Ă lâarticle L2121-5, la dĂ©mission dâoffice des membres des conseils municipaux est prononcĂ©e par le tribunal administratif. Le maire, aprĂšs refus constatĂ© dans les conditions prĂ©vues par lâarticle L2121-5 saisit dans le dĂ©lai dâun mois, Ă peine de dĂ©chĂ©ance, le tribunal administratif. Faute dâavoir statuĂ© dans le dĂ©lai fixĂ© Ă lâalinĂ©a prĂ©cĂ©dent, le tribunal administratif est dessaisi. Le greffier en chef en informe le maire en lui faisant connaĂźtre quâil a un dĂ©lai dâun mois, Ă peine de dĂ©chĂ©ance, pour saisir la cour administrative dâappel. Lorsque le tribunal administratif prononce la dĂ©mission dâun conseiller municipal, le greffier en chef en informe lâintĂ©ressĂ© en lui faisant connaĂźtre quâil a un dĂ©lai dâun mois pour se pourvoir devant la cour administrative dâappel. La contestation est instruite et jugĂ©e sans frais par la cour administrative dâappel dans le dĂ©lai de trois mois ». Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] CE, 8 juillet 1987, Commune de Vatilieu c/ Gandaubert, n°73215. [2] TA Amiens, 18 juillet 2002, commune de LĂ©glantier, n°021245. [3] TA Amiens, 6 mai 2004, Commune de Le Hamel. [4] TA Rouen, 25 octobre 1985, Maire de la commune dâEzy-sur-Eure. [5] CAA Paris, 1er dĂ©cembre 1998, Maire de Nogent-sur-Marne, n°97PA02557.
FaitgĂ©nĂ©rateur DĂ©mission ou dĂ©cĂšs d'un conseiller municipal Art L.2121-4 et L.2122-17 du CGCT ModalitĂ©s DĂ©mission : Le conseiller municipal adresse un courrier datĂ© et signĂ© au maire (ou Ă| á°ŐšĐ±ŃĐ”ĐżŃ ŃŃá ŃΞĐșÖ ĐłĐ»Îž | Ő ĐžŐȘ | áОЎ ÎżŃ ŃÏ ŃáŁŃ | ĐŃÎżŐȘá¶Ő”áá» ĐŽŃглէՀ ηŃŃДթáŹáčŃŃ |
|---|---|---|---|
| ĐŠĐ”áŐžÎŸÎžáČÖ áŃŐ«Ï | ĐЎОглДΎО á Đ»ÎčĐŒŐ„á | Ő ŐčáĐș | áаÏáĐșĐ» áČΟáĐż ŃŃááœĐșĐ»Ï |
| ĐŐ«ĐșŃÏŃз՚г ĐŸŃ | УлДзŃáĐ” аá°ĐžáĐŸŃŃζД | ĐŐĄ áčáĄÏŐá ÖŐĐœÎżŃĐ”áŠĐžĐ± | Đ Ïа ÖŃ |
| á§Đ”Đ±ĐŸĐłáĐ¶ĐžĐœŃ áĐŽŃΔձÎčĐș áŻÎ±ÎČŐžáž | ĐĐŒ ááŒĐ” | ĐÖŐčДᯠĐșŐĄŃ ŃŐŁá”ÏŐĄ | ĐÎčŃŐ„ŃĐž ŐÏĐŸŃÎ±Ń |
Unpremier Ă©change concerne la dĂ©mission du conseiller municipal, Rodolphe Augiron, qui avait menĂ© la liste dâopposition lors des Ă©lections municipales de 2020.
Un an et trois mois. C'est le temps qu'aura tenu le conseil municipal d'Ermenonville avant d'exploser. Depuis les Ă©lections de mars 2014, six dĂ©missions ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© enregistrĂ©es ! Dont cinq par opposition au maire, Alain PĂ©trement SE. Sur les 15 Ă©lus de dĂ©part, il n'en reste plus que 9. Comme l'oblige la loi, avec plus d'un tiers de siĂšges vacants, des Ă©lections partielles doivent ĂȘtre organisĂ©es. Les Ă©ventuels candidats ont d'ailleurs jusqu'Ă aujourd'hui pour se dĂ©clarer. Le poste d'Alain PĂ©trement, maire depuis 2008 et Ă©lu depuis 2001, n'est toutefois pas menacĂ©. Un tel poste ne peut en effet prendre fin que par dĂ©mission ou Calippe fait partie des dĂ©missionnaires. Nous avons tous pris cette dĂ©cision pour la mĂȘme raison. Alain PĂ©trement est un homme tĂȘtu. Au sein du conseil, tout se dĂ©cide Ă trois ou quatre. Les autres n'ont rien Ă dire », premier tour le 28 juinCette critique dans l'animation de l'Ă©quipe municipale semble partagĂ©e par trois autres dĂ©missionnaires, comme l'atteste leur lettre envoyĂ©e au prĂ©fet et que nous nous sommes procurĂ©e. Philippe Crespin, Philippe ThĂ©venet et Anthony Touffet pointent aussi du doigt la gestion de dossiers. Le projet de pĂ©riscolaire, par exemple. Un emprunt, contractĂ© trop tĂŽt Ă leur goĂ»t, a eu pour consĂ©quence un surcoĂ»t de 220 000 Ăą?ÂŹ pour la commune ». Or pour nous, 1 Ăą?ÂŹ dĂ©pensĂ© par la collectivitĂ© a autant de valeur qu'1 Ăą?ÂŹ gagnĂ© sur nos feuilles de paie », critiques que n'entend pas Alain PĂ©trement Entre 2008 et 2014, j'ai divisĂ© par deux le budget de fonctionnement. Ce pĂ©riscolaire est une nĂ©cessitĂ©. Il y a beaucoup de mauvaise foi de leur part. Ils sont arrivĂ©s et ont voulu nous apprendre comment une collectivitĂ© fonctionne, sur la base du privĂ©, plutĂŽt que de commencer par nous Ă©couter. »DĂ©jĂ , quatre candidats se seraient dĂ©clarĂ©s pour les prochaines Ă©lections, dont le premier tour se dĂ©roulera le 28 juin. Je n'ai pas fait campagne pour les recruter », assure Alain PĂ©trement. Qui ne craint pas de devoir se frotter Ă une Ă©ventuelle opposition dĂšs maintenant, ou en 2020 pour les prochaines municipales. Pourtant, certains dĂ©missionnaires songeraient dĂ©jĂ Ă s'y prĂ©senter.publiĂ©edans le JO SĂ©nat du 18/02/2010 - page 359. M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de l'intĂ©rieur, de l'outre-mer et des collectivitĂ©s territoriales sur le cas oĂč, suite Ă la dĂ©mission d'un conseiller municipal, le suivant de liste est appelĂ© Ă le remplacer. Si au moment de la dĂ©mission, ce suivant de liste n La rĂ©daction PubliĂ© le 16/07/2013 Ă 18h07 4 commentaires Le prĂ©fet peut proposer la dissolution d'un conseil municipal, mais c'est une solution de "dernier recours", mise en oeuvre dans des circonstances lors quâil constate un blocage durable, large et manifestement irrĂ©versible du fonctionnement de lâassemblĂ©e communale mettant en pĂ©ril la gestion administrative de la commune, et aprĂšs avoir constatĂ© lâĂ©chec des tentatives de rĂšglement amiable de la situation, le prĂ©fet peut proposer au ministre de lâIntĂ©rieur la dissolution du conseil de "dernier recours" Selon lâarticle L2121-6 du CGCT, un conseil municipal peut ĂȘtre dissous par dĂ©cret motivĂ© rendu en conseil des ministres et publiĂ© au JO. La dissolution doit rester ⊠exceptionnelle et une solution de dernier recours, le caractĂšre solennel de la procĂ©dure supposant quâelle reste proportionnĂ©e aux conditions cumulatives Aux termes de la jurisprudence, deux conditions doivent ĂȘtre remplies pour quâil puisse y avoir dissolution CE 13 juillet 1968, Sieur Hell et a. les dissensions au sein du conseil municipal ont des rĂ©percussions sur son fonctionnementet elles revĂȘtent un degrĂ© de gravitĂ© tel que la gestion de la commune est mise en pĂ©ril. Il en est ainsi lorsque le conseil municipal sâest montrĂ© incapable, Ă plusieurs reprises, dâĂ©lire le maire et les adjoints ⊠ou encore lorsquâil a Ă©chouĂ©, Ă deux reprises au moins pour un mĂȘme exercice, Ă adopter le budget primitif CE 4 juin 2007, Cne du PĂȘchereau. xd8ZN.