Quanden 2011, est rĂ©vĂ©lĂ©e cette opĂ©ration, grĂące en particulier au travail remarquable des journalistes hackers du site français Reflets.info, Amesys oppose plusieurs arguments et notamment celui-ci : ce que nous vendons avec Eagle c’est une technologie de lutte contre le terrorisme, si l’acheteur dĂ©cide d’en faire autre chose, ça n’est pas notre problĂšme. Nous, souhaitons rĂ©agir Ă  ce salmigondis obsĂ©quieux d’économistes dĂ©jantĂ©s voir l'annexe ci-dessous. Il est tout aussi ridicule de prĂ©tendre Ă  la dĂ©-globalisation ; dĂ©-mondialisation du mode de production capitaliste que de suggĂ©rer la "dĂ©-capitalisation" du capitalisme en sa phase impĂ©rialiste qui domine l'ensemble de la planĂšte pays socialiste y compris. Ce que les Ă©conomistes bourgeois assimilent Ă  des indices de dĂ©globalisation-dĂ©mondialisation ne sont que des pĂ©ripĂ©ties dans la guerre que se mĂšne les deux grandes alliances internationales... Ce que les Ă©conomistes bourgeois assimilent Ă  des indices de dĂ©globalisation-dĂ©mondialisation ne sont que des pĂ©ripĂ©ties dans la guerre que se mĂšne les deux grandes alliances impĂ©riales Alliance Atlantique-amĂ©ricano-europĂ©enne versus Alliance de Shanghai comprenant la Chine, la Russie et l'Iran. Ces puissances impĂ©riales prĂ©parent, via leur prĂ©sente guerre sanitaire et bientĂŽt leur guerre "urgence climatique", l'affrontement mondial qui dĂ©terminera qu'elle sera la nouvelle puissance hĂ©gĂ©monique globale. Ainsi, la guerre sanitaire reposant sur des armes bactĂ©riologiques SRAS-Cov-2-Covid-19, qui a possiblement commencĂ© dans un laboratoire militaire chinois Laboratoires militaires de dĂ©veloppement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec, se solde finalement par la dĂ©faite chaotique de l'Alliance Atlantique qui ne parvient pas Ă  forger un Front-uni populiste autour de son oligarchie milliardaire dĂ©cadente Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec. This article is available in 5 languages on this webmagazine On ne peut qualifier de victoire de la "dĂ©mondialisation" cette dĂ©faite de l'ancienne puissance hĂ©gĂ©monique USA et cette victoire circonstancielle du dauphin chinois - unique prĂ©tendant au trĂŽne impĂ©rial. Cette victoire de l'axe totalitaire asiatique sur l'axe totalitaire occidental indique simplement que le changement de la garde impĂ©riale s'amorce par une victoire des industriels et de l'axe asiatique. Nous sommes en guerre » l’hystĂ©rie du COVID prĂ©pare la dystopie de l’urgence climatique » et la TroisiĂšme guerre mondiale – les 7 du quebec . Il en va de mĂȘme de la bataille autour de la fumeuse "urgence climatique", thĂ©matique frauduleuse, dont l'Ă©quipe Trump n'a jamais compris le rĂŽle mystificateur et rassembleur de la bourgeoisie populiste dans la confrontation pour la relĂšve de la garde impĂ©riale - entre les deux grands blocs impĂ©rialistes. Ici aussi, l'Alliance Atlantique se prĂ©sente en dĂ©sordre - dĂ©sunie - dĂ©chirĂ©e par ses intĂ©rĂȘts financiers contradictoires face Ă  l'Alliance de Shanghai unie et complĂ©mentaire La Russie regorge de ressources naturelles, miniĂšres, Ă©nergĂ©tiques, militaires, et l'hyper puissance industrielle chinoise dispose de la technologie de pointe et de la main-d'oeuvre qualifiĂ©e en surabondance pour transformer ces ressources en capital valorisĂ©, profitable et rĂ©investissable. LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Ne reste Ă  se partager, entre ploutocrates milliardaires des deux cĂŽtĂ©s que les marchĂ©s "libĂ©ralisĂ©s" dans ce monde capitaliste de concurrence Ă  outrance en cours d'effondrement. Et c'est bien lĂ  la difficultĂ©. Pour rameuter la petite bourgeoisie paupĂ©risĂ©e et en cours de prolĂ©tarisation accĂ©lĂ©rĂ©e, les deux hyperpuissances - de gauche comme de droite - n'ont rien trouvĂ© de mieux que de ressusciter les oripeaux du national-socialisme-chauvin-raciste et fasciste. Ce "national-socialisme-fasciste" n'est qu'une posture de croque-mitaine rĂ©actionnaire visant Ă  distraire les bourgeoisies nationales dĂ©sespĂ©rĂ©es du sort que leur rĂ©serve le grand capital Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec afin qu'elles mobilisent la populace terrorisĂ©e autour de frauduleux champions capitalistes nationalistes. Le prolĂ©tariat sera flouĂ© s'il se laisse encore une fois berner comme en 1914 et en 1939 dans une alliance Front-uni contre nature entre le salariat exploitĂ© et le patronat exploiteur. Le nationalisme populiste-patriotique est un attrape-nigaud que le prolĂ©tariat internationaliste doit rejeter sans hĂ©siter. Les Ă©conomistes bourgeois que nous citons ci-dessous – idĂ©alistes et mĂ©taphysiciens – inversent l’ordre des choses et ils accrĂ©ditent l'utopie que L’Organisation mondiale du Commerce a Ă©tĂ© créée fortuitement, puis que les fonctionnaires de l’OMC dĂ©sƓuvrĂ©s se sont imaginĂ© une activitĂ© – celle d’imposer des rĂšgles favorisant la dĂ©localisation des industries et le dĂ©veloppement du commerce et du transport international - d’oĂč aurait Ă©mergĂ© la Mondialisation sic. C’est exactement le contraire qui s’est produit. Les forces internes du dĂ©veloppement Ă©conomique capitaliste rĂ©clamaient – exigeaient – la refonte des lois et des rĂšgles de fonctionnement de la production-commercialisation-distribution du capital-marchandise y compris des rĂšgles rĂ©gissant la marchandise-force de travail et sa rĂ©tribution- sous forme du salaire et du rĂ©gime de retraite afin de relancer le procĂšs de valorisation du capital. Ce qui entraĂźna la crĂ©ation de l’OMC ayant pour vocation de concocter et d’imposer les lois du capitalisme mondialisĂ© et "refonder" – ce qu'ils appellent pompeusement le "Great reset" et le "Nouvel ordre Mondial" – Ă  toutes les entreprises et Ă  tous les pays du monde voilĂ  l'origine de la globalisation Ă©conomique et de la mondialisation politique et sociale. Ces nouvelles lois "rĂ©former" ont Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fiques aux puissances Ă©mergentes Chine et Inde notamment, disposant de grandes quantitĂ©s de capital humain qualifiĂ© et peu dispendieux et accaparant la plupart des moyens de production. Depuis ce temps la guerre commerciale et financiĂšre fait rage entre ces diffĂ©rentes puissances. La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La guerre financiĂšre inter-impĂ©rialiste a pris la forme de La spĂ©culation sur production industrielle et de la spĂ©culation sur actifs financiers. Il est important de ne pas les confondre car leur caractĂšre hasardeux n’est pas tributaire des mĂȘmes avatars... et n'aura pas les mĂȘmes consĂ©quences Ă  long terme. La spĂ©culation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec. Pour conclure la guerre totale, prĂ©sentement en cours, oppose deux grandes alliances mondialistes impĂ©rialistes disions-nous dans les annĂ©es soixante-dix - l'Alliance occidentale capitaliste dĂ©cadente et l'Alliance orientale capitaliste Ă©mergente. La mission du prolĂ©tariat internationaliste est d'empĂȘcher la constitution d'un Front uni patriotique guerrier autour des bourgeoisies nationalistes chauvines et en lieu et place de constituer un Front-Uni internationaliste prolĂ©tarien rĂ©volutionnaire et anti-guerre car ce mode de production capitaliste dĂ©cadent doit ĂȘtre renversĂ© pour que naisse le mode de production internationaliste prolĂ©tarien. Cette perspective contrarie l'analyse des Ă©conomistes nationalistes petites bourgeois "dĂ©mondialistes" que nous reproduisons ci-dessous. Robert Bibeau. Éditeur. les 7 du quebec ANNEXE Conversation entre deux Ă©conomistes hors des courants conformistes de la bienpensance, et qui Ă©noncent paisiblement quelques vĂ©ritĂ©s-de situation que nos simulacres ne parviennent plus Ă  dissimuler. ‱ Jacques Sapir et Yves Perez vous parlent donc de la “dĂ©mondialisation” ou “dĂ©globalisation” que le Covid vient d’achever, et de ce qui suit retour des nations et du politique, protectionnisme bien tempĂ©rĂ©. ‱ L’économie du monde est bien entendu Ă©galement plongĂ©e dans la Grande Crise, mais Ă  visage dĂ©couvert dĂ©sormais, sans masques. Dans notre F&C’ du 8 aoĂ»t 2021, nous abordions le thĂšme de la globalisation dĂ©finitivement vaincu par la crise sanitaire, d’abord en nous rĂ©fĂ©rant Ă  une intervention de Jacques Sapir dans sa chronique RussEurope express’ du 3 aoĂ»t, sur Spoutnik-France. Nous Ă©crivions ceci, qui introduit le sujet gĂ©nĂ©ral de cette chronique sur lequel nous revenons plus en dĂ©tail en raison de son intĂ©rĂȘt comme un des faits majeurs mais assez peu explorĂ©, nous qui sommes occupĂ©s Ă  compter les seringues, de la crise-Covid Jacques Sapir, dans sa derniĂšre intervention de la chronique qu’il tient avec ClĂ©ment Olivier sur Spoutnik-France, le 3 aoĂ»t avec son invitĂ© le professeur Yves Perez auteur de Vertus du protectionnisme’, Ă©ditions de L’Artilleur, 2020, prenait comme thĂšme la dĂ©mondialisation’ je dirais la dĂ©globalisation’, mais bon.... Ainsi tout le monde s’entend-il pour dĂ©signer la crise Covid comme “le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” selon Carmen Reinhardt, Cheffe Économiste au FMI et amie de Sapir, dĂšs janvier 2020 “Cette crise sanitaire, c’est le dernier clou dans le cercueil de la globalisation”. Sapir rappelle Ă©videmment que l’invasion-Covid a commencĂ© en Europe dans les zones industrielles Italie du Nord, Ruhr, etc. trĂšs actives dans les Ă©changes commerciaux, Ă©conomiques et technologiques avec la Chine. Ainsi nous vinrent par cargaison entiĂšre de Boeing et d’Airbus des rĂ©giments de Coronavirus, matricule Covid19. » Dans cette chronique, Sapir et le professeur PĂ©rez, Ă©conomiste et enseignant Ă  l’UniversitĂ© Catholique de l’Ouest Angers s’appuient sur deux parutions d’eux-mĂȘmes la réédition du livre La dĂ©mondialisation’ de Sapir, Ă©ditĂ© en 2010 et rééditĂ© amendĂ© au Seuil/Points 2021, et Vertus du protectionnisme’, de Perez, dĂ©jĂ  signalĂ©. Les deux auteurs s’entendent Ă  merveille pour plaider le dossier dans le mĂȘme sens, dans la mesure logique oĂč la “dĂ©mondialisation” implique d’une façon ou l’autre, en plus ou moins renforcĂ©, le retour du protectionnisme. Ici, nous faisons un apartĂ© pour expliciter une fois de plus la question de l’emploi gĂ©nĂ©ral par les français du terme “mondialisation” alors qu’il dispose dans leur langue, Ă©galement, du terme “globalisation”. Il y a au moins deux textes, qui nous ramĂšnent Ă  des pĂ©riodes plus ou moins anciennes de ce site, montrant que cette remarque linguistique et conceptuelle est pour nous essentielle et de longue date le 6 janvier 2005 et le 29 aoĂ»t 2011. A notre sens, les Français n’exploitent pas assez l’avantage d’avoir les deux termes dans leur langue la “mondialisation” est une conception gĂ©ographique, Ă  l’origine sans aucune connotation idĂ©ologique et dĂ©signant dĂšs les temps les plus anciens une mesure [variable, avec allers et retours, sans le moindre sens idĂ©ologique] des Ă©changes internationaux ; la “globalisation” est un concept idĂ©ologique, enfermant la “mondialisation” dans une course vers le toujours-plus et arguant, selon la doctrine du globalisme, que la somme des actes qui le composent donnent un effet de nature diffĂ©rente, idĂ©ologique et prĂ©tendument sans retour ce qui est “globalisĂ©â€ est verrouillĂ© dans une nature diffĂ©rente qui ne peut plus ĂȘtre changĂ©e ; les faits comment Ă  dĂ©mentir cette affirmation, faisant de la globalisation ce qu’elle est un simulacre catastrophique. Le point essentiel Ă  la lumiĂšre de ce rappel sĂ©mantique nous permet, – et devrait permettre aux Français s’il en usait, – de comprendre et de mesurer la puissance extraordinaire de l’évĂ©nement qui s’est clos avec Covid19 et le dernier clou dans le cercueil de la globalisation” ». Cela signifie que ce qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme intangible, conformĂ©ment Ă  l’idĂ©ologie du globalisme, – “ un effet de nature diffĂ©rente, idĂ©ologique et prĂ©tendument sans retour ce qui est “globalisĂ©â€ est verrouillĂ© dans une nature diffĂ©rente qui ne peut plus ĂȘtre changĂ©e”, – a Ă©tĂ© brisĂ© complĂštement, signifiant un renversement total de l’idĂ©ologie gĂ©nĂ©rale de “notre”-civilisation globalisme dans le cade du nĂ©olibĂ©ralisme et de la modernitĂ©. Il s’agit d’un Ă©vĂ©nement rĂ©ellement formidable. Lopez et Safir voient les signes de cette “dĂ©mondialisation” nous employons leur terme avec les rĂ©serves Ă©videntes dans des faits nĂ©gatifs qui ont marquĂ© le dĂ©but de la pandĂ©mie ‱ Perez 08’20” de la vidĂ©o Ce qui est frappant dans cette pandĂ©mie... Moi, il y a une premiĂšre image qui m’est restĂ©e en mĂ©moire, c’est l’attente des Français et des EuropĂ©ens des masques et des appareils respiratoires en provenance de Chine. On attendait les avions en provenance de Chine avec angoisse, et lĂ  on a tout d’un coup dĂ©couvert les inconvĂ©nients de la dĂ©pendance et les limites de la mondialisation... » ‱ Sapir, rĂ©pondant Ă  Nicolas Baverez affirmant au printemps 2020 que la pandĂ©mie n’était pas une crise de la mondialisation, rĂ©pond au contraire 13’05” Mais il faut rappeler que la crise de la pandĂ©mie est aussi un produit de la mondialisation. Ce qui est intĂ©ressant... Si on regarde comment le virus est arrivĂ© de Chine en Europe, oĂč est-il prĂ©sent ? En Italie du Nord, lĂ  oĂč les entreprises ont beaucoup de relations avec les entreprises chinoises ; en Allemagne, et dans l’Allemagne industrielle, dans la Ruhr et ses environs, lĂ  aussi une rĂ©gion qui a beaucoup de relations avec l’économie chinoise. Tout ça montre bien qu’il y a un lien entre cette crise et la mondialisation, mais aussi, point important, qu’il n’a pas seulement un lien entre la mondialisation et cette crise, mais que les facteurs de la dĂ©mondialisation Ă©taient dĂ©jĂ  antĂ©rieurs Ă  cette crise [de la pandĂ©mie]... » Ainsi, les deux intervenants sont d’accord pour faire naĂźtre le processus de dĂ©mondialisation Ă  la crise des subprimes aux USA de 2007-2008, aggravĂ©e depuis par diverses autres crises crise grecque, Brexit, Ă©lection de Trump et affrontement sino-amĂ©ricaniste. LĂ -dessus, Sapir ajoute un autre Ă©lĂ©ment, qui est peu connu dans la forme oĂč il le dĂ©crit et qui a, selon nous, une importance considĂ©rable. Il en parle d’autant plus prĂ©cisĂ©ment qu’il a jouĂ© un rĂŽle direct de consultation et de nĂ©gociation en tout bien tout honneur avec les spĂ©cialistes de la section “Russie” de la CIA, qui consultĂšrent le spĂ©cialiste de la Russie qu’il est, et qu’il Ă©tait encore plus Ă  cette Ă©poque, lors de l’effondrement de 1998 de la Russie convertie de force en 1992-1993 Ă  l’hyperlibĂ©ralisme dĂ©vastateur par un interventionnisme direct technique et de l’expertise Ă©conomique US. Sapir Ă  partir de 15’00” explique d’abord que l’effondrement russe de 1998 a fait rĂ©aliser Ă  certains services et officiels US que les USA avaient commis un certain nombre d’erreurs, qui risquaient de faire s’échapper la Russie de leur imperium au profit d’une fraction plus nationaliste et souverainiste, Primakov d’abord [Premier ministre d’Eltsine], puis Poutine bien entendu [d’abord Premier ministre d’Eltsine puis successeur d’Eltsine]. Puis loin 31’20”, Sapir y revient en dĂ©tails Ă  la lumiĂšre justement des entretiens qu’il eut avec la direction “Russie” de la CIA [L’évĂ©nement Primakov-Poutine de l’effondrement russe et de la montĂ©e des nationalistes] a Ă©tĂ© vĂ©cu aux États-Unis, et particuliĂšrement au sein des services de renseignement [comme un Ă©vĂ©nement colossal]... A cette Ă©poque-lĂ , j’avais des rĂ©unions avec des dirigeants de la CIA, avec le chef de la division “Russie-Eurasie”, qui Ă©tait George Colt, et sa premiĂšre rĂ©action [devant l’évolution russe] a Ă©tĂ© “cela [l’arrivĂ©e au pouvoir des nationalistes] va ĂȘtre un Ă©vĂ©nement du mĂȘme ordre d’importance que la prise du pouvoir en Chine en 1949, par Mao TsĂ©-toung.” Et le dĂ©bat “We Lost China” qui suivit fut un dĂ©bat essentiel pour la façon dont la pensĂ©e de sĂ©curitĂ© nationale amĂ©ricaine se rĂ©organisa dans les annĂ©es 1950... Et lĂ , il m’a dit, il m’a dit trĂšs nettement, “on va avoir le mĂȘme dĂ©bat avec We lost Russia’, et lĂ , on va ĂȘtre complĂštement perdu”... Je signale qu’il Ă©tait contre l’intervention en Irak [de 2003] » Pour saisir l’importance de cette “rĂ©vĂ©lation”, – pas d’autre mot, – il faut savoir que l’effondrement russe de1998 fut au contraire saluĂ© par les milieux neocons, mĂ©ritant jamais plus leur nom, comme une victoire dĂ©cisive de l’amĂ©ricanisme menant Ă  une hĂ©gĂ©monie mondiale. Ainsi, pour Sapir, les premiers signes de la dĂ©mondialisation “dĂ©globalisation” ! sont dĂ©jĂ  lĂ  Ă  la fin du XXe siĂšcle, renforcĂ©s par l’absurde guerre irakienne qui suit. Sapir prĂ©cise qu’à partir de lĂ , les USA ont tentĂ© de dĂ©velopper l’extĂ©rioralisation de leur systĂšme juridique pour tenter de rĂ©affirmer leur puissance sans se faire beaucoup d’amis, d’autant qu’entretemps la crise de 2007-2008 portait un coup terrible Ă  la supĂ©rioritĂ© US dans la globalisation, – on commençait Ă  planter les premiers clous dans le cercueil de la globalisation ». Il est intĂ©ressant, dans le chef de cette chronologie et Ă  partir de tĂ©moignages directs, – on comprend qu’un Colt, interlocuteur de Sapir, un de ces analystes sĂ©rieux de la CIA, fut trĂšs vite balayĂ© au profit des fous sanguinaires amenĂ©s par la cohorte des neocon conduite par l’imbĂ©cillitĂ©-en-chef de GW Bush ; puis plus tard confirmĂ© pompeusement par Obama-Saint, qui aggrava encore les choses, – jugement qu’il faut sans cesse rĂ©pĂ©ter pour mesurer la scandaleuse diffĂ©rence entre le simulacre progressiste-wokeniste qu’Obama interprĂšte avec tant de brio au milieu des magnifiques fĂȘtes de son 60e anniversaire qu’il donne, – stupĂ©fiants maĂźtres du monde, – et la vĂ©ritĂ©-de-situation Lorsque Barack Obama a pris la tĂȘte des États-Unis, les gens ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  imaginer que les choses seraient diffĂ©rentes. Ils lui ont mĂȘme dĂ©cernĂ© le prix Nobel [par avance] [...] En rĂ©alitĂ©, il fut le tueur amĂ©ricain en chef par drone.. » Obama a larguĂ© plus de bombes que Bush au cours de sa prĂ©sidence. Cela inclut 26 171 bombes en 2016, sa derniĂšre annĂ©e complĂšte de mandat. Cela reprĂ©sente environ 72 bombes par jour - pendant une annĂ©e entiĂšre. Et il ne s'agit que des bombardements connus publiquement. Les morts civiles sont rarement reconnues par le rĂ©gime amĂ©ricain. » C’est-Ă -dire qu’à la lumiĂšre des propos de ces deux Ă©conomistes, la puissance amĂ©ricaniste proclamĂ©e au pinacle Ă  la fin du XXe siĂšcle n’était effectivement qu’un monstrueux simulacre qui allait achever de prĂ©cipiter cette puissance sur la voie de la dĂ©cadence et de l’effondrement. Les petits gĂ©nies de Bush nous rĂ©pĂ©tait donc cette comptine mille fois dites et que quelques esprits tourmentĂ©s par les complots continuent Ă  prendre pour du comptant Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous crĂ©ons notre propre rĂ©alitĂ©. Et alors que vous Ă©tudierez cette rĂ©alitĂ©, – judicieusement, si vous voulez, – nous agirons de nouveau, crĂ©ant d’autres nouvelles rĂ©alitĂ©s, que vous pourrez Ă  nouveau Ă©tudier, et c’est ainsi que continuerons les choses. Nous sommes [les crĂ©ateurs] de l’histoire... Et vous, vous tous, il ne vous restera qu’à Ă©tudier ce que nous avons [créé]. » ... Ce faisant, l’équipe Bush et “l’esprit de GW” prĂ©paraient avec une dextĂ©ritĂ© et une inconscience bien peu ordinaire la crise des subprimes de 2007-2008, puis l’enchaĂźnement qui suivit de dĂ©globalisation-dĂ©mondialisation. Yves Perez remarque qu’à partir de lĂ , les USA perdirent de plus en plus vite leur rĂŽle de leader dictant les rĂšgles internationales de la globalisation Ă  leur profit, certes, pour une attitude de plus en plus unilatĂ©raliste, tandis que leur puissance suivait la pente qu’on sait, et que la Chine et la Russie s’affirmaient. On plantait les derniers clous du cercueil avant le dernier que fut Covid19 en prĂ©cisant que la “dĂ©globalisation” signifiait Ă©galement la “dĂ©soccidentalisation”, – on s’en serait doutĂ©, non sans une certaine satisfaction. DĂ©sormais, disent nos deux Ă©conomistes, la route est prise, qui se marquĂ©e par la retour de la politique et le retour de la nation. Les pays europĂ©ens ont appris, – trĂšs vite, il fait le reconnaĂźtre, – Ă  se passer des directives de Bruxelles pour rĂ©guler le flots des migrants Ă  leur guise, et faire circuler les vaccins qui leur importent, ouvrir ou fermer leurs frontiĂšres,... Bruxelles n’est pas trĂšs content, mais cela n’est vraiment pas le sujet du jour. Accessoirement, il s’agira de protectionnisme qui n’entrave nullement le commerce, bien au contraire », prĂ©cise Sapir, comme une Ă©vidence que tous nos zombies politiques devraient avoir Ă  l’esprit ; le libre-Ă©change n’est pas banni, non, il Ă©volue sous la forme d’accords rĂ©gulĂ©s sur zones, entre des pays bien identifiĂ©s, avec leurs produits bien tarifĂ©s et encadrĂ©s. C’est la tendance qui domine aujourd’hui, mais bien sĂ»r dans un monde dĂ©vastĂ©, oĂč nombre de circuits de fabrication et de production ont Ă©tĂ© gravement perturbĂ©s sinon interrompus par la crise-Covid, faisant peser des pĂ©nuries sectorielles ou plus, ici et lĂ . La globalisation a dĂ©vastĂ© le monde et, naturellement, la dĂ©globalisation se fait dans des conditions horribles. Rien n’est rĂ©solu, tant le dĂ©sordre est grand. Le politique est de retour, mais qui s’en servira, avec des structures dĂ©truites, un personnel politique zombifiĂ©s ? On dira, c’est notre apprĂ©ciation personnelle, que le dĂ©sordre rĂšgne aprĂšs ces folles annĂ©es et dans cette folle crise-Covid sans fin au milieu de la folie-wokeniste. Le seul avantage ! est bien qu’ainsi apparaissent tous les composants de la Grande Crise, et par consĂ©quent s’impose la conscience de cette Grande Crise aprĂšs la destruction d’un nombre respectable de simulacres. Cela ne rĂ©sout rien, absolument rien, mais au moins cela dissipe les folles illusions de la modernitĂ©-tardive dĂ©sormais au seuil de la dĂ©mence-sĂ©nile, dont par exemple un Joe Biden est la parfaite illustration, et dont le mini-gadget Macron la caricature complĂštement invertie comme venue d’une bande dessinĂ©e. Ne vous Ă©tonnez donc pas qu’un Poutine ou qu’un Xi honnis par la balbutiante moraline amĂ©ricaniste-occidentaliste, au milieu des problĂšmes qui les assaillent eux aussi, laissent parfois percer un sourire ironique. Source PubliĂ© par Paul NOTES Laboratoires militaires de dĂ©veloppement d’armes virales de tuerie de masse – les 7 du quebec Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec . Nous sommes en guerre » l’hystĂ©rie du COVID prĂ©pare la dystopie de l’urgence climatique » et la TroisiĂšme guerre mondiale – les 7 du quebec LA COURSE QUANTIQUE DE LA MILITARISATION À LA CAPITALISATION D’INTERNET – les 7 du quebec . Covid-19, urgence climatique et Grande rĂ©initialisation — La nouvelle troĂŻka » comme façade et solution » au systĂšme financier en faillite – les 7 du quebec La crise mondiale du transport maritime est bien plus grave qu’on ne l’imagine – les 7 du quebec. La spĂ©culation comme prospective hasardeuse – les 7 du quebec. Leconstat que je peux porter c'est que ces descendants essaient de minimiser l'engagement de leur ailleul, mĂȘme si les conditions de vie , et que l'idĂ©ologie des membres d'une mĂȘme famille aiet pu diffĂ©rer On tourne toujours sur la thĂ©matique lutte contre Bolchevisme. Ce qu'oublie de dire, Ă  mon sens les descendants, c'est que personne n'a forcer les Volontaires
Les rĂ©giments de Chassseurs d` PREFACE 1er RĂ©giment de CHASSEURS d’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Par ordonnance de Louis Philippe en date du 17 novembre 1831, Le 1er rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est créé le 1er mars 1832 Ă  Blida en AlgĂ©rie. Il a pour devise UBIQUE PRIMUS » Partout le Premier ». La devise du 1er rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique a Ă©tĂ© choisie per le colonel Dommanget lors de sa prise de commandement le 1er Mars 1919 Ă  Arad Hongrie. Filiation 1831 1954 10 fĂ©vrier 1998 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. Dissous. 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est recréé Ă  Canjuers. Étendard Inscriptions sur l’étendard Isly, 1844 / Balaklava, 1854 / Solferino, 1859 / San Pablo del Monte, 1863 / ExtrĂȘme-Orient, 1884-1885 / Madagascar, 1895 / Maroc 1907-1908-1934 / Flandres, 1914 / Uskub,1918 / MontbĂ©liard, 1944 / TĂŒbingen, 1945 DĂ©corations ° Croix de la LĂ©gion d’Honneur 1863 ° Croix de Guerre 1917-18 avec deux palmes ° Croix de Guerre 1939-45 avec une palme ° Croix du MĂ©rite Militaire ChĂ©rifien ° Ordre Serbe de Kara-Georges IV rang avec glaives ° Croix de Guerre Serbe avec citation Ă  l’ordre de l’ArmĂ©e ° MĂ©daille d’or de la ville de Milan ° FourragĂšre de la Croix de Guerre 1918-18 Insigne HĂ©raldique Insigne en mĂ©tal argentĂ©, roue dentĂ©e entourant un cheval Ă  roulettes ; Devise gravĂ©e sur la circonfĂ©rence. L’insigne du 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique provient de l’escadron le Hargne du 7e groupe d’automitrailleuses rattachĂ© au rĂ©giment le 1er juillet 1933. RĂ©alisĂ© par plusieurs fabricants avec des variantes, la principale rĂ©side dans le fait que l’insigne est ajourĂ© ou non. Campagnes 1862-54 AlgĂ©rie // 1854-55 ArmĂ©e d’Orient // 1856-57 AlgĂ©rie // 1859 Italie // 1860-61 Syrie // 1862-66 Mexique // 1870-71 France // 1871-81 AlgĂ©rie // 1881-83 Tunisie // 1884-85 ExtrĂȘme Orient // 1895 Madagascar // 1907-34 Maroc // 1914-18 Grande Guerre 1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1955-57 Maroc // 1957-62 AlgĂ©rie. Aujourd’hui Implantation Le 1er RCA est implantĂ© pour sa majeure partie sur le camp de Canjuers situĂ© dans la garnison de Draguignan, Ă  20 kilomĂštres du centre ville et Ă  45 kilomĂštres de la CĂŽte d’Azur. Le 4e escadron est implantĂ© sur Carpiagne, Ă  proximitĂ© de Cassis et de Marseille. Gares d’ArrivĂ©e Les ARCS s/Argens Var - CASSIS Bouches du RhĂŽne Adresses postales - Draguignan 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Quartier Bernard de Lattre de Tassigny – BP 04 83998 CANJUERS ARMES TĂ©l 04-94-39-33-03 - Cassis-Marseille 1er RCA/CIABC Quartier MDL Keck-Carpiagne 13998 MARSEILLE-ARMEES TĂ©l 04-42-73-38-02 Missions ° Former les pilotes et les tireurs d’engons blindĂ©s les tireurs de missiles HOT et MILAN. les Ă©quipages qui perçoivent le nouveau VĂ©hicule BlindĂ© de Combat d’Infanterie VBC1 ° Perfectionner les Ă©quipages et les pelotons blindĂ©s. les sections et les pelotons antichar. les escadrons et compagnies sur le parcours de tir interarmes ° Evaluer - les tireurs canon et missiles en fin de formation. - les unitĂ©s antichars et blindĂ©es sur des parcours dynamiques de niveau section et peloton. - Appuyer la prĂ©paration opĂ©rationnelle des unitĂ©s de l’armĂ©e de terre notamment celles en partance pour l’Afghanistan avec - La mise Ă  disposition des infrastructures d’entrainement et de tir ainsi que l’espace de manƓuvre du camp de Canjuers 31 000 h, le plus grand camp d’Europe de l’ouest placĂ© sous le contrĂŽle du 1er RCA depuis juillet 2009. - la mise Ă  disposition d’un parc de matĂ©riels qui comptera Ă  terme 300 engins blindĂ©s lourds la conduite de sĂ©quences de prĂ©paration opĂ©rationnelle destinĂ©e spĂ©cifiquement Ă  l’approbation de l’environnement du théùtre afghan par l’intermĂ©diaire du DAO/A DĂ©tachement d’Assistants OpĂ©rationnelle pour l’Afghanistan crĂ©e au sein du rĂ©giment en juillet 2009 Organisation Le 1er RCA est placĂ© sous l’autoritĂ© du Commandement des Centres de PrĂ©paration des Forces CCPF de Mailly, subordonnĂ© au Commandement des Forces Terrestres de Lilles. Il maintient des liens privilĂ©giĂ©s avec l’École de Cavalerie de Saumur et l’École d’Infanterie en cours de transfert vers Draguignan. Soutenu par le groupement de camp de Canjuers GCC, les 480 personnels du rĂ©giment se consacrent exclusivement aux missions du rĂ©giment dans la mesure oĂč tous les soutiens sont mutualisĂ©s au sein du GCC. Le 1er RCA forme, perfectionne ou Ă©value plus de 6 200 stagiaires/an. MatĂ©riels Engins BlindĂ©s ; 200 blindĂ©s - Leclerc, - AMX 30B2, AMX 10 RC. - ERC 90 - VAB Ă©quipement de derniĂšre gĂ©nĂ©ration acquis en urgence pour le théùtre afghan. Equipement ; Toutes les infrastructures de tir et d’entrainement du camp de Canjuers - 1 Simulateur de tir Leclerc - 1 simulateur de tir ERC 90 - 1 simulateur de tir AMX 10 RC - 1 simulateur de tir VBC 8 cabines - 1 simulateur de formation au pilotage 12 cabines pour tous matĂ©riels - 2 champs de tir Canon - 3 champs de tir missiles Historique succinct La crĂ©ation du 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique RCA est dĂ©cidĂ©e par Ordonnance Royale du 17 novembre 1831, mais ce n’est que le 1er mars 1832 qu’il est en ordre de bataille. À cette date il est commandĂ© par le colonel Schaunenberg et est formĂ© de 4 escadrons par 2 escadrons de l’ex-corps de Chasseurs AlgĂ©riens Zouaves, environ 300 hommes tirĂ©s des rĂ©giments de France, environ 40 engagĂ©s volontaires, environ 20 hommes du 12e Chasseurs qui quittait l’AlgĂ©rie et lui laissait Ă©galement ses chevaux. Le 1er juillet 1832, le rĂ©giment reçoit un renfort de 250 hommes de la LĂ©gion ÉtrangĂšre et passe Ă  8 escadrons qu’il garde jusqu’en 1834. À cette date il cĂšde 3 escadrons pour former les premiers rĂ©giments de Spahis, il n’en garde que 4 Ă  Alger plus 1 de remonte Ă  Tarascon. PremiĂšres campagnes 1832-1871 L’ALGÉRIE ; DĂ©s 1832, combats autour d’Alger, plaine de la Mitidja, Boufarik. En dĂ©cembre 1837, prise de Constantine oĂč le 2e escadron REY charge avec le 3e rĂ©giment de Tirailleurs. En 1838, le rĂ©giment protĂšge la construction des retranchements de KolĂ©a, l’Arba, Fondouck, Blida, DouĂ©ra , Mustapha. En 1839 c’est l’expĂ©dition des Portes de Fers. En 1840, MĂ©dĂ©a puis en mai 1843, prise de la smala d’Abd-el-kader. En 1844, c’est la bataille d’Isly suivie par les opĂ©rations en Kabylie de 1847 Ă  1857, la prise de Zaatcha en 1849 et de Laghouat en dĂ©cembre 1852. LA CRIMÉE ; Quatre escadrons embarquent Ă  Alger le 13 mars 1854 pour les Balkans. Le 1er escadron est Ă  la bataille de l’Alma le 20 septembre 1854. Un mois plus tard, le 25 octobre 1854, le rĂ©giment participe Ă  la charge de Balaclava, puis c’est Inkermann, le pont de Traldir et la bataille de l’Alma. RembarquĂ© Ă  SĂ©bastopol en mai 1856, le rĂ©giment rejoint Alger en juillet ayant inscrit une nouvelle victoire Ă  son Ă©tendard. CAMPAGNE d’ITALIE ; AprĂšs deux annĂ©es d’opĂ©rations en Kabylie, le rĂ©giment dĂ©barque le 13 mai 1859 Ă  GĂšnes. Le 20 mai 1859, il participe activement au combat de Montebello. Le 25 mai 1859, le rĂ©giment reçoit des renforts d’Alger qui permettent de constituer quatre escadrons. Il se distingue Ă  Solferino le 24 juin 1859 oĂč bien que durement Ă©prouvĂ©, il prend une grande part Ă  la victoire. La campagne terminĂ©e par la dĂ©faite de l’Autriche le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique regagne Alger Ă  la fin du mois de juillet 1859. LE MAROC 1859 – LA SYRIE 1860 ; En septembre 1859, deux escadrons du rĂ©giment sont dirigĂ©s vers la frontiĂšre marocaine. Ils vont se positionner Ă  Berkane. Deux autres escadrons mĂšnent une action sur Oujda. Le 13 dĂ©cembre 1859, le rĂ©giment est de retour Ă  Alger. Le 11 septembre 1861, dĂ©part du 1er escadron qui, aprĂšs une escale Ă  Malte dĂ©barque Ă  Beyrouth le 23 septembre. Il traverse le Liban et se positionne Ă  Djebel Djennis. DĂ©but juin 1862 il regagne Beyrouth et rentre Ă  Alger 15 jours aprĂšs. LA CAMPAGNE du MEXIQUE 1862 – 1867 ; Les 1er et 6e escadrons du 1er RCA en font partie et sont groupĂ©s avec deux escadrons du 2e RCA pour former le 2e rĂ©giment de marche. Ils quittent Alger en juillet 1862 et dĂ©barquent Ă  Vera Cruz. Ils combattent Ă  San Pablo del Monte mai 1963 oĂč ils mettent en dĂ©route le rĂ©giment de Lanciers de Durango. Au cours du combat, le 1er escadron capture l’étendard du rĂ©giment. Ce fait d’armes vaudra Ă  l’étendard la croix de la LĂ©gion d’honneur. Le 1er rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est le seul rĂ©giment de cavalerie possĂ©dant cette distinction. AprĂšs cette victoire et la chute de Puebla la route de Mexico est ouverte et les troupes françaises y font leur entrĂ©e le 10 juin 1863. AprĂšs une guerre de contre guĂ©rilla de 1863 Ă  1867, les escadrons regagnent Blida le 5 avril 1867. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France le 27 juillet 1870, quatre escadrons forment avec les 3e et 4e RCA, la Division de Chasseurs d’Afrique qui est engagĂ©e Ă  Pont-Ă -Mousson dĂšs le 12 aoĂ»t 1870. Puis c’est Gravelotte le 14, Mars la Tour le 15, Doncourt le 16. Les marches se succĂšdent. Les trains de rĂ©giment restent Ă  Matz et seront perdus Ă  la capitulation de l’armĂ©e du marĂ©chal Bazaine. Le 1er septembre 1870, le rĂ©giment charge sur le plateau de Floing, il y perd les 2/3 de son effectif dont son chef de corps le colonel Clisquot de Mentque. De cette triste journĂ©e nous retiendrons que l’étendard et l’aigle ImpĂ©rial furent soustraits Ă  l’ennemi. L’ARMÉE de la LOIRE ; Le 1er Chasseurs d’Afrique disparu Ă  Sedan renait le 18 octobre 1870 Ă  Alger sous la dĂ©nomination de 1er rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique oĂč se retrouvent deux escadrons des 1er, 2e et 3e RCA. Il embarque Ă  destination de Toulon le 5 dĂ©cembre 1870, il est rattachĂ© Ă  la 1er Brigade mobilisĂ©e du Maine et Loire. Il combat avec l’armĂ©e de la Loire puis retrouve Blida le 25 avril 1871. PĂ©riode 1871 – 1914 L’ALGÉRIE ; En 1871, la rĂ©bellion en Kabylie a provoquĂ© le retour prĂ©maturĂ© du rĂ©giment Ă  Blida. Il rĂ©prime les insurrections de Tizi-Ouzou, Bougie, SĂ©tif, du massif des AurĂšs et du Sud Oranais TUNISIE ; En octobre 1881, le 2e escadron participe Ă  une expĂ©dition en Tunisie. DĂ©barquĂ© Ă  la Goulette, sa tournĂ©e militaire se fait sans rĂ©sistance, Kairouan ouvre ses portes le 27 octobre et l’escadron regagne Alger fin octobre par TĂ©bessa et BĂŽne. TONKIN ; De 1884 Ă  1886 deux pelotons du rĂ©giment participent Ă  une expĂ©dition au Tonkin, ils dĂ©barquent Ă  Haiphong le 22 janvier 1884, rejoignent HanoĂŻ en mars 1884, combattent Ă  Lang-Song et occupent Ba-ClĂ©. En aoĂ»t 1885, l’escadron Laperrine relĂšve ces deux pelotons. Il quittera le Tonkin et rejoindra Alger le 23 juin 1886 laissant sur place un dĂ©tachement chargĂ© de l’escorte de la commission de dĂ©limitation des frontiĂšres. MADAGASCAR ; Le 2 mai 1895, le 2e escadron, renforcĂ© de personnels volontaires de plusieurs rĂ©giments d’Afrique, arrive Ă  Madagascar et dĂ©barque Ă  Majunga, il gagne les plateaux de l’intĂ©rieur Ă  la poursuite des ’ Hova’’, et parvient Ă  Andriba. Les rebelles se dĂ©robent et la poursuite continue sans interruption jusqu’à Tananarive oĂč les français entrent le 30 septembre 1895. 1896 – 1912 ; Courant octobre1886, le 1er RCA a l’honneur d’ĂȘtre dĂ©signĂ© pour assurer l’escorte de l’Empereur de Russie en visite en France. En 1900 c’est la campagne du Touat Sud AlgĂ©rien Le rĂ©giment se fait remarquer Ă  Timimoun, In Salah, Fort MĂ©ribel. Au Maroc le RĂ©giment est engagĂ© contre les nationalistes marocains Ă  Taddert en 1907, Ă  Sarrat en 1908, Seitat en 1909. En 1911, il est Ă  nouveau engagĂ© Ă  Bou-Zine, MeknĂšs puis Tiflet. De juin Ă  septembre 1912 le 1er escadron participe au sein de la colonne Manginaux opĂ©rations du dĂ©gagement de Fez. Le 7 septembre 1912, le 4e escadron au sein de la colonne Mangin participe Ă  la prise de Marrakech. Les opĂ©rations se ralentissent peu Ă  peu jusqu’au dĂ©but de la grande guerre. La grande guerre 1914 – 1918 FRONT OCCIDENTAL ; À la dĂ©claration de guerre le rĂ©giment est stationnĂ© au Maroc ; deux escadrons le 1er et le 3e quittent Casablanca le 12 aoĂ»t 1914, dĂ©barquent Ă  SĂšte et prennent le train jusqu’à Juvisy. AffectĂ© Ă  la 45e DI il forme avec deux autres escadrons du 2e RCA, le 1er RĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique. Le rĂ©giment quitte Paris Ă  cheval le 3 septembre 1914. Il est engagĂ© dans la bataille de la Marne. Pendant la ’course Ă  la mer ’’, il passe Ă  l’ArmĂ©e Castelnau ; embarquĂ© Ă  CompiĂšgne il dĂ©barque Ă  Doulles le 8 octobre et est employĂ© en Belgique et dans les Flandres. Jusqu’en avril 1916 il cantonne dans la rĂ©gion d’Aversdoing et prend le service dans les tranchĂ©es puis retrouvera son rĂŽle de cavalerie l’annĂ©e suivante. Il reçoit entre temps deux escadrons partis tardivement du Maroc et redevient le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. FRONT ORIENTALE ; Le rĂ©giment quitte le théùtre des opĂ©rations en mĂ©tropole pour ĂȘtre rattachĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient. Il dĂ©barque Ă  Salonique le 7 fĂ©vrier 1917. Il combat Ă  Stouma avec les 4e et 8e RCA, oĂč il bouscule l’armĂ©e bulgare. En MacĂ©doine, il participe au combat de Florina et Ă  la prise de Monastir. En octobre 1916, le rĂ©giment occupe la capitale de l’Albani, Keritza. Il se porte ensuite sur AthĂšnes en GrĂšce et combat victorieusement Ă  Allessona et Larissa. En 1918 ce sont les opĂ©rations en Serbie Priplep le 23 septembre, Uskub le 29 septembre, Nich le 12 octobre et la poursuite jusqu’au Danube que le rĂ©giment atteint le 24 octobre et qu’il traverse la premiĂšre quinzaine de novembre Ă  Barias pour stationner en Hongrie. Occupation de la Hongrie. Le rĂ©giment stationne dans la petite ville d’Arad de novembre 1918 Ă  septembre 1919. Le 5 aoĂ»t 1919 l’armĂ©e française de Hongrie est dissoute. Le rĂ©giment est lui-mĂȘme dissout sur place le 1er septembre 1919 pour se reformer au Maroc. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1919 – 1943 ; Recréé fin 1919 au Maroc le rĂ©giment change de structure, se modernise et participe Ă  la sĂ©curitĂ© du pays jusqu’en 1939. Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Afrique. Il participera Ă  la garde de la ligne Mareth en Tunisie. En 1941, il met sur pied un groupe d’escadrons commandĂ© par le Chef d’escadrons Langlade Ă©quipĂ© de chars Somua et Hotchkiss qui part pour le SĂ©nĂ©gal oĂč il prend le nom de 12e Groupe Autonome de Chasseurs d’Afrique. Le dĂ©barquement alliĂ© en Afrique du Nord 8-11 novembre 1942 marque un tournant important de la guerre. Trois escadrons du rĂ©giment et le 1er RTM tenteront de s’y opposer dans la rĂ©gion de Port Lyautey mais la disproportion des forces donnera raison aux alliĂ©s. Le 7e escadron va participer avec les alliĂ©s au sein du CEF Ă  la campagne de Tunisie 1942-1943. Cet escadron sera dissout en fin de campagne Ă  son retour Ă  Rabat le 15 juin 1943. La 1er ArmĂ©e française Le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est l’un des premiers rĂ©giment rĂ©organisĂ©s sur le modĂšle amĂ©ricain. Il comprend un groupe de chars lĂ©gers, deux groupes de chars moyens, 1 escadron hors rang et un escadron d’échelon. Durant sa spĂ©cialisation en AlgĂ©rie le rĂ©giment se dĂ©double et donne naissance au 1er RĂ©giment de Cuirassiers, le 1er septembre 1943. La libĂ©ration de la France Le nouveau 1er RCA se compose de 4 escadrons, un de chars lĂ©gers et trois de chars moyens soit 70 chars. Le 13 et 14 septembre 1944, le 1er RCA embarque Ă  Oran sur LST et dĂ©barque Ă  l’Ouest de Saint-RaphaĂ«l. Depuis Salon de Provence, il est transportĂ© par chemin de fer Ă  Besançon et stationne en Haute –SaĂŽne. Les unitĂ©s du rĂ©giment sont rĂ©parties dans trois groupements tactiques du ’ Command Combat n° 3 ’. Les opĂ©rations commencent le 14 novembre. Le 17, libĂ©ration de MontbĂ©liard puis quittant le sud de l’Alsace ce sera Belfort, Luxeuil, PlombiĂšre et par le col de Sainte Marier aux Mines attaque victorieusement Ă  Kaysersberg le 17 dĂ©cembre 1944. En janvier 1945, dĂ©fense de Strasbourg et enfin ce sera la bataille de Colmar qui met fin aux opĂ©rations sur le territoire national. La campagne d’Allemagne ; Le 1er RCA franchit le Rhin les 3 et 4 avril Ă  Mannheim, s’empare de Klingenberg sur le Neckar. Le 18 avril c’est la prise de TĂŒbingen, puis c’est l’exploitation jusqu’à l’Alberg. Friedrichaffen est atteint le 29 avril ; longeant le lac de Constance, le rĂ©giment traverse la frontiĂšre autrichienne le 3 mai Ă  Bluzenz. C’est Ă  quelques kilomĂštres d’Innerbras que l’armistice trouve les Ă©lĂ©ments les plus avancĂ©s. Le rĂ©giment quitte l’Autriche quelques jours plus tard et s’installe Ă  TĂŒbingen jusqu’en juin 1946. Laissant son matĂ©riel et une partie de son personnel au 12e Cuirassier, le reste du rĂ©giment rentre au Maroc et arrive le 11 juillet 1946 Ă  Rabat. L’Afrique du nord 1946-1964 LE MAROC ; ReconstituĂ© le 1e aoĂ»t 1946 Ă  partir du 2e RSM dissous, le 1er RCA stationne Ă  Rabat au quartier Garnier EM, 2e et 4e escadrons et Ă  Casablanca 1er et 3e escadrons. Il compte alors un EHR un escadron de Chars et trois escadrons de reconnaissance. Il est le rĂ©giment de reconnaissance de la 22e Division d’Infanterie Marocaine. Pendant la campagne d’Indochine il prĂ©pare l’envoi de renforts pour l’ExtrĂȘme Orient. C’est Ă  cette Ă©poque que le rĂ©giment est une nouvelle fois restructurĂ©. Il se compose maintenant de 2 escadrons d’AM M8 et d’un escadron de chars M 24 Chaffee, chaque unitĂ© ayant en plus pour soutien 2 pelotons portĂ©s sur Half-track. L’ALGÉRIE ; Mis Ă  la disposition de la 10e RĂ©gion Militaire Alger, le rĂ©giment quitte dĂ©finitivement Rabat en juillet 1958. ArrivĂ© sur le territoire algĂ©rien il prend le matĂ©riel du 10e Dragons Ă  Roi Salado et va s’installer dans la rĂ©gion de BĂ©rrouaghia. En fĂ©vrier 1961, il quitte l’algĂ©rois pour le constantinois et se positionne Ă  SĂ©tif. En avril 1962, le rĂ©giment retourne dans l’algĂ©rois, au camp du Lido prĂšs de Fort de l’Eau. Le 1er Janvier 1964, le 1er RCA embarque Ă  Alger, Ă  destination de Marseille. Il rejoint ensuite Besançon oĂč il est dissout et participe Ă  la formation du 4e Hussard le 1er fĂ©vrier 1964. DerniĂšre CrĂ©ation Toutes les unitĂ©s de crĂ©ation nord-africaine ont conservĂ© un rĂ©giment de tradition par respect des sacrifices qu’elles ont consentis pour notre pays. Seul manquait un rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. L’intervention du PrĂ©sident de l’Union Nationale des Anciens Chasseurs d’Afrique a permis de combler cette lacune et de mettre Ă  l’honneur le seul rĂ©giment de Cavalerie portant la LĂ©gion d’honneur Ă  la cravate de son Ă©tendard. Le 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est reconstituĂ© le 1er janvier 1998 Ă  partir du 1e Chasseurs/CPCIT Ă  Canjuers. Le nouveau rĂ©giment est devenu le Centre National dont la mission est de former, perfectionner et Ă©valuer les pilotes, tireurs et Ă©quipages des unitĂ©s blindĂ©es. Il est actuellement en cours de montĂ©e en puissance et de transformation pour devenir > Commandement CHEF de CORPS du 1er RCA, depuis la crĂ©ation le 1er mars 1832 1838 1839 1840 1843 1845 1851 1852 1859 1859 1859 1864 1867 1870 1875 1876 1879 1883 1886 1892 1894 1902 1903 1906 1909 1913 1915 1915 1919 1919 1839 1869 1840 1843 1845 1851 1852 1855 1859 1859 1864 1867 1870 1875 1876 1879 1883 1886 1892 1894 1902 1903 1906 1909 1913 1915 1915 1919 1919 1924 de SCHAUENBERG THIERION LE PAYS de BOURJOLY KORTE DRICHEPANCE de BOURGON CASSAIGNOLLES de FERRABOUC de SALIGNAC FENELON de MONTALEMBERT de LASCOURS MARGUERITTE CLIQUOT de MENTQUE ROUHER PALANQUE DONNAT BRUNETIERE VUILLEMOT BONNEFOUS de CHALENDAR de LAFORCADE PROST VARIN DEAN de LUIGNE ROBILLOT ANDRIEU JONNARD de LESPINASSE de BOUNAZEL DOMMANGET de CHABANNES 1924 1926 1927 1932 1936 1940 1941 1942 1943 1945 1946 1946 1946 1949 1952 1954 1957 1959 1961 1963 1926 1927 1932 1936 1940 1941 1942 1943 1945 1946 1946 1946 1949 1952 1954 1957 1959 1961 1963 1964 DODUN RIVERIEUX de VAHAX DAUPHINAUD GASTEY RICKLIN DOR DE LASBOURS de VERNEJOUL de BONNET d’OLEON BOURGIN ROBELIN DE VARINE BOHAN BLANDIN DE CHALAIN de TOURNEMIRE BASTIANI MULLER de SCORBIAC de MOOUSTIER DE CANCHY CHAMBRIS LAPORTE BURI N des ROZIERS 1998 1998 2000 2002 2004 1998 2000 2002 2004 2006 POSTEC HERUBEL FRITSH LACARRIERE SASTRE 2008 2010 2010 LAKIN 2e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1831. Devise ’ EN AVANT, TOUT EST VÔTRE ’ Filiation 1832 1964 2e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard La Sickack , 1836 / Isly, 1844 / Solferino, 1859 / Puebla, 1863 / Maroc, 1907-1913 / L’Ourcq, 1914 / ThiĂ©rache, 1918 / Mulhouse, 1944 / Bade, 1945 / AFN, 1954 -1962 DĂ©corations - Croix de Guerre 1939-45 avec une palme - Croix du MĂ©rite Militaire ChĂ©rifien - MĂ©daille d’or de la ville de Milan. Insignes HĂ©raldique Le premier insigne de 1935 est le rĂ©sultat d’un concours qui verra la rĂ©alisation du projet ayant le plus de succĂšs. A la stupĂ©faction gĂ©nĂ©rale, c’est le dessin d’un sous-lieutenant dĂ©sabusĂ© reprĂ©sentant un cheval sur roulette muni de deux gros phares, chevauchĂ© par un chasseur d’Afrique transpirant abondamment sous le dur climat de Mascara qui sera retenu. QuatriĂšme modĂšle créé en 1945. Insigne argent et Ă©maillĂ© buste de chevalier, en armure, les bras posĂ©s sur un Ă©cu type espagnol, taillĂ© en jonquille et bleu chargĂ© d’une trompe de chasse et du chiffre ’ 2 ’ d’argent. Devise ’ En avant, tout et vĂŽtre ’ Sur le plastron de la cuirasse, une croix de Malte Ă©maillĂ©e bleu foncĂ© rappelle l’insigne de la 1er Division BlindĂ©e Ă  laquelle appartenait le rĂ©giment. Campagnes 1832-54 AlgĂ©rie // 1854-55 ArmĂ©e d’Orient // 1857-58 AlgĂ©rie // 1859 Italie // 1860 Chine // 1862-67 Mexique // 1870-71 France // 1871-82 AlgĂ©rie // 1895 Madagascar // 1907-13 Maroc // 1914-18 Grande Guerre 1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1954-62 AlgĂ©rie. Historique succinct Créé par Ordonnance Royale du 17 novembre 1831, le 2e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est formĂ© en France avec des effectifs prĂ©levĂ©s sur le 3e Dragon et le 6e Chasseur Ă  cheval. Il dĂ©barque Ă  Mers-el-KĂ©bir, le 23 mars 1832. PremiĂšres campagnes 1832-1871 L’ALGERIE ; Le rĂ©giment opĂšre principalement dans la province d’Oran contre l’Emir Abd-el-Kader. En 1835 prise de Mascara, occupation de Tlemcen, la Sickack 5 juillet 1836, Sidi-Rached, Sidi-Youssef 1843 puis le 14 aoĂ»t 1844 Isly oĂč le 2e Chasseur du colonel Moris mettent en dĂ©route les cavaliers marocains et s’emparent de huit Ă©tendards. Le rĂ©giment stationne ensuite Ă  Oran, Tlemcen, Sebdou. LA CRIMEE ; Le rĂ©giment est Ă  l’ArmĂ©e d’Orient de 1854 Ă  1856 avec la 1er Division de Cavalerie, il combat Ă  Traldir, Kertch, participe Ă  la prise de SĂ©bastopol le 7 septembre 1855. Il sera de retour en AlgĂ©rie Ă  Oran le 6 mai 1856. CAMPAGNE d’ITALIE ; AprĂšs trois ans de rĂ©pit 4 escadrons du 2e rĂ©giment de Chasseurs participent dĂšs 1859 Ă  la campagne d’Italie et sont prĂ©sent aux combats de Montebello, Milan, Solferino le 24 juin 1859 puis GĂȘnes. La campagne terminĂ©e par la dĂ©faite de l’Autriche ces quatre escadrons sont de retour Ă  Oran le 24 aoĂ»t 1859. LE MAROC 1859 et la CHINE 1860 ; Jusqu’en 1860 le rĂ©giment mĂšne des opĂ©rations sur la frontiĂšre marocaine. En 1860, trente chasseurs du rĂ©giment participent Ă  une expĂ©dition en Chine LA CAMPAGNE du M EXIQUE 1862 – 1867 ; De 1860 Ă  1867 le rĂ©giment est engagĂ© au Mexique. Il combat Ă  Vera-Cruz, San-Pablo-Del MontĂ©, San-Lorenzo, Mexico, Sans-Antonio, participe Ă  la prise de Puebla en 1863 et en 1864 au siĂšge d’Ojaca. Le rĂ©giment de retour en AlgĂ©rie le 28 mars 1867 y retrouve les Ă©lĂ©ments restĂ©s sur place qui ont participĂ© Ă  la rĂ©pression de l’insurrection du Sud Oranais avril-mai 1864. En mai 1869 le rĂ©giment se fixe Ă  Tlemcen LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France le 31 juillet 1870, le 2e RCA est dirigĂ© sur Metz et placĂ© Ă  l’ArmĂ©e du Rhin. Il combat Ă  Mars-La-Tour et charge Ă  Rezonville le 16 aoĂ»t. PĂ©riode 1871 – 1914 L’ALGERIE ; De retour en AlgĂ©rie un escadron participe Ă  l’expĂ©dition en Kabylie en juin 1871. En avril et mai 1882 deux escadrons participent dans le sud Oranais Ă  la rĂ©pression d’une novelle insurrection. RĂ©duit Ă  cinq escadrons, il stationne Ă  partir de 1887 Ă  Tlemcen PC, Oran un escadron, MĂ©cheria un escadron. De 1907 Ă  1913 le rĂ©giment est employĂ© Ă  la pacification du Maroc oriental. La grande guerre 1914 – 1918 ; EmbarquĂ© pour la France dĂ©but aoĂ»t 1914, le 2e RCA se scinde en deux demi-rĂ©giment les 2e et 4e escadrons, forment avec deux escadrons du 1e RCA, le RĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique devenu le 1er RMCA les deux autres deviennent escadrons divisionnaires. Ces unitĂ©s combattent sur l’Ourcq en septembre, en Artois puis dans les Flandres oĂč il participe Ă  la bataille d’Arras. Le 19 fĂ©vrier 1915 les deux escadrons dĂ©tachĂ©s au 1er RMCA rejoignent les escadrons divisionnaires pour former le 2e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique. AffectĂ© Ă  la 1e brigade de marche de chasseurs d’Afrique en juin, il participe Ă  la guerre des tranchĂ©es et retrouve sa dĂ©nomination initiale le 2e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 30 juillet 1916. A la 10e division de cavalerie de janvier Ă  mai 1916 il prend le service aux tranchĂ©es dans le secteur de FĂ»llen et assure la surveillance de la frontiĂšre Suisse. Devenu le rĂ©giment de Cavalerie du 34e Corps d’ArmĂ©e en juin 1916, il est Ă  nouveau scindĂ© en deux groupes d’escadrons ; le 1er est affectĂ© Ă  la 133e DI, le second Ă  la 157e DI Le rĂ©giment opĂšre Ă  cette date dans le secteur de Verdun. Le rĂ©giment Ă©tant dispersĂ©, son Ă©tat major est dissous le 31 dĂ©cembre 1916. RegroupĂ© prĂšs de Dunkerque en aoĂ»t 1917, il opĂšre en Belgique, participe Ă  la bataille des Monts en mai 1918. Le 2e escadron est affectĂ© Ă  la 133e DI, le 3e Escadron Ă  la 29e DI. Ce dernier opĂšre en ThiĂ©rache lorsque l’armistice est signĂ© le 11 novembre 1918. L’entre deux guerres 1919 – 1939 ; AprĂšs l’armistice du 11 novembre, le 2e RCA affectĂ© au corps d’ArmĂ©e colonial fait partie en mars 1919 des troupes d’occupations en Allemagne. RassemblĂ© en juin Ă  Langen et Weitterstadt il rentre en AlgĂ©rie en novembre et rejoint Ă  Oujda ses Ă©lĂ©ments restĂ©s au Maroc durant le conflit. Ces unitĂ©s ne sont pas restĂ©es inactives et y ont assurĂ© le maintien de l’ordre. Trois escadrons nouvellement créés le 1er avril 1915 et portant les numĂ©ros 5, 6, 7 forment le 2e rĂ©giment de Marche du 2e RCA. C’est dans la rĂ©gion de Taza que cette unitĂ© de circonstance assurera sa mission. RegroupĂ© au Maroc en novembre 1919, le 2e RCA est dissous Ă  Oujda le 15 septembre 1922. Recréé le 15 octobre 1922 en AlgĂ©rie, le 2e RCA ex 6e RCA stationne Ă  Mascara et Tlemcen un escadron. Il est affectĂ© Ă  la 2e brigade de cavalerie d’AlgĂ©rie. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Afrique. Le 1er septembre 1939 le 2e RCA devenu avec d’autres unitĂ©s le 182e GRDI est subordonnĂ© Ă  la 16e brigade motorisĂ©e. Fin mars 1940 il quitte sa zone de stationnement PerrĂ©gaux pour la rĂ©gion de TĂ©bessa, puis passe en Tunisie et se positionne dans la rĂ©gion de Gafsa. DĂ©but juillet il rentre Ă  Mascara et reprend sa dĂ©nomination dorigine ’ 2e RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique ’ le 1er novembre 1940. L’armĂ©e d’Armistice ; En 1942 le 2e RCA est entiĂšrement motorisĂ©, il est dotĂ© d’AMD et de chars D1. Il est stationnĂ© Ă  Mascara, SaĂŻda puis Oran et Missenghin, et entre dans la composition de la brigade lĂ©gĂšre mĂ©canique. Du 8 au 10 novembre 1942 le rĂ©giment s’oppose au dĂ©barquement des alliĂ©s sur la cĂŽte africaine. La campagne de Tunisie ; EngagĂ© contre les forces de l’axe depuis novembre, le 2e RCA est notamment au combat de Thala le 23 fĂ©vrier 1943. DĂ©but mars il est de retour Ă  Oran oĂč il est rééquipĂ© en matĂ©riel amĂ©ricain. Devenu rĂ©giment de chars, le 2e RCA est en compte Ă  la 1er Division BlindĂ©e, et en prĂ©vision du dĂ©barquement en Provence se perfectionne dans le Sud oranais. La libĂ©ration de la France et d’Allemagne ; Le RĂ©giment embarque le 2 septembre 1944 Ă  Mers-el-kĂ©bir et dĂ©barque le 9 septembre Ă  Sainte-Maxime. Remontant la vallĂ©e du RhĂŽne il est engagĂ© le 29 septembre au nord de Lure opĂšre ensuite dans les Vosges dans la rĂ©gion du Thillot, Cornimont puis en Haute Alsace Bruntatt, Pletterhouse. Le 19 novembre il atteint le Rhin. Combat autour de Mulhouse les 20 et 23 novembre, Burnhaupt-le-bas et bataille Ă  Colmar en janvier 1945. En avril il est Ă  Obernai. Le 12 avril 1945 il franchit le Rhin Ă  Maximiliansau. Le 2e RCA traverse le pays de Bade, Offenburg, Freiburg le 22 avril puis opĂšre sur le haut Danube, entre en Autriche le 1er mai, et, le 8 mai il est Ă  Aach et Domsletten. AprĂšs l’armistice il fait partie des troupes d’occupations et tient garnison Ă  TrĂšves en juillet 1945 puis Ă  Kons Karhaus en septembre. L’aprĂšs guerre ; RentrĂ© en France dĂ©but octobre 1945 il sĂ©journe Ă  AngoulĂȘme, Fontenay-le-Comte et au camp de la Braconne jusqu’en avril 1946. Le 5 mai 1946, il embarque Ă  Marseille pour l’AlgĂ©rie et dĂ©barque Ă  Oran le lendemain. RegroupĂ© en AlgĂ©rie le 2e RCA retrouve son ancienne garnison Mascara et passe sur le type rĂ©giment de reconnaissance montagne. Il compte alors un EHR, un escadron de chars lĂ©gers, deux escadrons d’AM et un escadron de spahis qui sera dissous le 29 juillet 1946. D’abord affectĂ© au GI n° 2 il devient le rĂ©giment de reconnaissance de la 21e DIA et s’installe Ă  Tlemcen en 1949. En 1954 un groupe lĂ©ger est constituĂ© il rejoindra la Tunisie en juin 1954 et assurera le maintien de l’ordre dans la rĂ©gion de Gafsa. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 ; A partir de novembre 1954 le rĂ©giment assure le maintien de l’ordre autour de Tlemcen. Plusieurs escadrons sont dĂ©tachĂ©s Le 3e dans les AurĂšs de novembre 1954 Ă  janvier 1955, le 1er et le 4e au Maroc d’aoĂ»t Ă  octobre 1955. De septembre 1956 jusquen aoĂ»t 1962 le rĂ©giment opĂšre prĂšs du barrage Ouest Ă  la frontiĂšre marocaine 12DI soit 135 kilomĂštres de lignes Ă©lectrifiĂ©es dans les secteurs Sebdou, El-AĂŻcha. En 1959 le 2e RCA compte un ECS., deux escadrons d’AM, un escadron de chars et un escadron de chasse le 2e, nommĂ© commando 127. Chaque escadron dispose d’une harka. En septembre 1962 il est affectĂ© Ă  la 4e Division et regroupĂ© Ă  Sidi-Bel-AbbĂšs. EmbarquĂ© Ă  Mers-el-KĂ©bir le 18 juin 1964, il dĂ©barque Ă  Marseille et rejoint Orange oĂč il fusionne avec le CI /11Cuirassiers pour former le 2e rĂ©giment de chasseurs qui conserve son Ă©tendard de ses traditions. Commandement ; Chef de corps du 2e RCA depuis le 1er dĂ©cembre 1831 3e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1833. Devise ’ TANT QU’Il EN RESTERA UN ’ Filiation 1833 3e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Constantine, 1837 / SĂ©bastopol 1855 / Soldering, 1859 / Puebla, 1863 / Maroc, 1908 / Champagne, 1915 / ThiĂ©rache, 1918 / Sud-tunisien, 1942 / Danube, 1945 / AFN, 1952 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre 1939-45 avec une palme MĂ©daille d’or de la ville de Milan. Croix de l’Yser belge Campagnes 1833-54 AlgĂ©rie // 1854-56 ArmĂ©e d’Orient // 1856-59 AlgĂ©rie // 1859 Italie // 1860 Syrie // 1862-67 Mexique // 1864 AlgĂ©rie // 1870-71 France // 1871-79 AlgĂ©rie // 1881 Tunisie // 1895 Madagascar // 1909-11 Maroc // 1914-18 Grande Guerre //1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1956-62 AlgĂ©rie. Insigne HĂ©raldique Insigne en mĂ©tal argentĂ©, ajourĂ©, Ă  l’intĂ©rieur portant la devise ’ Tant qu’il en restera un ’ et une trompe de chasse ayant en centre le chiffre ’3’’ Historique succinct Le 3e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est crĂ©e le 1er fĂ©vrier 1833 Ă  BĂŽne en AlgĂ©rie avec les 2e et 8e escadrons du 1er RCA. PremiĂšres campagnes 1833-1871 L’ALGERIE ; Le 3e RCA participe Ă  la conquĂȘte de l’AlgĂ©rie dans la rĂ©gion de BĂŽne et de Guelma de 1883 Ă  1836. Il est de la premiĂšre expĂ©dition de Constantine en novembre 1836 suivi un an aprĂšs par la prise de la ville le 13 octobre 1837, sa future garnison. Il participe Ă  une suite d’opĂ©rations marche sur Djemillla 1839, expĂ©dition dans l’AurĂšs et des portes de fers 1845, de TĂ©bessa 1842, de Zaatcha 1849, affaire de Bougie 1851, expĂ©dition en Kabylie orientale 1852, au Sahara 1853 et une nouvelle fois l’AurĂšs 1853. LA CRIMEE ; Le rĂ©giment est Ă  l’ArmĂ©e d’Orient de 1854 Ă  1856 avec la 1er Division de Cavalerie, il prend part aux combats de Traldir et de TchemaĂźa. Il participe Ă  la prise de SĂ©bastopol le 8 septembre 1855. Il embarquera 9 mois aprĂšs, le 12 mai 1856, Ă  destination de Philippeville. CAMPAGNE d’ITALIE ; EmbarquĂ© pour l’Italie en 1859, il dĂ©barque Ă  GĂȘne et marche sur Voghera, Montebello, Novara, Melegnano et prend une part active Ă  la victoire Ă  Solferino le 24 juin 1859. La campagne terminĂ©e par la dĂ©faite de l’Autriche le rĂ©giment Embarque Ă  GĂȘne et rentre Ă  Constantine le 26 aoĂ»t 1859 LA SYRIE 1860 ; En aoĂ»t 1860 un escadron du 3e RĂ©giment de chasseurs d’Afrique quitte Constantine Ă  destination de la Syrie Il fait partie d’une force internationale dĂ©pĂȘchĂ© dans ce pays suite au massacres de Maronites par les Druzes. Il participe au maintien de l’ordre et Ă  rĂ©tablir la paix civile dans le Liban. Il sera de retour dans sa garnison le 14 octobre aprĂšs une absence de prĂšs trois mois. LA CAMPAGNE du MEXIQUE 1862 – 1867 ; Deux escadrons embarquĂ©s Ă  Alger le 9 septembre 1862 dĂ©barquent au Mexique, le 2 novembre et entre dans la composition du 2e rĂ©giment de marche de chasseurs d’Afrique. Il combat victorieusement Ă  Puebla, Cholula, Atlisco 1863, XĂ©res, Guadalupe 1864. Au cours de ce dernier combat le brigadier Pierre s’empare de l’étendard du 1er rĂ©giment de Lanciers de Zacatecas. Les deux escadrons seront de retour auprĂšs de leur rĂ©giment en AlgĂ©rie en 1867. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France le 18 juillet 1870, le 3e RCA est affectĂ©e Ă  l’ArmĂ©e du Rhin. Il charge Ă  Floing, prĂšs de Sedan le 1er Au cours de cette bataille le GĂ©nĂ©ral Ducrot qui demandait une nouvelle charge aux cavaliers du 3e RCA reçu cette rĂ©ponse du colonel Gallifet ’ oui mon gĂ©nĂ©ral, tant qu’il en restera un ’ cette rĂ©plique est devenu la devise du rĂ©giment. Les dĂ©bris du rĂ©giment rejoignent l’armĂ©e de la Loire et Ă  la fin de la guerre regagnent Constantine le 2 mai 1871 PĂ©riode 1871 – 1914 En 1895, un dĂ©tachement est envoyĂ© Ă  Madagascar. De janvier 1908 Ă  janvier 1909, les 1er et 4e escadrons opĂšrent au Maroc occidental, le 2e escadron d’avril 1911 Ă  fĂ©vrier 1913. En 1914, le 3e RCA tient garnison Ă  Constantine le PC et deux escadrons Ă  SĂ©tif La grande guerre 1914 – 1918 Laissant Ă  Constantine son escadron de dĂ©pĂŽt le 5e le rĂ©giment quitte sa garnison et embarque Ă  Alger le 5 aoĂ»t 1914, dĂ©barque Ă  SĂšte le 7 et est dirigĂ© sur Lyon oĂč il devient le rĂ©giment de cavalerie du corps d’armĂ©e colonial. Le 3e RCA reste sur le front de France durant toute la durĂ©e de la guerre. Argonne puis Ardennes belge, combat de Rossignol 22 aoĂ»t, retraite sur la Marne. PremiĂšre bataille des Flandres en octobre et novembre 1914. En 1915, il est aux tranchĂ©es, en juin en Artois puis en Champagne de juillet Ă  octobre. Le 3e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique est créé et le 3e RCA devient le 7e RCA. RĂ©affectĂ© au 1e Corps d’ArmĂ©e. Colonial le 3e RCA est scindĂ© en deux demi-rĂ©giments. Ses escadrons opĂšrent sur la Somme et en Champagne, toujours scindĂ© en deux. Le 3e RCA assure en 1917 la surveillance des routes, puis combat dans le secteur de Noyon sur l’Aisne en avril et mai et en Alsace en juin/juillet. ReconstituĂ© en aoĂ»t 1918 il se bat en Picardie mars, les Flandres avril sur l’Aisne juin et en Champagne juillet. Le rĂ©giment entre en Lorraine le 17 novembre avec la 129e DI Dieuze, Bitche. Il entre en Allemagne dĂ©but dĂ©cembre et stationne dans le Palatinat jusqu’au 10 avril 1919. Il rejoint ensuite son 3e escadron dĂ©tachĂ© Ă  Lyon depuis le 20 aoĂ»t et embarque Ă  Marseille pour l’AlgĂ©rie le 19 juillet 1919 L’entre deux guerres 1919 – 1939 Fin aoĂ»t 1919 le rĂ©giment est au complet en AlgĂ©rie Ă  SĂ©tif 1er et 2e escadron, Ă  Guelma le 3e escadron, Ă  Constantine le 4e. Depuis ses garnisons du constantinois le 3e RCA envoie des dĂ©tachements de renfort au Maroc aoĂ»t 1921 au Levant septembre 1921, en Tunisie 1922. En 1933 le rĂ©giment se transforme en deux groupes d’escadrons le premier motorisĂ©, le second montĂ© La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Afrique. Le groupe d’escadrons motorisĂ© qui avait Ă©tĂ© envoyĂ© en mars 1939 avant les hostilitĂ©s, dans le Sud Tunisiens RĂ©gion de MĂ©dĂ©nine et Gabes rentre Ă  Constantine le 2 juillet. En mai 1941, le 3e RCA est entiĂšrement motorisĂ© et, en raison d’un changement de structure des rĂ©giments, se sĂ©pare du 3e groupe d’escadrons au profit du 9e RCA nouvellement créé. La campagne de Tunisie ; EngagĂ© contre les forces de l’axe depuis novembre, le 3e RCA opĂšre dans le sud tunisien vers Gabes, Gafsa, FĂ©riana, Kasserine, Sidi-Bouzid, Ousseltia. RentrĂ© dans sa garnison de Constantine il se dĂ©place peu aprĂšs en Oranie Ă  Bellevue Ă  proximitĂ© de Mostaganem oĂč dĂšs juin il perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et devient rĂ©giment de reconnaissance de la 1er Division BlindĂ©e. La libĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne ; Le 5e escadron dĂ©barque en Provence le 15 aoĂ»t 1944 et participe Ă  la prise de Toulon. Le reste du rĂ©giment embarque Ă  Oran les 2 et 3 septembre et dĂ©barque Ă  la Nartelle le 9 septembre. Ses escadrons sont dĂ©tachĂ©s dans des ’command-combat’’ de la 1er DB. Remontant la vallĂ©e du RhĂŽne il est Ă  Dijon le 13 Ă  Lure le 19. Il combat dans les Vosges Ă  Giromagny, Servance, Melizay, entre en Alsace et participe Ă  la prise de Mulhouse. En fĂ©vrier le 3e RCA est Ă  Carspach, puis assure la surveillance du Rhin qu’il traverse le 25 avril Ă  la hauteur de Hirsingue. Sur le territoire Allemand le rĂ©giment traverse Lörrach 25 avril, Radolfzell 27 avril, le 8 mai il est Ă  Kandel et Landau. AprĂšs l’armistice il occupe le palatinat Ă  Obermosschel juillet 1945 et dĂ©tache un escadron de marche Ă  Berlin. L’aprĂšs guerre De retour en France le 27 octobre 1945 il sĂ©journe Ă , Fontenay-le-Comte. DirigĂ© sur Marseille il embarque pour l’AlgĂ©rie le 21 Mai 1946. StationnĂ© Ă  Maison-CarrĂ© il rejoint Tlemcen dĂ©but aoĂ»t. En octobre 1948 le 3e RCA quitte sa garnison et retourne en Allemagne en occupation et stationne dans le Wurtemberg en zone Sud Ă  Weingarten, Ravensburg avec un escadron dĂ©tachĂ© Ă  Langenargen. Le rĂ©giment participe aux expĂ©riences ’ Javelot ’1954 et devient rĂ©giment de reconnaissance de la 7e DMR. En mars 1955 il embarque Ă  Marseille pour l’AlgĂ©rie avec cette grande unitĂ© le 11 mars 1956. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 DĂ©barquĂ© en AlgĂ©rie le 1er Avril 1956 il stationne dans l’algĂ©rois Ă  l’Arba, Rovigo et Rivet et opĂšre en grande Kabylie puis dans le constantinois dans les secteurs de Kenchela et M’Sila. DĂ©signĂ© pour la force ’ A ’ son 3e escadron, dĂ©barque Ă  Port-Fouad en Egypte le 8 novembre 1956. Le reste du rĂ©giment embarquĂ© sur le SM Pasteur ’ le 9 novembre fait demi tour et revient Ă  Alger le 12. Jusquen 1959 le 3e RCA occupe le secteur de Maison-Blanche, Ain-Taya, l’Arba et Rovigo. En aoĂ»t 1959 il est dirigĂ© sur TĂ©bessa et opĂšre prĂšs du barrage Est Quartier Bekkarial jusqu’en 1961 puis occupe le secteur d’El-Ma-El-Abiod de 1961 Ă  1962. StationnĂ© ensuite entre Constantine et Oued-ZĂ©nati, le rĂ©giment embarque pour la France le 6 fĂ©vrier 1963 et rejoint Sissonne oĂč il est dissous le 28 fĂ©vrier 1963. Commandements ; CHEF DE CORPS du 3er RCA depuis la crĂ©ation, le 1er fĂ©vrier 1833 1833 1833 1835 1836 1841 1846 1852 1853 1860 1863 1864 1868 1870 1874 1880 1881 1887 1889 1895 1900 1903 1906 1910 1913 Colonel BOYER 1er fĂ©vrier Colonel RIGAUD Colonel CORREARD Colonel LANEAU Colonel NOLL Colonel de MIRBECK Colonel NEY de la MOSKOWA Colonel de MAZANGE de SAINT-ANDRE Colonel du BARAIL Colonel MARGUERITTE Colonel de MONTARBY Colonel de GALLIFFET Colonel FLOGNY Colonel GAUME Colonel de CUGNON d’ALINCOURT Colonel du BUQUOY Colonel BUFFET Colonel de FORSANZ Colonel LUGON Colonel SAINTE CHAPELLE Colonel GRELET Lt-colonel CLEMENCON Colonel ANDRIEU Colonel COSTET 1916 1918 1919 1921 1924 1925 1928 1931 1933 1938 1942 1943 1944 1945 1946 1951 1954 1956 1958 1959 1961 1962 Lt-colonel FAURE Colonel TOULAT Lt-colonel LEFEVRE + 2 dĂ©c. 1920 Colonel SCHERER Colonel PERROT Colonel HERCHET Lt-colonel ARGUEYROLLE Lt-colonel CHANOINE Lt-colonel PONCELET Lt-colonel FLIPO Lt-col de BAZELAIRE de BOUCHEPOM Lt-colonel MANCEAUX-DEMIAU Lt-colonel FOUCHET Lt-colonel GUIBERT Lt-colonel de VILLELE Lt-colonel de BATTISTI Lt-colonel des COURTILS Lt-colonel ARGOULD Lt-colonel BOQUET Lt-col Le CARBONNIER de la MORSANGLIERE Lt-colonel PICHON Chef d’Escadron HUET Ă  fĂ©vrier 63 4e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1839. Devise ’ MA VIE EST DANS L’ACTION ’ Filiation 1839 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1856 Dissous, Chasseurs de la Garde ImpĂ©riale 1867 4e rĂ©giment Chasseurs d’Afrique 1945 Dissous 1948 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Ă  partir du 4e Spahis Tunisiens 1959 Dissous 1959 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique dissolution du 9e RCA 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Miliana, 1842 / Tagum, 1843 / Isly, 1844 / Balaklava, 1854 / Alsace, 1914 / Uskub, 1918 / Mitrovitza, 1918 / Medjez-el Bab, 1942 / AFN, 1954 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre1914-18 avec deux palmes Croix de Guerre 1939-45 avec une palme Ordre serbe de Kar-Georges de 4e R avec glaive Croix de Guerre Serbe avec citation Ă  % de l’ArmĂ©e FourragĂšre Croix de Guerre 1914/18 Campagnes 1839-53 AlgĂ©rie // 1854-56 ArmĂ©e d’Orient // 1870 AlgĂ©rie // 1870-71 France // 1811-82 Sud oranais // 1882 Tunisie // 1914-18 Grande Guerre //1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1954-62 AlgĂ©rie. Insignes HĂ©raldique Insigne Ă©maillĂ© et ajourĂ©. A l’intĂ©rieur d’un croissant dorĂ© reprĂ©sentation d’une mosquĂ©e en lĂ©ger relief et argentĂ©e. Il s’agit de la grande mosquĂ©e de Tunis, la Djamma-ez-Zitouna MosquĂ©e de l’Olivier cĂ©lĂšbre pour son grand minaret de 44 mĂštres. Tunis Ă©tait ville de garnison du rĂ©giment. Sur le cĂŽtĂ© un petit Ă©cu Ă©maillĂ© rouge Ă  trois bands noires porte le chiffre ’4’’ Evolution Ecu Ă©maillĂ© bleu foncĂ© en piĂšce rapportĂ© et en lĂ©ger relief, un gantelet d’armure, tenant une masse d’arme ; en pointe, le chiffre ’4’’ jonquille encadrĂ© d’une bande rouge Ă  trois raies noires. En 1959 le 9e RCA, change de dĂ©nomination dans l’ordre de bataille et devient 4e RCA, mais il ne fut pas autorisĂ© Ă  reprendre son ancien Ă©cusson. La raison officielle invoquĂ©e Ă©tait que l’insigne du 4e reprĂ©sentait la mosquĂ©e de Tunis et que la Tunisie nouvellement indĂ©pendante Ă©tait le berceau grandissant de l’ALN. C’est donc l’insigne du 9e RCA qui fut repris le numĂ©ro ’4’’ se substituant au ’9’’ Historique succinct Le 4e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique est formĂ© le 3 dĂ©cembre 1839 par ordonnance royale du 31 aoĂ»t 1839 avec les 6emes escadrons des 2e et 3e RCA, et des dĂ©tachements de divers rĂ©giments de dragons et de lanciers. Jusqu’en 1841 il compte cinq escadrons français et un escadron de spahis indigĂšnes. PremiĂšres campagnes 1839-1871 L’ALGERIE ; Alors que les trois autres RCA sont affectĂ©s chacun Ă  l’une des trois provinces d’AlgĂ©rie, le 4e n’a pas de province d’affectation et passe de l’une Ă  l’autre suivant les besoins ; c’est le ’rĂ©giment voyageur ou nomade’’. Du constantinois au Maroc, il livre de nombreux combats au cours de la pacification du territoire et se fait remarquer tout particuliĂšrement Ă  Miliana 1842, Tagin1843 et Isly 1844 LA CRIMEE ; AffectĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient il embarque Ă  Arzew et dĂ©barque Ă  Gallipoli en juin 1854 ; combat Ă  Thrace puis Ă  Varna et embarque pour la CrimĂ©e oĂč il participe Ă  la mĂ©morable charge de Balaklava en octobre 1854 et Ă  la prise de SĂ©bastopol le 8 septembre 1855. Dissous le 5 avril en CrimĂ©e le 4e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique forme le rĂ©giment de chasseurs de la garde ImpĂ©riale. Il sera recréé en tant que 4e RCA le 1er avril 1867 en AlgĂ©rie Ă  Mostaganem Ă  six escadrons issus de trois autres les autres du 1er Hussards et du 4e Chasseurs. Le nouveau rĂ©giment participe aux colonnes du Sud AlgĂ©rien et des conflits marocains. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE 1870 – 1871 ; EmbarquĂ©s pour le France avec 4 escadrons, le rĂ©giment dĂ©barque Ă  Toulon. Le 4e RCA est affectĂ©e Ă  l’ArmĂ©e du Rhin. Les 5e et 6e escadron dĂ©barquĂ© en France le 29 dĂ©cembre forment avec deux autres escadrons du 2e RCA, le 2e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique et rejoignent l’armĂ©e de l’est. Le 1er septembre avec la division de chasseurs d’Afrique il participe Ă  la mortelle charge de Floing, prĂšs de Sedan. Les dĂ©bris du rĂ©giment rejoignent l’armĂ©e de la Loire et Ă  la fin de la guerre regagnent leur rĂ©giment reconstituĂ© en l’AlgĂ©rie. PĂ©riode 1871 – 1914 ReconstituĂ© Ă  Mascara en AlgĂ©rie le 15 octobre 1870, le 4e RCA, participe aux colonnes dans le Sud oranais et Ă  l’expĂ©dition de Grande Kabylie. En juillet 1882 il stationne en Tunisie, d’abord Ă  la Goulette puis Ă  Gabes et dans le sud tunisien avant de remonter vers le Nord par des dĂ©placements successifs par Le Kef, Souk-el-Djena, Sousse, Mammouba, enfin en 1885 il reprend garnison Ă  Tunis. De 1911 Ă  1912 le 2e escadron participe Ă  l’expĂ©dition du Maroc. En 1914, le 4e RCA stationne Ă  Tunis trois escadrons, Sousse un escadron et Bizerte dĂ©pĂŽt. La grande guerre 1914 – 1918 MobilisĂ© dĂ©but aoĂ»t 1914, le 4e RCA quitte Tunis le 4, et embarque Ă  Alger le 9 aoĂ»t 1914. En France, dirigĂ© sur le Doubs, il est affectĂ© Ă  la 44e Division d’Infanterie, se porte en Alsace le 16 aoĂ»t puis, le 22 se replie dans les Vosges et en Lorraine. En octobre il est dĂ©placĂ© en Artois Ă  Arras, dans les Flandres vers Amiens puis en novembre en Belgique. De retour en Artois il occupe jusqu’en septembre 1915 les secteurs de Mont-Saint-Eloi, Berthonval. A l’armĂ©e d’Orient Le rĂ©giment quitte le théùtre des opĂ©rations en mĂ©tropole pour ĂȘtre rattachĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient. Il embarque Ă  Marseille dĂ©but novembre et dĂ©barque en Salonique entre le 13 et 23 fĂ©vrier 1915 ; il sera rejoint un an plus tard par le 1er RCA avec qui il forme brigade. Ses actions en MacĂ©doine se dĂ©composent en sĂ©jours. Durant le premier sĂ©jour il mĂšne des opĂ©rations sur le Strouma en aoĂ»t et en Albanie d’octobre Ă  dĂ©cembre 1815. Le deuxiĂšme sĂ©jour en Thessalie en juin /juillet 1917. Un troisiĂšme sĂ©jour l’amĂšne en Vieille GrĂšce en aoĂ»t 1918 Un quatriĂšme sĂ©jour lui donnera l’occasion de se distinguer lors de l’offensive vers le Danube. Prise d’Uskub le 29 septembre 1918 puis Mitrovitza ; .Ses escadrons traversent ensuite la Serbie, le MontĂ©nĂ©gro, la Hongrie et arrivent en Roumanie en Novembre 1918. L’entre deux guerres 1919 – 1939 De fin janvier Ă  mars 1919 les escadrons du 4e RCA sont en Bessarabie, en Ukraine Ă  Odessa, en Turquie puis en Bulgarie. Laissant quelques Ă©lĂ©ments sur place le reste du rĂ©giment rentre Ă  Tunis le 12 septembre 1919 et se reforme. Il appartient maintenant Ă  la 4e brigade de cavalerie d’Afrique et passe alors sur le type de rĂ©giment partiellement motorisĂ© La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Pendant la campagne de 1939-1940 le rĂ©giment reste en Tunisie et rejoint la rĂ©gion de MĂ©denine, Tataouine, Ben-Gardane puis en juillet 1940 rentre Ă  Tunis La campagne de Tunisie ; Avec l’arrivĂ©e des troupes allemandes en Tunisie le 4e RCA reprend le combat. Il assure la dĂ©fense de Pont de Medjez-el-Bab le 19 et 20 novembre 1942 et participe aux combats au Djebel Mansour, El Aroussa le 18 dĂ©cembre 1942 et Siliana le 20 janvier 1943. Les troupes allemandes ayant Ă©tĂ© rejetĂ© Ă  la mer il rentre en mai Ă  Tunis et Ă  Sousse avant d’ĂȘtre dirigĂ© sur le Maroc pour s’y rĂ©organiser. TransformĂ© en rĂ©giment de chars Ă  Casablanca, il est affectĂ© Ă  la 3e Division BlindĂ©e. AprĂšs la dissolution de cette grande unitĂ©, le 4e RCA s’installe Ă  MeknĂšs et devient le 1er septembre ’ Centre d’Instruction de l’Arme BlindĂ©e de l’armĂ©e B ’. Le CIAB 1er ArmĂ©e quitte MeknĂšs le 10 novembre 1944, embarque Ă  Mers-el-KĂ©bir pour la France oĂč il stationne Ă  Besançon le 27 novembre 1944 puis Ă  Saverne du 22 avril au 15 novembre 1945 avant d’ĂȘtre dissous. L’aprĂšs guerre Pour la troisiĂšme fois, le 4e RCA est recréé en Tunis le 1er avril 1948. Il tient garnison Ă  Sfax, Gabes, Zarzis puis Mareth. En 1952, il est regroupĂ© Ă  Gabes et participe aux opĂ©rations de maintien de l’ordre en Tunisie. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 Le 2 aoĂ»t 1958 il embarque pour l’AlgĂ©rie et dĂ©barque Ă  Bougie et fait mouvement sur SĂ©tif oĂč ses escadrons opĂšrent dans les secteurs du Hodna-Est, d’El-Keur et de Kerrata. Le rĂ©giment est dissous le 31 janvier 1959 et ses escadrons sont versĂ©s au 4e et 18e Chasseurs Ă  cheval et au 29e Dragon. Le 1er avril 1959 le 9e RCA prend le numĂ©ro 4, il occupe le secteur de Batna et ses escadrons sont dispersĂ©s entre Arris, Timgad, Foum-Toub, Laveran, Chemora, Corneille. A partir d’avril 1961 et jusqu’en aoĂ»t 1962, il stationne sur le barrage Est dans le secteur de la Medjerda. RepliĂ© sur AĂźn-Seymour, il embarque pour la France oĂč il est dissous le 15 novembre 1962. Son Ă©tendard et ses traditions sont conservĂ©s par le 4e chasseurs en garnison Ă  la Valbonne puis Gap. Commandement ; CHEF DE CORPS du 4er RCA depuis le 3 dĂ©cembre 1839 1839 1842 1846 1851 1852 1855 1867 1869 1871 1873 1883 1887 1895 1897 1900 1907 1914 1914 1917 Colonel MARTIN de BOURGON Colonel TARTAS Colonel DUPUCH de FELETZ Colonel de GOUSSENCOURT Colonel COSTE de CHAMPERON Colonel de CAUVIGNY Col. CHAMPION DUBOIS de NANSOUTY Colonel de QUELEN Colonel BONVOUST Colonel INNOCENTI Colonel LETENNEUR Colonel COURTIEL Lt-colonel du PUCH Lt-colonel MICHEL WALON Lt-colonel BERNARD Lt-colonel de BUYER Lt-colonel GUDIN de VALLERIN Lt-colonel BARDI de FOURTOU Lt-colonel DUGUE-MARC CARTHY 1919 1919 1926 1928 1931 1934 1937 1940 1941 1943 1943 1944 1948 1948 1950 1953 1957 1959 1961 Lt-colonel LABAUVE Lt-colonel de CLAVIERE Lt-colonel D’AUMALE Colonel VICQ Lt-colonel de CALONNE d’AVESMES Lt-colonel MARCHAL Lt-colonel QUESNEL Lt-colonel HALLIER Lt-col de COURTIEULX de BEAUMONT Lt-col JOUSSEAUME de la BRETESCHE Colonel de TRUCHIS de VARENNES Lt-colonel de VANDIERE de VITRAC Colonel NICOLE Lt-colonel MOISSENET Lt-colonel ROUMIANTSOFF Lt-colonel BLANC Lt-colonel L’ELEU de la SIMONE Lt-colonel RENOULT 1er avril 1959 Lt-colonel BOUILLAS au 15 mars 1962 5e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1887. Devise ’ SAVOIR-VOULOIR ’ Filiation 1887 5e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Maroc, 1908 / La Marne, 1914 / Levant, 1920-21 / Djebel-Zaghouan, 1943 / Toulon, 1944 / Danube, 1945 / AFN, 1954 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre1914-18 avec une Ă©toile vermeil Croix de Guerre 1939-45 avec deux palmes FourragĂšre Croix de Guerre 1914/18 Insignes HĂ©raldique Insigne créé avant 1939 par Drago. Dans un fer Ă  cheval, la place du gouvernement d’Alger avec la grande mosquĂ©e Djemaa KĂ©bir ; en fond de dĂ©cor le cap Matifou qui ferme la baie d’Alger ; une chĂ©chia rouge de la subdivision d’arme Ă  trois raies noires et son gland, la pince de fer porte le chiffre ’5’’ ; le fer Ă  cheval Ă©voque le groupe d’escadrons montĂ©s, l’automitrailleuse le groupe d’escadron motorisĂ©. Evolution Insigne en mĂ©tal argentĂ© mat. A l’intĂ©rieur d’un chiffre ’5’’ un lion brochant sur une silhouette de char, gravĂ© d’un large trait, le fond de l’insigne est gĂ©nĂ©ralement sablĂ©. Le lion des armes de Chamborant, rappelle que le 5e RCA Ă  Ă©tĂ© crĂ©e en 1887 avec trois escadrons du 2 e Hussard hussards de Chamborant. De surcroit en 1943, quand le 5e RCA a Ă©tĂ© incorporĂ© dans la 1e Division BlindĂ©e, avec laquelle il allait participer Ă  la libĂ©ration plusieurs de ses officiers, et en particulier le colonel, venaient des 2 e hussards et avaient rejoint l’AFN Ă  travers l’Espagne aprĂšs occupation de la zone libre et la dissolution de leur rĂ©giment. Cet insigne a Ă©tĂ© conçu en 1944 par jean Brune, Ă©crivain et peintre algĂ©rois qui fut aussi chef de char du commandant de Menditte Campagnes 1895-96 Madagascar // 1900-01 Chine //1908-12 Maroc //1914-18 Grande Guerre // 1920-1921 Levant //1942-43 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne // 1954-62 AlgĂ©rie. Historique succinct Le 5e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est créé le 1er octobre, loi du 25 juillet 1887. Il est formĂ© de trois escadrons du 2e Hussard et par un escadron le 6e des 1er et 3e RCA. Jusqu’en octobre 1892 il stationne en AlgĂ©rie Ă  Alger PC, OrlĂ©anville deux escadrons et Miliana un escadron. PremiĂšres campagnes 1893-1914 ; Divers Ă©lĂ©ments du rĂ©giment participent aux expĂ©ditions d’outre-mer ; - Un peloton Ă  Madagascar 1895 – 1896 - Le 2e escadron en Chine 1900 – 1901 - Le 1er Escadron en 1908 au Maroc - Le succĂšs dans de nombreuses opĂ©rations et les combats victorieux d’AĂźn el Koum et de R’Fakhas le 29 fĂ©vrier 1908 permettent au rĂ©giment d’inscrire ’ Maroc 1908 ’ dur l’étendard. Cet escadron rentre Ă  Alger en 1912 - Le 2e escadron Ă  son tour prendra part aux opĂ©rations au Maroc Le rĂ©giment reprend garnison Ă  Alger, un escadron est dĂ©tachĂ© Ă  Aumale de dĂ©cembre 1908 Ă  avril 1913, puis les 3 e et 4 e escadrons s’installent Ă  Blida La grande guerre 1914 – 1918 EmbarquĂ© pour la France le 4 aoĂ»t 1914 le rĂ©giment prend part, d’aoĂ»t Ă  dĂ©cembre aux batailles de Charleroi, de la Marne et de l’Yser. En 1915 il combat en Argonne, sur la Somme, en Champagne et en Lorraine en novembre et dĂ©cembre. En 1916 il est en Alsace avec la 10 Division de Cavalerie. En septembre 1916, il se scinde en deux groupes d’escadrons. Le premier reste en France oĂč il est affectĂ© Ă  la division marocaine jusqu’en janvier1919, le second composĂ© du 3e et 4e escadron avec la 76e division d’Infanterie est affectĂ© Ă  l’ArmĂ©e d’Orient et opĂšre dans les Balkans. Le 3e escadron sera dissous en aoĂ»t 1918 et le 4e en 1919. Le 5e escadron aprĂšs avoir combattu au sein de la 3e brigade marocaine dans les Vosges et en Artois quitte le théùtre d’opĂ©rations pour rejoindre l’ArmĂ©e d’Orient en septembre 1916 L’entre deux guerres 1919 – 1939 AprĂšs quelques semaines d’occupation en Allemagne le 1er groupe d’escadrons s’installe Ă  Morhange et entre dans la composition du 2e RĂ©giment Mixte de Marche de Cavalerie du Levant RMMCL partant pour la Galicie. Les 3e et 4e escadrons recréé le 14 aoĂ»t 1919 au sein du RMMCL opĂšrent en Syrie de juin 1920 Ă  1923. Ces quatre escadrons ont permis d’inscrire ’ Levant’’ sur l’étendard du rĂ©giment. ReconstituĂ© en AlgĂ©rie le 1er mars 1921 il tient garnison Ă  Alger. En 1925 il participe aux opĂ©rations du Rif marocain. A partir du 1er octobre le 5e RCA est semi-motorisĂ©, le 1er groupe motorisĂ© reste Ă  Alger au quartier Marguerite, le second groupe Ă  cheval, s’installe Ă  Maison-CarrĂ©e La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 1939- 1940 ; Le groupe d’escadrons motorisĂ© devient le 1er mars 1940 le 181 GRD I et s’installe sur la frontiĂšre du Maroc espagnol. Le groupe d’escadrons Ă  cheval forme avec le 1er rĂ©giment de spahis algĂ©rien une brigade de rĂ©serve gĂ©nĂ©rale qui jusqu’au 16 aoĂ»t 1940 stationne au camp du Lido prĂšs de Fort de l’EAU. Le 28 octobre 1940 l’escadron motocycliste du 1er escadron part en ReconstituĂ© le 1er novembre 1940 le rĂ©giment est entiĂšrement motorisĂ©. La garde d’honneur du gĂ©nĂ©ral Weygand lui est rattachĂ©e. La campagne de Tunisie ; Un dĂ©tachement de marche 1er et 3e escadron part pour la Tunisie avec la brigade lĂ©gĂšre mĂ©canique, combat sur l’axe Sbiba-Sbeitla et opĂšre dans la rĂ©gion Pichon-Kairouan fin 1942. En avril et mai 1943 il participe aux combats de Pont du Fahs, Bir-Halima dans le Djebel Zaghouan. Puis aprĂšs le dĂ©filĂ© de la victoire Ă  Tunis rentre Ă  Alger. LibĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne RĂ©organisĂ© en 1943 le 5e RCA devient l’un des rĂ©giments de char de la 1er DB ; A partir d’octobre 1943 le rĂ©giment perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et part s’entraĂźner dans l’oranais du 26 octobre 1943 au 20 mai 1944 avant de s’installer en zone d’attente ArĂ©a Ă  Assi-Ben-Okba. le 6 juin 1946. EmbarquĂ© Ă  Mers-el-Kebir et Oran Ă  partir du 8 aoĂ»t, il dĂ©barque dans la baie de Sainte-Maxime entre le 16 et 18 aoĂ»t. AffectĂ© au ’ command-combat n° 2’de la 1er DB. Le rĂ©giment participe Ă  la libĂ©ration de Toulon le 24 aoĂ»t 1944 puis remonte la vallĂ©e du RhĂŽne et de la SaĂŽne, libĂšre Givry le 5 septembre combat dans les Vosges, la Chapelle Ronchamp le 29 septembre. Il entre en Alsace le 18 novembre et mĂšne de durs combats dans les citĂ©s ouvriĂšres Ă  l’Ouest de Mulhouse en janvier 1945. Le 5e RCA franchit le Rhin Ă  Mannheim le 6 avril traverse Baden-Baden 12 avril Tuttlingen ’21 avril, le Danube, Ulm, Biberach 13 avril Kempten 29 avril. AprĂšs l’Armistice il va s’installer Ă  Spire et dans sa rĂ©gion en occupation. Il stationne ensuite dans la rĂ©gion de Mayence et de Kreuznach du 14 juillet au 8 octobre 1945 L’aprĂšs guerre RamenĂ© en France avec la 1er DB, le 5e RCA est Ă  Nantes du 25 octobre 1945 au 12 mai 1946. Les 2e et 3e escadrons passent au 2e rĂ©giment de Hussards, les chars sont versĂ©s au 2 e cuirassier. Le reste du rĂ©giment, sans matĂ©riel retourne en AlgĂ©rie. DĂ©barquĂ© Ă  Alger entre le 24 et 31 mai, le rĂ©giment est reconstituĂ© avec l’apport du 1er RĂ©giment de Chasseurs d’Afrique de RĂ©serve RCAR et des Ă©lĂ©ments du 5e RCA qui retrouve ses cantonnements du quartier Marguerite Ă  Mustapha qu’il quitte en avril 1949 pour Maison-CarrĂ©e et le camp du LIDO. Du 22 juin au 15 dĂ©cembre 1954 un groupe lĂ©ger d’une cinquantaine d’hommes opĂšre en Tunisie. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 A partir de novembre 1954, le rĂ©giment participe aux opĂ©rations de maintien de l’ordre dans l’algĂ©rois, rĂ©gion de Blida, Souma, Marengo, puis dans le massif des AurĂšs, en Oranie et en Kabylie. En 1957 le 5e RCA, s’installe dans le Sersou au sud du massif de l’Oursenis PC Ă  Bourbaki. En aoĂ»t 1958, il tient le secteur de Teniet-el-Haad ZOA avec ses unitĂ©s Ă  Teniet, Marbot, Boubaki et Les CĂ©dres. En mars et avril 1958 certains Ă©lĂ©ments son dĂ©placĂ©s Ă  Alger avec une mission particuliĂšre celle d’assurer le maintien de l’ordre ? Le rĂ©giment s’installe ensuite dans la vallĂ©e du ChĂ©lif, le long de la route Alger-Orleansville Kherba, Oued-Fodda, Rouina. Le 21 septembre 1962 le 3e escadron relĂšve Ă  Affreville le 28e Dragon dissous. RegroupĂ© Ă  OrlĂ©ansville en fĂ©vrier 1963 le 5e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est dissous. Commandement CHEF DE CORPS du 5er RCA depuis la crĂ©ation le 1er octobre 1887 1887 1889 1891 1893 1898 1900 1903 1906 1900 1913 1917 1920 1921 1923 1926 1928 1932 1933 Colonel de GIRARDIN Colonel de BUTLER Colonel KIRGENER de PLANTA Colonel de POMMAYRAC Lt-colonel NUSSARD Lt-colonel CONNEAU Lt-colonel de CONTADES-GIZEUX Colonel CHEVILLOTTE Lt-colonel CLOZET Lt-colonel THIERRY d’ARGENLIEU Lt-colonel CHALANQUI-BEURET Colonel DUPERTUIS Colonel JOUIN Colonel de BONNEFOY Colonel LOBEZ Colonel HERCHET Colonel GAILLARD Colonel MARTIN GALLEVIER de MIERRY 1937 1940 1941 1943 1944 1944 1945 1946 1948 1949 1950 1952 1954 1956 1958 1959 1962 1962 Colonel DURAND Lt-colonel de BARDIES-MONTFA Colonel SIMON Lt-col DESAZARS de MONTGAILHARD Colonel KIENTZ Lt-colonel GROUT de BEAUFORT Lt-colonel DODELIER Colonel de BRETERECHE de MENDITTE Lt-colonel JOURDIER Lt-colonel DELARUE Lt-colonel GELIOT Lt-colonel RIBES Lt-colonel COURTOIS + 14 mai 1954 Colonel HARGOUS Colonel MENIERE de SCHACKEN Colonel JULIEN Colonel JEANNEROD Lt-colonel DESCHAMD 6e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1887. Devise ’ TOUJOURS RENAÎT ’ Filiation 1887 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1922 Dissous 1941 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1941 Dissous 1945 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1962 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Casablanca, 1908 / Bou-Denib, 1908 / L’Yser, 1914 / MeziĂ©res, 1918 / Belfort, 1944 / Stuttgart, 1945 / AFN, 1956 -1962 DĂ©corations Croix de Guerre 1939-45 avec palme Campagnes 1895- 96 Madagascar // 1900-01 Chine // 1908-12 Maroc //1914-18 Grande Guerre // 1941 Levant // 19441945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne// 1956-62 AlgĂ©rie. Insignes HĂ©raldique Le premier insigne rĂ©alisĂ© en 1941 s’inspire de celui du 8e groupe d’automitrailleuse dont une partie du personnel est issu. Une gazelle bondissante rivalise de vitesse avec une automitrailleuse violette couleur distinctive des troupes du Levant Ă  l’intĂ©rieur d’un croissant bleu. Evolution En 1944 le rĂ©giment adopte un nouvel insigne. Insigne en mĂ©tal argentĂ© peint ou Ă©maillĂ©, Ă©cu argentĂ© ; en pointe. Le chiffre ’6’’ argentĂ© se dĂ©tachant sur fond rouge sur lequel se dĂ©tachent trois bandes noires de la chĂ©chia des chasseurs d’Afrique ; au centre s’élevant d’un brasier Ă  5 ou 7 flammes suivant les modĂšles un phĂ©nix noir. Le choix de ce motif central illustre la devise du rĂ©giment ’’ Toujours renait ’ et fait allusion aux dissolutions et reconstitutions successives du rĂ©giment, chaque fois que la guerre l’exigeait. Historique succinct Le 6e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est créé le er octobre, loi du 25 juillet 1887. En AlgĂ©rie Ă  Mascara. Il est formĂ© de trois escadrons du 4e hussard et par un escadron le 6e des 2er et 4e RCA. PremiĂšres campagnes Le 6e RCA opĂšre dans le Sud oranais mais envoie des dĂ©tachements Ă  Madagascar 1895 – 1896, en Chine 1900 – 1901, au Maroc 1908 – 1912. En 1914 il stationne Ă  Mascara PC Oran et Sidi-Bel-AbbĂšs. La grande guerre 1914 – 1918 EmbarquĂ© pour la France le 6 aoĂ»t 1914 le rĂ©giment dĂ©barque Ă  SĂšte et rejoint la 37e Division d’Infanterie avec laquelle il combat en Belgique Dinan, Guise puis en France se repliant jusqu’à la Marne Ă  Montmirail. En septembre, octobre 1915 il se bat vers Reims et sur l’Yser en novembre. De juin 1915 Ă  aoĂ»t 1916 il forme la cavalerie de lu 38e CA, puis il prend le service aux tranchĂ©es dans la rĂ©gion de Reims de la Pompelle et des Marquises . En dĂ©cembre 1916 le rĂ©giment est dispersĂ© deux de ses escadrons dĂ©tachĂ©s auprĂšs de la 56e DI regagne le Constantinois en AlgĂ©rie. Ils reprendront le combat en mĂ©tropole Ă  leur retour en avril 1917 avec le 34e CA leur nouvelle affectation. Les autres escadrons restant en mĂ©tropole sont l’un Ă  Verdun avec la 67e Division d’Infanterie, le second, le 4e escadron, en haute Alsace. A partir d’aoĂ»t 1917 le 6e RCA se scinde en deux groupes d’escadrons. Le 1er groupe est affectĂ© Ă  la 38 DI et le 2e Ă  la 97 DI ; ce dernier groupe opĂšre vers Saint-Mihiel en liaison avec l’armĂ©e amĂ©ricaine, libĂšre MĂ©ziĂšres le 9 novembre 1918 et Sedan le 10 novembre puis marche sur le Rhin et atteint Worms et Mayence en Allemagne. Fin janvier 1919 les deux groupes d’escadrons jusqu’à lors sĂ©parĂ©s reconstituent le 6e RCA et de fĂ©vrier Ă  octobre 1919 sont positionner en garde de la tĂȘte de pont Ă  Kehl. RentrĂ© en AlgĂ©rie le 20 octobre 1919, le rĂ©giment retrouve ses garnisons de Mascara, Oran, OrlĂšansville, change de dĂ©nomination et devient 2e RCA. DeuxiĂšme crĂ©ation Le 1er RĂ©giment de dĂ©couverte et combat 1er RDC est formĂ© le 10 dĂ©cembre 1940 Ă  Beyrouth Levant avec deux escadrons du 8e GEAM et d’une compagnie du 63e complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments du 68e BCC. Cet amalgame d’unitĂ©s prend la dĂ©nomination de 6e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique le 1er janvier 1941. Aux cours de la campagne contre les forces Anglos-gaullistes du 8 au 12 juillet les escadrons sont engagĂ©s dans des reconnaissances et des actions de retardement dans les secteurs du littoral entre Tyr et SaĂŻda 8 au 14 juin, dans le Chouf 18 au 30 juin l’Anti-Liban 1er au 13 juin, la Kekaa, la rĂ©gion d’Homs Ă  Damour et Ă  Ralda. Ses pertes s’élĂšvent Ă  31 tuĂ©s dont trois officiers. RegroupĂ© Ă  Beyrouth, le 6e RCA rentre en France le 19 septembre. StationnĂ© au camp de Gers prĂšs de Tarbes, oĂč il reçoit des personnel du 7e RCA dissous et va s’installer Ă  Issoire oĂč il devient le 6e Groupe d’Escadrons Autonome de Chasseurs d’Afrique GEACA le 1er novembre 1941. En dĂ©cembre 1942 Il rejoint Maison-CarrĂ©e en AlgĂ©rie puis est dirigĂ© sur le Maroc. En garnison Ă  TAZA le 6e GEACA se reconstitue et reprend sa dĂ©nomination de 6e RCA le 1er fĂ©vrier 1943. En octobre, il perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et devient l’un des rĂ©giments de la 5e Division BlindĂ©e puis se dĂ©double pour former le 6e Cuirassiers. AprĂšs une pĂ©riode de formation le rĂ©giment passe en AlgĂ©rie et rejoint la zone d’attente d’Assi-Ben-Okba. LibĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne EmbarquĂ© Ă  partir du 13 septembre il dĂ©barque le 23 septembre Ă  Saint-Tropez. AffectĂ© au ’ combat-command n° 6 ’ de la 5e il fait mouvement sur la Haute –SaĂŽne, combat Ă  Gray et Vesoul puis dĂ©bouche dans la trouĂ©e de Belfort le 17 novembre, libĂšre la ville et se porte sur la Haute-Alsace oĂč il combat Ă  Dannemarie, Aspach, Thann. Du 25 janvier au 5 fĂ©vrier 1945 il participe Ă  la rĂ©duction de la poche de Colmar, nettoie la forĂȘt d’Haguenau en mars 1945 puis franchit la Lauter, traverse la ligne Siegfried et la forĂȘt de Bienrwakl. OpĂ©rant sur la rive droite du Rhin en pays de Bade, Ă  travers la forĂȘt noire et le Wurtemberg le 6e RCA s’empare de Stuttgart le 21 avril, traverse le Neckar, le Danube, s’empare de Tuttlingen le 26 avril 1945 et arrive sur les bords du lac de Constance. Les pertes au cours de ces campagnes s’élĂšvent Ă  104 tuĂ©s dont neuf officiers. L’aprĂšs guerre Le 6e RCA participe Ă  l’occupation de l’Allemagne avec le GR n° 5. De mai 1945 Ă  avril 1946, il est successivement Ă  Biberach, Saint-Wendel, Spire puis Lachen Ă  partir de mai 1948 jusqu’à 1956. La guerre d’AlgĂ©rie 1954- 1962 EmbarquĂ© Ă  Marseille le 12 avril 1956 avec la 5e brigade de Cavalerie, le 6e RCA dĂ©barque Ă  Oran pour participer aux opĂ©rations en AlgĂ©rie. D’abord stationnĂ© Ă  Tipaza puis Ă  Mostaganem, il pacifie le massif Dahra mars 1957-1958, surveille l’Ouarsenis oranais PC Ă  Renault puis prend en charge le secteur d’Inkermann. En septembre 1961 il reçoit cinq escadrons du 9e RCA dissous. En mars 1962 il assure le maintien de l’ordre Ă  Mostaganem. RĂ©organisĂ© en juin et rĂ©duit Ă  un ECS et cinq escadrons ; il rejoint fin aoĂ»t Oran oĂč la majoritĂ© de ses effectifs sont ventilĂ©s dans divers corps. Son organe liquidateur embarque le 4 septembre pour la mĂ©tropole oĂč le rĂ©giment est dissous Ă  Sissonne le 30 septembre 1963. Commandement ; CHEF DE CORPS du 6e RCA depuis la crĂ©ation le 1er octobre 1887 1887 1890 1896 1898 1901 1906 1913 1913 1917 1919 1920 1940 1941 1941 1941 Lt-colonel POULLEAU Colonel d’HARANGUIER de QUINCEROT Colonel d’AUTEL Colonel VILLIERS Colonel de GERUS Lt-colonel LEVE Lt-colonel JOUINOT—GAMBETTA Lt-colonel FRANCOLILI Colonel BREZET Lt-colonel de BENOIT Colonel TOULAT Lt-colonel AMANRICH dĂ©c. 1940 Chef d’Escadrons de VIREL Chef d’Escadrons MARION Lt-colonel LEHR 1er nov 1941 1942 1943 1943 1945 1947 1948 1951 1953 1955 1956 1957 1958 1959 1961 Chef d’Escadrons de LABARTHE Chef d’Escadrons RENAUDEAU d’ARC Colonel CHARUIT 1er fĂ©vrier Lt-colonel RENAUDEAU d’ARC Lt-colonel DUDOGNON Lt-colonel DIVARY Colonel de POUILLY Colonel SABLON du CORAIL Lt-colonel ARNOULT Lt-colonel MAUCHE Chef d’Escadrons Le MASSON Lt-colonel HENNION Lt-colonel DETURBET Lt-colonel LALO Lt-colonel NIELLY au 30 sep 62 7e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1914. Devise ’ PAR NOUS LA FRANCE RENAÎTRA ’ Filiation 1914 2e rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique 1915 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1916 Dissous 1941 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1941 Dissous 1943 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique reformĂ© Ă  partir des chantiers de jeunesse 1947 Dissous 1948 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 7e rĂ©giment de Chasseurs 1964 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Garigliano, 1944 / Toulon, 1944 / Wurtemberg, 1945 Ces inscriptions ont Ă©tĂ© reportĂ©es sur l’étendard du 7e RĂ©giment de Chasseurs DĂ©corations Croix de Guerre 1939-45 avec trois palmes FourragĂšre Croix de Guerre 1939-45 Campagnes 1914-16 Grande Guerre //1941 Levant // 1943-1944 Italie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne. Insignes HĂ©raldiques Premier modĂšle RĂ©alisĂ©e artisanalement en Syrie en 1941, l’insigne prĂ©sente une tĂȘte de bĂ©douin coiffĂ©e du keffieh dans un cor de chasse ; la tĂȘte du bĂ©douin est empruntĂ©e Ă  l’insigne du 8e escadron d’AMC ; ayant servi Ă  former le nouveau rĂ©giment. Evolution DeuxiĂšme modĂšle en 1943. Ecu dorĂ© Ă  fond bleu. Au centre les symboles de l’Afrique Française du Nord française et musulmane ; Ă©toile chĂ©rifienne, croissant, main de Fatima et coq gaulois. Inscription ’ 7e RCA ’ sur fond bleu qui a remplacĂ© l’inscription ’ chantier jeunesse ’ du deuxiĂšme modĂšle initial. Le coq est rouge, le croissant et l’étoile main de Fatma dorĂ©e. En pointe la devise ’ Par nous la France renaĂźtra ’ TroisiĂšme modĂšle e 1954 Insigne argentĂ© et Ă©maillĂ©. Ecu de type suisse, tranchĂ© bleu clair et jonquille. Au centre, deux sabres entrecroisĂ©s, en pointe-le chiffre ’ 7 ’, brochant sur les deux sabres, en piĂšce rapportĂ©e et en relief, un heaume empanachĂ©. Historique succinct Le rĂ©giment de marche du colonel de Sazilly formĂ© le 23 octobre 1914 et rattachĂ© Ă  la 1er Division de Cavalerie devient le 3e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique avril 1915 Ă  CompiĂšgne. Il compte trois escadrons et combat sur le front de France avec la 37e DI. Devenu 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 2 aoĂ»t 1915 il forme brigade avec le 2e RSA. Il participe aux combats menĂ© sur l’Oise Ă  Offremont et dans les Vosges. Alors qu’il faisait partie de la 1Ăšre brigade de Chasseurs d’Afrique, le rĂ©giment est dissous le 5 janvier 1816 et ses escadrons versĂ©s aux deux autres rĂ©giments de la brigade les 2e et 5e RCA. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 L’armĂ©e d’Armistice au Le Levant ; 2e crĂ©ation Le 2e rĂ©giment mĂ©canique de dĂ©couverte et de combat formĂ© le 1er janvier 1941 en Syrie stationne Ă  Damas et Abla oĂč il prend la dĂ©nomination de 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 1er fĂ©vrier 1941. Du 8 juin au 22 juin 1941, il prend part aux opĂ©rations contre les forces Anglos-gaulliste raid sur Kuneitra le 16 juin, bataille de Damas-MezzĂ© le 20 juin. RapatriĂ© en France, le 7e RCA s’installe au camp de Gers prĂšs de Tarbes oĂč il est dissous et forme le 2e escadron du 6e RCA. La libĂ©ration de la France ; 3e crĂ©ation Le groupe autonome de chasseurs de chars formĂ© Ă  partir de fĂ©vrier 1943 avec des Ă©lĂ©ments de la jeunesse d’Afrique du Nord de la classe 1943 devient le 1er rĂ©giment de Chasseurs de Chars le 1er mars 1943. StationnĂ© Ă  Ben-Chicao, prĂšs de MĂ©dĂ©a, il est rebaptisĂ© 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 1er avril 1943. DĂšs sa perception du matĂ©riel amĂ©ricain il se dĂ©place dans le Sud oranais Ă  Mercier-Lacombe oĂč il parfait son entraĂźnement. D’abord incorporĂ© Ă  la 1er il devient unitĂ© de rĂ©serve gĂ©nĂ©rale et sera adaptĂ© Ă  la 3e Division d’Infanterie AlgĂ©rienne pendant presque toutes les opĂ©rations de 1944 – 1945. La campagne d’Italie ; EmbarquĂ© Ă  Arzew Ă  partir du 27 dĂ©cembre 1943, il dĂ©barque Ă  Naples et Brindisi le 1er janvier 1944. Il combat sur le sol italien au sein du corps expĂ©ditionnaire français et s’illustre au BelvĂ©dĂšre, dans la plaine de San-Elia Ă  Cassino. En mai 1944, Ă  la bataille du Garigliano, il participe Ă  cette importante victoire qui ouvre au et aux alliĂ©s, la route de Rome et de Sienne. Castelfore, Esperia, Pico, Radicof sont autant de victoire au crĂ©dit du 7e RCA. RegroupĂ© Ă  Tarente le 22 juillet, AffectĂ© Ă  l’ArmĂ©e ’ B ’ du gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny il embarque le 10 aoĂ»t 1944 pour la France. La libĂ©ration de la France ; Le 17 aoĂ»t 1944 l’EHR les 2e et 4e escadrons dĂ©barquent Ă  Saint-Tropez, le 1er escadron Ă  Cavalaire le 21 aoĂ»t, le 3e escadron Ă  Marseille le 20 septembre. Il est tout de suite engagĂ© et participe Ă  la libĂ©ration de la Provence. Par les Alpes libĂšre Bourg-Saint-Maurice le 2 septembre, traverse le Jura, les Vosges, et entre en Alsace. En janvier 1945 il assure la dĂ©fense de Strasbourg puis combat Ă  Kilstett et Oberhoffen le 15 mars. La campagne d’Allemagne ; Le 30 mars aprĂšs la rupture de la ligne Siegfreid le 7e RCA entre en Allemagne, s’empare de Spire, traverse le Wurtemberg, combat Ă  Rastat et Stuttgart le 21 avril. Il participe ensuite Ă  l’occupation de l’Allemagne de mai 1945 Ă  dĂ©cembre 1947 ; d’abord Ă  Herrenberg en 1945 puis en RhĂ©nanie Ă  Alzey et Dalsheim en mai 1956. Le 2 septembre 1946 deux escadrons sont dĂ©tachĂ©s Ă  Berlin. Le 7e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique est dissous Ă  Berlin le 15 dĂ©cembre 1947. L’aprĂšs guerre 4e crĂ©ation Le 7e RCA est reconstituĂ© le 1er aoĂ»t 1848. RĂ©giment de chasseurs de chars il est affectĂ© Ă  la 3e Division d’Infanterie puis au 1e CA en fĂ©vrier 1947. Ses garnisons successives seront Primasens en 1948, TrĂšves en octobre 1948, Coblence en aoĂ»t 1951, Marburg en octobre 1955 puis Friedrichshafen en novembre 1956. En fĂ©vrier 1960 il est affectĂ© Ă  la 13e Brigade MĂ©canisĂ©e de Constance et devient alors le 7e rĂ©giment de chasseurs Ă  Friedrichshafen. Commandement ; CHEF DE CORPS du 7er RCA depuis le 23 octobre 1914 1914 1915 1941 194 3 1945 194 6 194 8 194 9 Colonel de SAZILLY octobre Colonel SOULE Lt-colonel Le COURTEULX de CAUMONT Lt-colonel VAN HECKE Lt-colonel de VANDIERE de VITRAC Lt-colonel de CARMEJANE Chef d’Escadrons MAYEUX Lt-colonel ROUVILLOIS 1952 1954 1957 1959 1962 Lt-colonel SEGUINEAU de PREVAL Lt-colonel GASQ Lt-colonel de la FERTE SENECTERE Lt-colonel CHEVALIER Lt-colonel DUFAURE du CITRES au 31 mai 1963 8e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1915 Filiation 1915 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1917 Dissous 1941 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1941 8e rĂ©giment interarmes de Bizerte 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Garigliano, 1944 / HyĂšres, 1944 / Vosges, 1944 DĂ©corations Croix de Guerre 1914-1918 avec Ă©toile d’argent Croix de Guerre 1939-45 avec deux palmes FourragĂšre Croix de Guerre 1939-45 Campagnes 1915-17 Grande Guerre // 1942-43 Tunisie // 1943-1944 Italie // 1944-1945 LibĂ©ration 1945 Allemagne.// 1957 – 60 AlgĂ©rie Insignes HĂ©raldique. TĂȘte de rhinocĂ©ros Ă©voquant le Soudan, premier lieu de stationnement, sur une ancre coloniale pour les renforts coloniaux reçu par le rĂ©giment, Ă  l’intĂ©rieur d’un Ă©trier rappelant la cavalerie et la premiĂšre existence du 8e RMCA de 1915 Ă 1917. Le premier insigne rĂ©alisĂ© en 1941 reprĂ©sente le rhinocĂ©ros d’Asie Ă  une seule corne, une deuxiĂšme corne sera ajoutĂ©e aprĂšs guerre. Evolution Le modĂšle de 1947 rĂ©alisĂ© par Drago prĂ©sente l’ancre inclinĂ©e, le rhinocĂ©ros porte une deuxiĂšme corne. L’insigne ci-contre Ă  ancre inclinĂ©e ayant dĂ©plu aux anciens de 1954. Drago rĂ©alisait un nouvel insigne reprenant le premier modĂšle mais conservant la deuxiĂšme corne qui a Ă©tĂ© raccourcie. Historique succinct En fĂ©vrier 1915 se forme en AlgĂ©rie Ă  Oran et Philippeville un rĂ©giment de Marche de Chasseurs d’Afrique avec des escadrons prĂ©levĂ©s sur les dĂ©pĂŽt des 3e, 4e, 5e et 6e RCA. CrĂ©e officiellement le 25 fĂ©vrier, le RCMA embarque pour le front d’Orient le 15 mars 1915. A l’armĂ©e d’Orient Les quatre escadrons sont regroupĂ©s en Egypte au camp de Zahira puis Ă  Victoria collĂšge, prĂšs d’Alexandrie. Seule une section de mitrailleuse participe avec le 6e RMIC Ă  l’expĂ©dition des Dardanelles en avril et mai 1915. Le 17 aoĂ»t 1915, le RMCA prend la dĂ©nomination de 8e rĂ©giment de marche de chasseurs d’Afrique. EmbarquĂ© 17 octobre 1915 Ă  Alexandrie le 8e RMCA dĂ©barque le 13 Ă  Salonique. Il participe Ă  l’offensive sur la Serbie suivie, du 17 octobre au 12 dĂ©cembre, de la retraite sur la frontiĂšre GrĂ©co-serbe oĂč du 16 au 13 mars il reste en couverture avec la 57 e et 122 e division d’Infanterie. En MacĂ©doine du 13 au 31 juillet il s’illustre dans les opĂ©rations sur la Strouma du 9 mars au 3 octobre 1916, puis du 14 octobre au 13 dĂ©cembre 1916 dans la boucle de la Cerna et Ă  Monastir. OpĂ©rant ensuite en Albanie, le 8e RMAC tient les tranchĂ©es au lac Perspa du 1e janvier au 19 mars 1917. Il occupe ensuite la Thessalie du 10 juin au 29 juillet puis retourne sur le front du Vardar. StationnĂ© en Vieille GrĂšce, le 8e RMCA est dissous le 10 dĂ©cembre 1917, ses escadrons sont versĂ©s aux 1er et 4e RCA et au 1er RMSM. La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 L’armĂ©e d’Armistice au Soudan ; 2e crĂ©ation Le groupe d’escadrons autonome du 1er RCA devenu 8e groupe autonome de chasseurs d’Afrique est crĂ©e le 1er avril 1941 Ă  Rabat au Maroc. Quittant le Maroc le 14 juin il dĂ©barque Ă  Dakar d’oĂč il est acheminĂ© par voie ferrĂ©e sur Koulikoro au Soudan le 8 juillet 1941. Devenu 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 16 aoĂ»t, il appartient au Groupe Mobile Colonial et fait mouvement sur SĂ©gou le 18 septembre oĂč s’installe le PC. Les escadrons Ă©tant Ă  Dosso, Bobo-Dioulasso, Bamako, Keyes, Sikoro. Le 30 janvier 1943 il est dirigĂ© sur le camp de Tiaroye au SĂ©nĂ©gal, puis embarque Ă  Dakar le 24 fĂ©vrier et dĂ©barque Ă  Oran le 24 mars 1943 aprĂšs une courte escale au Maroc. ArrivĂ© en AlgĂ©rie il stationne Ă  Lourmel dans l’oranais, perçoit le matĂ©riel amĂ©ricain et se transforme en rĂ©giment de chars. AffectĂ© provisoirement Ă  la 3e DB. il est affectĂ© au Corps ExpĂ©ditionnaire Français et embarque le 18 dĂ©cembre 1943 pour l’Italie La campagne d’Italie ; Le 8e dĂ©barque Ă  Naples les 25 et 16 dĂ©cembre 1943. OpĂ©rant dans les Abruzzes avec la 2e Division d’Infanterie Marocaine, il participe aux attaques contre la ligne Gustave tenue par les troupes allemandes, Ă  celle de rupture de la position du Garigliano et prend une part glorieuse Ă  la conquĂȘte du Maroni et San-Giorgio, puis traverse Rome, Sienne et la Toscane. RegroupĂ© Ă  Tarente le 22 juillet, AffectĂ© Ă  l’ArmĂ©e ’ B ’ du gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny il embarque dĂ©but aoĂ»t 1944 pour la France. La libĂ©ration de la France ; A peine dĂ©barquĂ© Ă  Saint-Tropez le 10 aoĂ»t, le 8e participe Ă  l’attaque du fort de Saint Marguerite Ă  Toulon. Continuant sur sa lancĂ©e, il libĂšre successivement. Arles, Montpellier, puis remontant la vallĂ©e du RhĂŽne et de la SaĂŽne, entre Ă  Ronchamp et Belfort, combat dans les Vosges et en Alsace Ă  Masevaux et Thann. Remis Ă  la disposition de la DMI le 20 septembre 1944, il participe en janvier 1945 Ă  la dĂ©fense de Strasbourg et Ă  la bataille de Colmar. La campagne d’Allemagne ; Le 2 avril, il traverse le Rhin et entre en Allemagne. Le 8e RCA s’empare successivement de Pforzheim, Freudenstadt, Stuttgart, TĂŒbingen, Sigmaringen, Wengen et arrive en Autriche Ă  Bregenz dĂ©but mai. Au lendemain de la victoire c’est l’occupation de l’Allemagne et le rĂ©giment s’installe Ă  Mulheim et Constance. Les 1er et 2e escadrons stationnent Ă  Berlin du 26 mars au 18 dĂ©cembre 1946. L’aprĂšs guerre En aoĂ»t 1947 le rĂ©giment rentre en France et s’installe Ă  Roanne et Ă  Saint-Etienne. TransformĂ© en rĂ©giment de reconnaissance, il troque ses TD contre des chars M 5 pour deux escadrons. Le troisiĂšme, dotĂ© d’AM M8, est affectĂ© au groupement de montagne crĂ©e le 1er juin 1949 Ă  la 27e division de montagne et, est transfĂ©rĂ© Ă  Lyon. En janvier 1954, le rĂ©giment est regroupĂ© au camp de la Valbonne dan l’Ain et prend la dĂ©nomination de 8e rĂ©giment de Cuirassiers. La Tunisie 2e crĂ©ation Recréé en Tunisie le 1er fĂ©vrier 1954 sur la base stratĂ©gique de Bizerte, le 8e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique ex 8e cuirassiers assure avec ses escadrons le maintien de l’ordre en Tunisie notamment vers Bou-Ficha. En 1959, le 8e compte deux escadrons de chars M 24 et un escadron d’AM M8. En mars 1960 l’escadron d’ M8 est supprimĂ©. A la fin de l’annĂ©e le 8e fusionne avec le 412e pour former Ă  compter du 1er janvier 1961 le 8e rĂ©giment interarmes de Bizerte qui sera lui dissous en 1963. Commandement ; CHEF DE CORPS du 7er RCA depuis sa crĂ©ation 1915 1941 1941 1943 1946 1947 1950 ? Chef d’Escadrons MIQUEL Lt-colonel PANSARD Lt-colonel SIMON Lt-colonel VESINE de la RUE Lt-colonel CATOIRE Colonel LERIDON 1951 1963 1954 1954 1955 1959 Lt-colonel VOLPERT Lt-colonel de BALINCOURT Lt-colonel VALLAT-MORIO Lt-colonel de ROQUEMAUREL Lt-colonel GRANDPIERRE Lt-colonel de VERTHAMON au 31 dĂ©c 1960 9e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1941. Devise ’ TANT QUE DESTROYE ’ Filiation 1941 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1959 Dissous 1959 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1961 Dissous Etendard Le rĂ©giment a eu deux Ă©tendards. Le premier Ă©tait celui du 9e rĂ©giment de Chasseurs Ă  cheval qui fut confiĂ© au 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 13 septembre 1943 Ă  Mascara. Le 6 mai 1949, cet Ă©tendard fut rĂ©parĂ© et transformĂ© en 9e RCA et remis au rĂ©giment Ă  Batna le 31 octobre 1949. Dissous le 31 mars 1959 et recréé Ă  Inkermann en novembre de la mĂȘme annĂ©e l’étendard revient Ă  nouveau au rĂ©giment puis quitte Ă  nouveau la terre d’Afrique pour les invalides le 21 dĂ©cembre 1961. Le 4 juin1971 l’étendard du 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique Ă  Ă©tĂ© remis au 5e rĂ©giment de Chasseurs pour le 9e rĂ©giment de Chasseurs, corps de rĂ©serve. A la dissolution de cette unitĂ©, il a Ă©tĂ© reversĂ© au service historique de l’ArmĂ©e de Terre le 28 juin 1994 Inscriptions sur l’étendard France, 1944 / Stockach, 1944 / AFN, 1944-1962 Campagnes 1942-1943 Tunisie //1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne. // 1954 – 61 AlgĂ©rie Insignes HĂ©raldique L’insigne dessinĂ© en octobre 1944 prĂ©sente un dextrochĂšre bras droit cuirassĂ© armĂ© d’une masse d’arme sur fond Ă©maillĂ© bleu roi avec la devise du rĂ©giment ’ Tant Que Destroye ’ en lettres gothiques qui Ă©voque le matĂ©riel Tank Destroyer dont Ă©tait dotĂ© le rĂ©giment. Parodiant l’hĂ©raldisme solennel de certaines unitĂ©s voisines, son auteur voulait Ă©voquer le geste provocant un bras d’honneur souvent employĂ© par le français d’Afrique du Nord qui constituaient alors la majoritĂ© des effectifs du rĂ©giment. Evolution En 1946. Par suite du manque d’émail le fond de l’insigne devient argentĂ© et gravĂ© de traits horizontaux convention hĂ©raldique pour reprĂ©senter la couleur azur ModĂšle rĂ©alisĂ© par Drago. HomologuĂ© H 160 En 1956 le dessin de l’insigne est lĂ©gĂšrement modifiĂ©, le dextrochĂšre est remplacĂ© par un gantelet tenant une masse d’arme. Le chiffre ’ 9 ’ est encadrĂ© d’une bande rouge Ă  trois raies noires Ă©voquant la chĂ©chia des chasseurs d’Afrique. Le rĂ©giment devenu 4e RCA en avril 1959 a conservĂ© cet insigne en changeant le chiffre. ReconstituĂ© en 1959, le 9e RCA a repris cet insigne avec naturellement le chiffre ’ 9 ’ Historique succinct Le 9e rĂ©giment de chasseurs d’Afrique est crĂ©e le 1er juillet 1941 Ă  Mascara par la rĂ©union des 5e et 6e escadrons des 3e et 5e rĂ©giments de Chasseurs d’Afrique. DotĂ© de vĂ©hicules tout terrain, il ne dispose d’aucun blindĂ© et est subordonnĂ© Ă  la 2e Brigade de Cavalerie d’Afrique Division territoriale d’Oran. Il reçoit le 23 septembre 1942, la garde de l’étendard du 9e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval. Les 9 et 10 novembre 1942 il fait preuve de sa capacitĂ© opĂ©rationnelle en contenant Ă  Saint-Lucien les troupes Anglo-amĂ©ricaines qui avaient dĂ©barquĂ© dans la rĂ©gion d’Oran. La deuxiĂšme guerre mondiale La campagne de Tunisie ; Les Ă©lĂ©ments du rĂ©giment participent Ă  la campagne de Tunisie en deux phases La premiĂšre Le 17 novembre 1942, un groupe d’escadrons le 1er et 3e de marche est mis sur pied. Un groupe d’escadrons participe Ă  la campagne de Tunisie au sein de la Brigade LĂ©gĂšre MĂ©canique du colonel du Vigier. Ce dĂ©tachement aux ordres du lieutenant colonel Mazoyer prend part aux batailles de Pichon, Kef-el-Ahmar et Fondouk-el-Orbi. Suite Ă  une rĂ©organisation des troupes en Tunisie le Groupent Mazoyer est libĂ©rĂ©. Il quitte le front tunisien, embarque Ă  Ouenza le 7 mars 1943 et rentre Ă  Mascara. La seconde Le 20 fĂ©vrier 1943, un peloton autocanon du 4e escadron rejoint Ă  son tour la Tunisie. Mis Ă  la disposition du groupement de la Garrenie, il opĂšre dans la rĂ©gion de Gafsa dĂšs le 17 mars 1943. Il rejoint ensuite le groupement blindĂ© français du GĂ©nĂ©ral Coutiel de Caumont et s’illustre Ă  Allaoui, Pont-du-Fhas et Zaghouan. Ce peloton sera de retour Ă  Mascara le 23 mai 1943 aprĂšs avoir participĂ© au dĂ©filĂ© de la victoire Ă  Tunis le 17 mai 1943. En juin 1943, rééquipĂ© avec du matĂ©riel amĂ©ricain, le 9e est l’un des rĂ©giments de ’ Tanks destroyer ’ de la 1er Division BlindĂ©e de l’ArmĂ©e ’B’’ du gĂ©nĂ©ral de Lattre de Tassigny. LibĂ©ration de la France Ses escadrons versĂ©s dans des ’ command combat ’’ diffĂ©rents, dĂ©barque en Provence le 16 aoĂ»t 1944 ; le 2e escadron Ă  la Nartelle avec la CC1 du gĂ©nĂ©ral Sudre. Le 3e escadron Ă  Beaulieu avec le CC3 du colonel Keintz. Ils se distinguent Ă  Aubagne, participent Ă  l’investissement de Marseille et Ă  la libĂ©ration de Villefranche-sur-SaĂŽne. Durant les combats en Bourgogne, le 3e escadron du capitaine Giraud s’empare d’un train blindĂ© Ă  Saint-BĂ©rain et fait 300 prisonniers. En octobre toutes les unitĂ©s sont engagĂ©es dans les Vosges puis participent Ă  la percĂ©e sur l’Alsace. Ils atteignent le Rhin, prennent au passage Altkirch et Mulhouse et aprĂšs de durs combats dans la forĂȘt de la Hard, Heimsbrunn, Pont-d’Aspach et enfin Colmar derniĂšre Ă©tape de cette campagne de France. Pour ces actions dĂ©terminante durant la campagne, l’étendard reçoit l’inscription ’ France 1944-1945 ’. La Campagne d’Allemagne En avril 1945 dĂ©bute la campagne d’Allemagne avec la 1er DB dont la mission est de couper la retraite des forces allemande de la forĂȘt noire en progressant vers la Suisse. Le 5 avril le 3e escadron franchit la frontiĂšre allemande Ă  Bergzabern puis le Rhin Ă  Mannheim. Le Rhin est franchit Ă  Wissembourg le 19 avril par le 4e escadron, le 18 avril Ă  Roppenheim par le 2e escadron et le 19 avril par Ă  Beinheim par l’EM, l’EHR et le 1er escadron. Les escadrons franchissent le Neckar, le Danube, combattent Ă  Fussen, Tulingen. Le 22 avril le 2e escadron entre dans Ulm alors que d’autres unitĂ©s repoussent Ă  Stockart une violente attaque allemande. Cette bataille donne au rĂ©giment le droit d’inscrire sur la soie de l’étendard ’ Stockart 1945 ’. Le 30 avril 1945 le rĂ©giment arrive le premier sur l’Illers Ă  la frontiĂšre autrichienne. La guerre est finie le 9e RCA se regroupe dans le Palatinat puis va prendre garnison en octobre 1945 dans le Berry. Le 9 septembre 1946 il retrouve la terre d’Afrique et prend garnison Ă  Batna dans le Sud Constantinois. Une pĂ©riode de paix de courte durĂ©e s’installe jusqu’en mai 1954. La Tunisie La situation en Tunisie se dĂ©tĂ©riore et l’intrusion de groupes incontrĂŽlĂ©s incite le commandement Ă  intervenir. Le 2e escadron d’AM M8 du 9e RCA fait mouvement et s’installe Ă  Thala dans le Sud tunisien. Il dĂ©pend du secteur de Kasserine et retrouve douze ans plus tard le terrain oĂč ses anciens avaient combattu l’Arika-korps. Mi-juin un peloton AM-M8 est mis Ă  la disposition du secteur du Kef et laisse sa place Ă  un groupe lĂ©ger venant le Batna. Ce dĂ©tachement prĂ©figure ce que seront plus tard les commandos de chasse. Le 2e escadron est de retour en AlgĂ©rie dans sa garnison, le 16 aoĂ»t 1954. La guerre d’AlgĂ©rie Le 1er novembre 1953 Ă  3 heures 15 du matin, le quartier du 9e Ă  Batna est attaquĂ© par un groupe de rebelles. La sentinelle, le chasseur Audat, est tuĂ©e pendant sa faction. C’est le dĂ©but de la guerre d’AlgĂ©rie. Durant quatre journĂ©es le 9e sera seul pour supporter l’insurrection dans le vaste territoire de l'AurĂšs. Il fera acte de prĂ©sence sur les points chauds que sont Arris, Foum-Toub, Pasteur et T’Kout jusqu’à l’arrivĂ©e des renforts. Puis ce sera la ’ Pacification ’. DĂ©but 1955, le rĂ©giment est dotĂ© d’un escadron de et de deux escadrons d’AM M8. En 1955-56 la structure du rĂ©giment est modifiĂ©e, elle se compose maintenant de deux escadrons d’AMM8 et d’un escadron de cars Schaffee M24. La crĂ©ation de secteurs verra les escadrons mis Ă  la disposition de ces zones de responsabilitĂ©s Ă  Arris, Biskra, Timgad. Dans le cadre du plan ’ Valmy’’ un escadron de rappelĂ©s venant de Noyon arrive en renfort au 9e RCA dĂ©but 1956. Il constituera le 4e escadron. Cette unitĂ© sera dissoute le 1er janvier 1958. En fĂ©vrier 1949 deux escadrons type 107 sont créés, le 4e Ă  partir d’un escadron du 24e Dragon dissous, il s’installe Ă  Foum-Toub ; le 5e Ă  partir d’une autre unitĂ© du 21e dragon Ă  Laveran. Le 1er avril 1959 le 9e RCA change de numĂ©ro dans l’ordre de bataille et devient 4e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique. Le 1er avril 1959 le rĂ©giment est recrĂ©e Ă  Inkermann. Il est de Type 107 et prend en compte les secteurs de Renault, Ammi-Moussa, Inkermann et El-Alef oĂč il remporte de nombreux succĂšs notamment les 24 et 25 avril au Djorf-en-Nemer. Le 1er octobre 1961 le rĂ©giment est dissous. Le 21 dĂ©cembre l’étendard quitte la terre d’Afrique riche de la gloire de ceux qui l’on servi et est remis au SHAT Ă  Vincennes. En 1966, un 9e rĂ©giment de chasseurs est crĂ©e Ă  PĂ©rigueux. C’est un rĂ©giment de rĂ©serve ; il sera dĂ©positaire de l’étendard du 9e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique jusqu’au 18 juin 1994, date de sa dissolution. Commandement CHEF DE CORPS du 7er depuis le 1er juillet 1941 1941 1943 1943 1943 1944 1945 1946 1947 Colonel BILLON Colonel SCHLESSER Colonel BOUTAUD de LAVILLEON Colonel MAZOYER Colonel de LABARTHE Colonel RETHORE Colonel GOUSSE de SAINT MARTIN Colonel CASTALDO 1948 1954 1955 1957 1958 1959 1960 Colonel TERRASSON Lt-colonel BOREL Colonel FRAPPA Colonel de MONTARDY Lt-colonel RENAULT Lt-colonel MORGAT Colonel TRAMOND Jusqu’au 1e janvier 1961 10e Groupe Autonome de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Le 10e Groupe autonome de chasseurs d’Afrique ou GACA a Ă©tĂ© crĂ©e le 16 juin 1941 au Maroc, Ă  Rabat, Ă  partir du 1er groupe d’escadrons du 3e RSM. Chef de corps 1941-1943 Renaudeau d’Arc Campagne NĂ©ant Étendard NĂ©ant Insignes HĂ©raldique MalgrĂ© la briĂšvetĂ© de son existence le 10e GACA eut deux insignes semblables, Ă©cu tranchĂ© bleu ciel et jonquille portant une Ă©toile et le nombre 10 surmontĂ© de trois chevrons d’argent au dessus d’un vĂ©hicule tout terrain mais diffĂ©renciĂ©s par le cavalier. Sur le premier modĂšle, un spahi, burnous an vent armĂ© d’un mousqueton, rappelle que le groupe d’escadrons fut constituĂ© en partie par des personnels du 3e RSM. Sur le second Jeanne d’Arc dressĂ©e sur son destrier brandit sa banniĂšre. Les deux modĂšles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par Drago. Le 10e Groupe Autonome de Chasseurs d’Afrique a Ă©tĂ© dissous en 1943. 11e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1941. Devise ’ QUAN MÊME ’ Filiation 1941 11e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1959 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Haute Alsace, 1944 / Stuttgart, 1945 DĂ©coration Croix de guerre 1939 – 45 avec palme Insignes HĂ©raldique Le 1er modĂšle date de 1941, il est d’aluminium dĂ©coupĂ© et peint. Dans un cor de chasse portant le nombre ’11’’ sur le pavillon, le naja dressĂ© prĂȘt Ă  mordre reprĂ©sente les armes de Marrakech, garnison du 11e CAPCA ; l’étoile chĂ©rifienne rappelle que l’unitĂ© a Ă©tĂ© formĂ© Ă  parti du 4e RSM. Evolution L’insigne reprĂ©sentĂ© ci-contre est le troisiĂšme modĂšle. Ecu Ă©maillĂ© noir, Ă  large bordure dorĂ©e ; le naja dressĂ© vers la gauche, dorĂ© ; en pointe, Ă©toile chĂ©rifienne verte, portant en son centre le nombre ’11’’, en chef devise gravĂ©e ’ QUAND MEME ’ Campagnes 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne. Historique succinct CrĂ©e le 16 juin 1941 au Maroc Ă  Marrakech, Ă  partie du 3e groupe d’escadrons montĂ© du 4e RSM , le Groupe Autonome portĂ© de Chasseurs d’Afrique est rattachĂ© administrativement Ă  ce rĂ©giment mais porte l’écusson des chasseurs d’Afrique avec le numĂ©ro ’11 ’ La deuxiĂšme guerre mondiale 1939 – 1945 La rĂ©organisation ; AprĂšs le dĂ©barquement alliĂ© au Maroc en novembre 1942, il devient 11e Groupe Autonome de Chasseurs de Chars Ă  deux escadrons et est toujours stationnĂ© Ă  Marrakech. TransformĂ© le 1er fĂ©vrier 1943 en 11e RĂ©giment de Chasseurs de Chars il prend ensuite son appellation dĂ©finitive de 11e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique et rentre en compte dans l’organigramme de la 5e Division BlindĂ©e comme rĂ©giment de chasseurs de chars. En aoĂ»t 1943 le 11e RCA passe en AlgĂ©rie et parfait son entraĂźnement dans l’oranais Ă  Bedeau 18 aoĂ»t, Tenira 25 aoĂ»t, Sainte-Barbe du TĂ©lat 11 dĂ©cembre Trois Marabouts 9 juin, puis va s’installer en zone d’attente Ă  Assi-Ben-Okba le 15 septembre 1944 LibĂ©ration de la France EmbarquĂ© Ă  Oran le 26 septembre 1944 pour la France, il dĂ©barque Ă  Marseille le 1er octobre. Remontant la vallĂ©e du RhĂŽne et de la SaĂŽne il est engagĂ© en Haute SaĂŽne Ă  HĂ©ricourt, MontbĂ©liard, Belfort puis en Haute Alsace Ă  Dannemarie, Thann, Kaysersberg et Orbey. AprĂšs la rĂ©duction de la poche de Colmar janvier-fĂ©vrier 1945 il se regroupe au sud-ouest de Strasbourg. La Campagne d’Allemagne Le 24 mars aprĂšs la rupture de la ligne Siegfreid le 11e RCA entre en Allemagne, s’empare de Pforzheim le 8 avril et de Stuttgart le 21 avril pour arriver sur les bords du lac de Constance. EntrĂ© en Autriche le 29 avril, il est Ă  Hagau le 8 mai jour de l’Armistice. L’aprĂšs guerre Le 11e RCA est en occupation en Allemagne de mai 1945 Ă  janvier 1959 ; Il tient garnison Ă  Friedrischafen 14 mai 1945 Ă  Wengen 16 septembre 1945 Ă  Neuenbourg 4 fĂ©vrier 1946 et Reutlingen 25 octobre 1947. Les 1er et 2e escadrons sont dĂ©tachĂ©s Ă  Berlin du 2 dĂ©cembre 1947 Ă  aoĂ»t 1949. Le rĂ©giment stationne ensuite Ă  HechtsheinMayence septembre 1949 Lachen-Speyendorf, prĂšs de Neustadt de juillet 1952 Ă  janvier 1959. Le 1er fĂ©vrier 1959, le 11e RCA change de dĂ©nomination et devient le 24e rĂ©giment de Spahis. Jusqu’à sa dissolution le 11e RĂ©giment de Chasseurs Ă  toujours appartenu Ă  la 5e Division BlindĂ©e Commandement CHEF DE CORPS du 11e depuis le 16 juin1941 1941 1943 1943 1945 1947 Chef d’Escadrons Lt/ Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel EDON DUVERNOY LEMOYNE EDON CAQUERAY-LAMENIER 1950 1953 1954 1957 1958 Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel DORE LEVACON CHEVALIER De CHÄTEAUBODEAU JULIEN Jusqu’au 31 janvier 1959 12e RĂ©giment de CHASSEURS D’AFRIQUE CrĂ©ation initiale Créé en 1941. Devise ’ AUDACE N’EST PAS DERAISON ’ Filiation 1941 12e groupe autonome de Chasseurs d’Afrique 1941 12e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique 1963 Dissous Étendard Inscriptions sur l’étendard Paris, 1944 / Strasbourg, 1945 DĂ©coration Croix de guerre 1939 – 45 avec deux palmes Insignes HĂ©raldique Insigne en mĂ©tal argentĂ© et ajourĂ©. Une roue dentĂ©e entourant une carte d’Afrique ; en lĂ©ger relief, un cheval stylisĂ© dressĂ© ; sur la roue, inscription gravĂ©e ’ UBIQUE PRIMUS ’ et ’ sur la carte, l’inscription ’DAKAR’’. Insigne rĂ©alisĂ© par Augis Evolution DeuxiĂšme modĂšle est reprĂ©sentĂ© ci-contre Il est analogue au prĂ©cĂ©dent mais l’inscription ’ Dakar’’ est remplacĂ© par SENEGAL ’ et la devise ’ Ubique Primus’’ par ’ AUDACE N’EST PAS DERAISON ’ Campagnes 1942-1943 Tunisie // 1944-1945 LibĂ©ration // 1945 Allemagne //1955-57 Maroc // 1958-63 AlgĂ©rie Historique succinct Le groupe d’escadrons chars-motos d’ formĂ© Ă  partir du 22 fĂ©vrier 1941 au Maroc Ă  Casablanca devient le groupe d’escadrons autonome du 1er le 16 mars. Il se compose alors d’un peloton de side-cars venant du 5e RCA en place au SĂ©nĂ©gal depuis novembre 1940 et de deux escadrons de chars Saumua S 350. EmbarquĂ© le 1er septembre 1941 Ă  Casablanca, il dĂ©barque Ă  Dakar le 16 et s’installe Ă  ThiĂ©s Ă  80 kilomĂštres de la capitale au camp dit ’ de la Tropicale ’. Le 1er septembre, il prend la dĂ©nomination de 12e Groupe Autonome de Chasseurs d’Afrique et forme avec deux compagnies du RMIC/AOF le groupement motorisĂ© de ThiĂ©s prĂ©vu Ă  l’origine, pour s’opposer Ă  toute tentative de dĂ©barquement sur la cĂŽte sĂ©nĂ©galaise. Un escadron hors rang est crĂ©e le 1e janvier 1942 Campagne de Tunisie ; AprĂšs le dĂ©barquement des alliĂ©s en le 12e GACA embarque Ă  Dakar le 13 janvier 1943 et dĂ©barque Ă  Alger le 8 fĂ©vrier aprĂšs une escale de deux semaines Ă  Casablanca. Le 2e escadron, aprĂšs quelques jours passĂ©s Ă  Boufarik, est dirigĂ© le 14 fĂ©vrier 1943 sur le front de Tunisie dans la rĂ©gion de Metlaoui. L’escadron de Somua participe Ă  l’attaque sur Gafsa le 17 mars. AprĂšs trois semaines de combats dans ce secteur, par TĂ©bessa en AlgĂ©rie il remonte sur le front nord et on le retrouve au combat au Kef, Siliana, Pont du Fhas et Zaghouan. Les troupes de l’Axe dĂ©faites, il quitte la Tunisie le 29 mai et rejoint son corps, devenu rĂ©giment, Ă  Rio-Salado en AlgĂ©rie RĂ©organisation ; Le 12e GACA est devenu le 12e rĂ©giment de Chasseurs d’Afrique le 15 fĂ©vrier 1943. RĂ©giment de chars M4-A4 et M5 A3 il est provisoirement rattachĂ© Ă  la 3e Division BlindĂ©e. Avec les renforts des 1er, 2e et 4e RCA il met sur pied 12 escadrons. DĂ©doublĂ© le 1er septembre 1943 il forme le 1er RCA bis qui deviendra le 12e Cuirassiers le 16 septembre Ă  Hamman-bou-Hadjar. Les deux rĂ©giments entre dans la composition de la 2e Division BlindĂ©e qui se forme au Maroc. StationnĂ© Ă  Sidi-Yahia forĂȘt de Temara le 12e RCA embarque le 10 avril 1944 et dĂ©barque Ă  Swansea en Grande-Bretagne le 22. Le 31 juillet 1944 il quitte Weymouth et dĂ©barque en Normandie le 1er aout 1944. LibĂ©ration de la France et campagne d’Allemagne ; SitĂŽt dĂ©barquĂ©, il est engagĂ© Ă  Alençon, Rambouillet et marche sur Paris qu’il libĂšre le 25 aoĂ»t 1944. Puis c’est la marche sur la Lorraine, bataille Ă  Dompaire, Damas 13 et 15 septembre Baccarat, traversĂ©e des Vosges par Saverne et participe Ă  la libĂ©ration de Strasbourg le 23 novembre 1944 puis de Lingosheim, Schervller, et SĂ©lestat. Le 3 mars il est dirigĂ© sur ChĂąteauroux pour ĂȘtre mis Ă  disposition du dĂ©tachement de l’ArmĂ©e d’Atlantique le rĂ©giment est sous les ordres du Chef d’Escadrons Gribus il est rattachĂ© Ă  la division Gironde- Groupement Est. Les unitĂ©s du rĂ©giment sont commandĂ©es - L’ECS par le capitaine Starck - Le 1e escadron par le capitaine de Perceval - Le 2e escadron par le capitaine de VandiĂ©re - Le 3e escadron par le capitaine de Bort - Le 4e escadron par le capitaine Baillou. Le 12 RCA s’illustre le 16 avril lors de l’exploitation de la percĂ©e de la bretelle Jaffre-Fontbedeau. Le 17 avril prĂšs de Tournegaud, le 18 dans la forĂȘt de la Coubre. AprĂšs la reddition de la poche de Royan le 18 avril, il est de retour en Alsace Ă  Brumath le 30 avril 1945. PĂ©nĂ©trant en Allemagne le 1e mai, il atteint Augsburg puis Unterschoendorf le 5 mai 1945. C’est dans cette derniĂšre localitĂ©, l’Armistice du 8 mai 1945 signĂ©, qui stoppe sa progression. L’aprĂšs guerre ; RentrĂ© en France le 12e RCA stationne dans la rĂ©gion de Nemours-Fontainebleau puis va s’installĂ© Ă  Rambouillet novembre 45 Ă  juillet 1946. EmbarquĂ© Ă  Marseille en cinq dĂ©tachements le 12 RCA dĂ©barque Ă  Casablanca en juillet 1946. AffectĂ© au Groupement Instruction Ă  MeknĂšs en octobre 1949 il passe Ă  la 22e division d’intervention au Maroc. TransformĂ© en rĂ©giment de chars moyens le 16 novembre 1950, le rĂ©giment passe rĂ©serve gĂ©nĂ©rale le 16 dĂ©cembre 1950. A partir de juillet 1955 le rĂ©giment participe au maintien de l’ordre au Maroc. En 1956 il assure le maintien de l’ordre Ă  Ouezzane et Gercif. Le rĂ©giment compte alors deux escadrons d’automitrailleuses et de Half -Track 1er et 3e, un escadron de chars 2e et un centre d’instruction La guerre d’AlgĂ©rie ; TransfĂ©rĂ© Ă  Casablanca en avril 1958, il quitte le Maroc et passe en AlgĂ©rie entre le 26 avril et le 9 mai 1958. Mis Ă  la disposition du Corps d’ArmĂ©e de Constantine, il occupe le secteur de M’Sila et opĂšre dans le Hodna. En 1959 il compte avec l’apport d’un escadron du 2e dragons, cinq escadrons stationnĂ©s Ă  Zergma, El-Hammam, DrĂ©at, Ksob et Bechera. En 1962 le 5e escadron devient unitĂ© de la Force Locale 447 Ă  Fort de l’Eau. EmbarquĂ© pour la France le 15 novembre 1963, le 12e RCA est dissous au camp de Sissonne le 30 novembre 1963. Son Ă©tendard et ses traditions sont conservĂ©s par le 12e rĂ©giment de chasseurs Ă  Sedan qui sera lui-mĂȘme dissous en 1984. Commandement ; CHEF DE CORPS du 12e depuis le 22 fĂ©vrier 1941 1941 1943 1944 1945 1946 1946 1946 1953 Chef d’Esc Lt/Colonel Lt/Colonel Chef d’Esc. Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel GIROD de LANGLADE GIROD de LANGLADE MINJONNET GRIBUS Par interim MARION BARROU Le FURST BEAUMONT 1955 1954 1958 1960 1961 1963 Lt/Colonel Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel Lt/Colonel HUOT CHEVALIER POURCHER de la RUELLE du CHENE BLANCA BARRAS MARSAUCHE LES CAMPAGNES DES REGIMENTS DE CHASSEURS D’AFRIQUE CAMPAGNES REGIMENTS 1er 2Ăš 3Ăš X X AlgĂ©rie 1832 AlgĂ©rie 1933 AlgĂ©rie 1839 CrimĂ©e 1854 X X X Italie 1859 X X X Maroc 1859 X X Syrie 1860 X X Mexique 1870-1867 X X X Franco-allemande 1870- 1871 X X X AlgĂ©rie 1871 X Tunisie 1881 X Tunisie 1882 1884-1886 X X Madagascar 1895-1896 1896 Maroc 1900-1912 X X 12Ăš X X X X X X X X X X France 1914-1916 1914- 1915 X Balkans 1915-1918 X Balkans 1917-1918 1916-1919 11Ăš X 1908-1909 1918-1919 X 10Ăš X 1912 Hongrie X 9Ăš X X 1907-1913 Balkans X 8Ăš X 1911-1912 GRANDE GUERRE X 7Ăš X 1893 1900-1901 6Ăš X Madagascar Chine 5Ăš X Tonkin AlgĂ©rie Touat 4Ăš X X X X X X X X X Maroc 1921 X Levant 1921 X Liban 1940 Liban 1941 Syrie 1920-1923 Tunisie 1922 X X X X Seconde Guerre mondiale AOF X Tunisie 1939-1940 Soudan 1941-1943 Tunisie 1942-1943 Italie 1943-1944 France 1944-1945 Allemagne 1945 Autriche 1945 Tunisie 1954-1961 Tunisie 1954 Maroc 1955 AlgĂ©rie 1954-1963 AlgĂ©rie 1961-1963 AlgĂ©rie 1958-1963 AlgĂ©rie 1956-1962 X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X VoilĂ  donc terminĂ© l’histoire trĂšs succincte, qui sera je l’espĂšre un tĂ©moin modeste de ce que furent les RĂ©giments de Chasseurs d’Afrique. De 1832 Ă  1963 sur tous les théùtres d’opĂ©rations et dans nos mĂ©moires ils n’ont cessĂ© de vivre puis de survivre. Le 1er RĂ©giment de Chasseurs dAfrique continue, seul, Ă  pĂ©renniser les vertus cavaliĂšres de ses devanciers. Je remercie tous ceux qui m'ont apportĂ© leur concours en m’adressant de la documentation. Pour Ă©viter d’en oublier certains en essayant de les citer tous, je prĂ©fĂšre n’en nommer aucun. Lieutenant colonel H Henri AZEMA 1er et 9Ăšme RCA
ÖLes autres ont tout quittĂ© et sont allĂ©s rejoindre leur garnison respective. LES HOMMES MOBILISÉS FURENT VERSÉS, SELON LEUR ÂGE, DANS PLUSIEURS SORTES D’ARMÉE L’ARMÉE D’ACTIVE Les rĂ©giments sont numĂ©rotĂ©s de 1 Ă  176. L’active est composĂ©e des hommes ĂągĂ©s de 21 Ă  23 ans, c’est-Ă -dire nĂ©s en ,
LES TROMPETTES D’AÏDA C’est nous les descendants des rĂ©giments d’Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et dĂ©fenseurs d’empires magnifiques Sous l’ardent soleil chevauchant sans rĂ©pit leurs fiers coursiers Toujours prĂȘts Ă  servir A vaincre ou Ă  mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie Trompettes au garde-Ă -vous sonnez, sonnez Ă  l’étendard Et que fiĂšrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met Ă  chacun un peu d’air du pays au fond du coeur C’est notre volontĂ© De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelĂ©s de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliĂ©s plantera fiĂšrement nos trois couleurs Ensemble nous referons gaiement flotter nos Ă©tendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du dĂ©part Et pour le pays serons prĂȘts Ă  lutter sans nulle peur Soldats, toujours devant, toujours la tĂȘte haute Nous serons prĂ©sents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos hĂ©ros
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La question est moins tautologique qu’il n’y paraĂźt. Chacun sait ce qu’on appelle un nom anglo-saxon Ronald Reagan, Bill Clinton, Johnny Hallyday. On peut facilement croiser Dick Rivers Ă  Nice, mais sur le sol amĂ©ricain, la plupart des AmĂ©ricains ont un nom amĂ©ricain. Voici les patronymes dans l’ordre. Smith, Johnson, Williams, Jones, Brown, Davis, Miller, Wilson, Moore, Taylor, Anderson, Thomas, Jackson, White, Harris, Martin, Thompson. Il faut attendre la 18eme place pour trouver le premier nom avec une consonance qui ne soit pas anglo-saxonne Garcia. Pourquoi est-ce Ă©tonnant ? Vous allez me dire qu’au Japon, tous les gens portent des noms japonais. Certes, mais les Etats-Unis sont un pays d’immigration. Et les anglophones n'ont certainement pas reprĂ©sentĂ© la moitiĂ© des immigrants. Aux XVIIIe et XIXeme siĂšcle, il en arrivait non seulement d’Angleterre, d’Ecosse, ou d’Irlande, mais aussi de Pologne, d’Allemagne, de Roumanie, de Russie, de France Ă©galement, beaucoup de Hollande, de Hongrie, d’Espagne ou d’Italie
 Les anglo-saxons Ă©taient-ils plus fĂ©conds que le reste du monde ? Pas du tout. L’explication est non pas dĂ©mographique, mais administrative. Au XIX° siĂšcle, au moment de l’immigration massive, dans les ports de New-York, Boston ou Philadelphie, Ă  peine les immigrants Ă©taient descendus du bateau qu’un officier d’immigration leur faisait prendre un patronyme Ă  consonance anglaise. Condition sine qua non pour pouvoir s’installer sur le sol amĂ©ricain. Sans parler des esclaves venus d’Afrique, qu’on a privĂ© de leur nom vĂ©ritable, pour leur donner une nouvelle identitĂ©. C’est la raison pour laquelle Mohamed Ali, le plus grand boxeur de tous les temps a dĂ©cidĂ© de changer son nom. Au delĂ  mĂȘme de l’aspect religieux. Il s’appelait Cassius Clay. Mais il se doutait bien que ses arriĂšre-arriĂšre-grands-parents, esclaves venus d’Afrique, ne s’appelaient pas Monsieur et Madame Clay en anglais, Clay signifie "argile" ou "terre glaise". On raconte l’histoire d’un vieux Juif venu d’Europe centrale qui se demandait quel nom choisir. Des amis lui avaient conseillĂ© Rockfeller, pour toutes sortes de raisons, et ça lui avait plu. Mais au moment oĂč il dĂ©barque devant l’officier d’immigration avec son gros registre, il a complĂštement oubliĂ© le nom qu’il devait prendre. Alors il dit en yiddish “j’ai oubliĂ©â€. C’est Ă  dire “Shon vergessen”. Et le fonctionnaire a notĂ© sur son carnet John Vergusson. Pourquoi je vous raconte cette anecdote ? J’ai oubliĂ©. Jusqu’à preuve du contraire.
REPORTAGEET VIDEO ‱ Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont assistĂ© ensemble dans les Jardins du Luxembourg, Ă  Paris, Ă  l'inauguration d'un monument Ă  l'occasion de la JournĂ©e de
Dans le royaume de France, les dragonnades ont conduit Ă  l'abjuration de dizaines de milliers de protestants - © Nastasic PubliĂ© le 27 mai 2019 Mise Ă  jour le 6/02 Par Louis Fraysse Le mot “dragonnades” incarne Ă  lui seul l’histoire de persĂ©cutions subies par les protestants du royaume de France. Le terme de dragonnades revoie aux annĂ©es prĂ©cĂ©dant la rĂ©vocation de l’édit de Nantes, actĂ©e en 1685. De 1679 Ă  1685, sous le rĂšgne de Louis XIV, une cascade de mesures cible les huguenots du royaume. Interdiction aux catholiques de se convertir au protestantisme 1680, interdiction aux catholiques de se marier avec des protestants 1680, exclusion des protestants des offices de notaire, procureur et huissier 1682, interdiction de sortir du royaume sans la permission du roi 1682, ou encore interdiction d’exercer les professions de libraire, imprimeur, mĂ©decin ou chirurgien 1685. Dans le BĂ©arn et surtout le Poitou, oĂč opĂšre l’intendant RenĂ© de Marillac, un pallier supplĂ©mentaire est franchi. Des opĂ©rations ciblĂ©es visent les protestants pour les faire abjurer leur foi et les convertir au catholicisme. Ce sont les dragonnades. Le terme de dragon » dĂ©signe un soldat combattant Ă  pied, mais se dĂ©plaçant Ă  cheval. Les rĂ©giments de dragons ont Ă©tĂ© créés en 1668 et se sont dĂ©jĂ  illustrĂ©s en Bretagne pour mater la rĂ©volte antifiscale des bonnets rouges de 1675. Les dragonnades reposent sur un double principe l’intimidation physique et la contrainte financiĂšre. Les familles protestantes visĂ©es sont contraintes de loger chez elles les soldats jusqu’à ce qu’elles abjurent. Une fois l’objectif atteint, ils logent dans la maison voisine. Piller et dĂ©truire Les dragons, bien souvent, n’hĂ©sitent pas Ă  piller et Ă  dĂ©truire. Les protestants qui acceptent de se convertir sont dispensĂ©s de loger des dragons pendant deux ans. Dans le Poitou et le BĂ©arn, les dragonnades ont des effets tangibles, mĂȘme si les rĂ©actions protestantes sont de diverse nature certains prennent la fuite quand d’autres tentent d’adresser des plaintes au roi. Mais acculĂ©s, harcelĂ©s, des dizaines de milliers abjurent. Les dragonnades continuent aprĂšs l’édit de Fontainebleau qui rĂ©voque l’édit de Nantes ; elles s’étendent alors aux provinces du nord de la France. Inscrit au fer rouge, le souvenir des dragonnades restera longtemps un traumatisme pour les protestants du Royaume. Encore aujourd’hui, le terme mĂȘme de dragonnade charrie l’imaginaire de la lĂ©gende noire » des huguenots, comme le rĂ©sume l’historien Patrick Cabanel dans son Histoire des protestants en France S’il est un mot pour dĂ©crire Ă  lui seul la tragĂ©die française du protestantisme, comme pogrom dans le russe antisĂ©mite, c’est bien celui-lĂ . » Sources Les protestants dans la France moderne Didier Boisson et Hugues Daussy, Belin, 2006. Histoire des protestants en France Patrick Cabanel, Fayard, 2012. Pour une lecture en mode zen, tĂ©lĂ©chargez gratuitement l’application RĂ©forme Abonnez-vous Ă  RĂ©forme Ă  partir de 5 €/mois magazine hebdomadaire
DesrĂ©sistants comme Charles de Gaulle mobilisĂšrent des rĂ©giments c’est d’abord contre ces crimes contemporains que nous, descendants d’esclaves, devrions nous mobiliser : nous ne pouvons plus rien pour nos morts, nous pouvons beaucoup pour les vivants. Mais la loi de mai 2001, elle, ne traite que du passĂ© – avec tous les risques d’anachronismes
/ Tirailleurs TIRAILLEURS/HISTOIRE PubliĂ© le 10/02/2010 - 1252ModifiĂ© le 10/05/2010 - 1739 Des soldats africains dans les Vosges, hiver 1944. De novembre 1942 au 1er mars 1945, la FĂ©dĂ©ration -Afrique occidentale française et Afrique Ă©quatoriale française – a envoyĂ© au combat 60 000 hommes; avec leurs camarades de 1940, c’est donc prĂšs de 158 000 Africains qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, sans oublier un effectif Ă©quivalent mobilisĂ© en Afrique noire ou affectĂ© au Maghreb pour participer Ă  l’effort de guerre. La Croix de la LibĂ©ration. Dix gradĂ©s et tirailleurs ont Ă©tĂ© faits compagnons de la LibĂ©ration, 50 mĂ©dailles de la RĂ©sistance ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©es ainsi que 123 mĂ©dailles des l’occasion des nombreuses cĂ©rĂ©monies pour cĂ©lĂ©brer la victoire, les tirailleurs ne sont pas oubliĂ©s. Cependant, l’impatience des soldats Ă  ĂȘtre rapatriĂ©s au plus vite, le manque de moyens pour le faire et une Ă©volution trĂšs lĂ©gitime des mentalitĂ©s entraĂźnent des rĂ©criminations de plus en plus virulentes qui conduisent le commandement Ă  accĂ©lĂ©rer les retours en une des raisons pour lesquelles lors des dĂ©filĂ©s de 1945, les tirailleurs sĂ©nĂ©galais sont moins prĂ©sents que d’autres de leurs frĂšres d’armes. DĂ©filĂ© du 18 juin 1945. Le fait que les rĂ©giments disposent tous de leur drapeau et n’aient pas besoin d’en recevoir un nouveau, que les dĂ©filĂ©s se fassent par divisions constituĂ©es ne comportant plus de formations sĂ©nĂ©galaises » ou que les rĂ©giments existant encore se trouvent dans le Midi n’est pas non plus Ă©tranger Ă  cette plusieurs unitĂ©s d’appui disposant encore d’originaires d’Afrique noire dĂ©filent, par exemple lors des cĂ©rĂ©monies du 18 juin et du 14 juillet 1945 sur les Champs-ÉlysĂ©es, comme en tĂ©moignent de nombreux documents d’archives. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle amorce la dĂ©colonisation Ă  Brazzaville en janvier 1944.

LesrĂ©giments de l’ArmĂ©e d’Afrique, constituĂ©s d’EuropĂ©ens comportaient les zouaves (Ă  Oran le cĂ©lĂšbre 2° Zouaves dont le cĂ©notaphe trĂŽne toujours au centre du cimetiĂšre Tamazouhet), les chasseurs d’Afrique, les bataillons d’infanterie lĂ©gĂšre d’Afrique « Je laisse Ă  ceux qui me liront le soin de rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu'auraient Ă©tĂ© les Ă©vĂ©nements, si Gallieni sur l

Ils ont Ă©tĂ© 500 000 combattants Ă  ĂȘtre mobilisĂ©s, dans toute l’Afrique, pour libĂ©rer l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. 75 ans plus tard, la France essaie d’encourager ses maires Ă  leur rendre hommage en donnant leurs noms Ă  une rue, une place ou une Ă©cole. Ils n’avaient jamais vu la France. Ils se sont engagĂ©s sans une seconde d’hĂ©sitation pour dĂ©fendre leur pays, un pays qu’ils ne connaissaient pas, le nĂŽtre. [
] Ils sont pour nous une fiertĂ©. Ils sont nos libĂ©rateurs, ils sont nos frĂšres morts pour la France. » Le 20 janvier dernier, Jean-Paul Joseph, le maire de Bandol, rendait ainsi hommage Ă  cinq combattants africains qui sont tombĂ©s en aoĂ»t 1944 pour libĂ©rer la petite ville du Var sud de la France. DĂ©sormais, la Place de la libertĂ© » s’appelle la Place des libĂ©rateurs africains ». De ces hommes, la mĂ©moire ne gardait que quatre noms s’effaçant peu Ă  peu sur un monument aux morts. Elle en avait mĂȘme oubliĂ© un. Les habitants de Bandol ne connaissaient rien d’eux. On se souvient aujourd’hui qu’Ali Fattani, tuĂ© par un Ă©clat d’obus, avait une femme qui s’appelait Halima. On se souvient que le pĂšre de Mohamed Dahel Ă©tait cultivateur en AlgĂ©rie. On se souvient que Jean-Édouard Seffar Ă©tait un canonnier calme et courageux ». On se souvient qu’Albert Banuls tentait d’ouvrir une brĂšche au viaduc de Bandol sous le feu lorsqu’il est tombĂ©. On se souvient que François Gaillardo Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s et que comme lui, il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Croix de Guerre. On se souvient que si la France est libre, c’est aussi grĂące Ă  eux. Retrouver la mĂ©moire Comme ces cinq AlgĂ©riens, ils ont Ă©tĂ© 500 000 mobilisĂ©s en Afrique pour sauver la France et l’Europe. 40 000 d’entre eux ne sont jamais rentrĂ©s. Pour aider les communes Ă  identifier des individus ou des unitĂ©s Ă  honorer, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre -ONAC-VG- a commencĂ© Ă  remonter la piste de plusieurs dizaines de combattants africains. À partir des noms, le Service historique de la dĂ©fense -SHD- explore les archives pour collecter ce que l’administration savait de ces hommes. Nous avons commencĂ© Ă  travailler sur une centaine de noms », explique Maxime Ruiz, chargĂ© de mission mĂ©moire Ă  l’ONAC-VG. L’objectif montrer la diversitĂ© des parcours et des territoires concernĂ©s. Parmi ces combattants africains, il y avait des soldats de toutes les couleurs et de toutes les origines. Il y avait de simples militaires du rang, mais aussi des officiers emblĂ©matiques comme le capitaine Charles N’TchorĂ©rĂ©, Gabonais qui a combattu pour la France dans les deux guerres mondiales. Des hĂ©ros et des hommes simples, morts au combat ou de maladie. Autant d’histoires que d’individus. Dans les abimes de l’histoire, les archivistes retrouvent parfois les Ă©tapes de toute une vie, et parfois de simples bribes. C’est un peu la loterie, confirme Maxime Ruiz. Je ne dirais pas que c’est spĂ©cifique aux combattants africains. Il y a aussi des dossiers de mĂ©tropolitains qui sont peu fournis. La diffĂ©rence c’est que l’administration sur place n’a pas toujours bien rempli les dossiers. » Les Ă©carts culturels font que les noms ont parfois Ă©tĂ© mal orthographiĂ©s, les villes mal identifiĂ©es. Tous ces acteurs essaient, plus de 75 ans plus tard, de recrĂ©er du lien entre les hĂ©ritiers de cette histoire. Les maires peuvent demander Ă  retrouver des soldats d’Afrique qui ont contribuĂ© Ă  libĂ©rer leur ville ou leur rĂ©gion. Les historiens et les archivistes s’appliquent Ă  rĂ©pertorier tout ce qu’ils peuvent un nom, le lieu d’une inhumation, des faits d’armes et pourquoi pas, dans certains cas, des descendants que la France essaie d’intĂ©grer dans ces dĂ©marches. Sensibiliser les Français C’est Emmanuel Macron qui avait lancĂ© cette idĂ©e, le 15 aoĂ»t 2019, alors que la France commĂ©morait le 75e anniversaire du dĂ©barquement de Provence. Le prĂ©sident français contribuait Ă  un effort pour rappeler que la LibĂ©ration, ce n’est pas que le dĂ©barquement de Normandie du 6 juin 1944. Ce sont aussi les RĂ©sistants, ce sont aussi des volontaires venus d’une multitude de pays et arrivĂ©s par de multiples routes. Et ce sont aussi des centaines de milliers de combattants africains. Il existe de nombreuses rues et places qui portent les noms de grands rĂ©sistants, de rĂ©giments français et parfois mĂȘme de libĂ©rateurs amĂ©ricains cĂ©lĂšbres. Les Africains ont Ă©tĂ© longtemps oubliĂ©s. Alors ceux qui travaillent sur ce projet espĂšrent que les maires de France voudront corriger cet Ă©tat de fait en renommant des rues, des places, et pourquoi pas des Ă©coles ? Cela participe Ă  la cohĂ©sion nationale, explique GeneviĂšve Darrieussecq, secrĂ©taire d’État auprĂšs de la ministre des ArmĂ©es, Ă  RFI. Beaucoup de personnes se sont battues pour la France. C’est important que les Français s’approprient cette histoire. » L’Association des maires de France -AMF- a signĂ© une convention avec le ministĂšre pour soutenir la dĂ©marche. Pour l’instant, rares sont les Ă©lus locaux Ă  vraiment se mobiliser. AprĂšs Bandol, un autre projet est en passe de se concrĂ©tiser dans une communautĂ© de communes du RhĂŽne. Deux autres maires ont pris un premier contact. Mais la pĂ©riode Ă©lectorale n’est pas propice Ă  l’effort de mĂ©moire. L’enthousiasme ne quitte pourtant pas ceux qui portent cette campagne. Ils en sont convaincus, une fois les Ă©lections passĂ©es, les choses se dĂ©bloqueront. En attendant ils dĂ©bordent d’idĂ©es, notamment pour proposer du matĂ©riel pĂ©dagogique aux Ă©coles, afin que les plus jeunes puissent se rappeler pourquoi cinq hommes nĂ©s en AlgĂ©rie sont morts prĂšs de Bandol un lointain Ă©tĂ© de 1944. ActuPrime – La primeur et la valeur de l’information – SĂ©nĂ©gal Dated'inscription : 01/02/2021. Sujet: Re: Moi y'en a Ă©krir an franssĂ© 2022-08-03, 19:25. GOMER a Ă©crit: Citation : « L’etat ne devait pas decider car l’etat ne conait pas le passer de chacun, elle ne c’est pourquoi cela et arrive. L’etat ne conais rien de cet perssone sont but peut etre dans le but de faire une bonne action. Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes Les troupes coloniales françaises JournĂ©e de l'armĂ©e d'afrique et des Troupes coloniales. Date de crĂ©ation 1917 Date reprĂ©sentĂ©e 1917 © Collections La Contemporaine Date de publication Juillet 2006 Auteur Laurent VÉRAY En 1914-1918, les opĂ©rations militaires n’ont pas Ă©tĂ© trĂšs importantes en Afrique. En revanche, les soldats originaires des colonies ont jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable sur les fronts europĂ©ens et dans les Balkans, en particulier pour l’armĂ©e française qui a recrutĂ© prĂšs de 158 000 hommes en Afrique du Nord et 134 000 en Afrique noire sur 8 700 000 hommes qui ont combattu en mĂ©tropole. L’ensemble des troupes coloniales mobilisĂ©es durant le conflit s’élĂšve Ă  600 000 selon Marc Michel. Cette affiche a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le peintre et dessinateur rĂ©aliste Lucien Jonas, dont les Ɠuvres rĂ©guliĂšrement publiĂ©es dans la presse en particulier dans L’Illustration connaissent un grand succĂšs pendant toute la guerre. Elle annonce une journĂ©e de charitĂ©, comme on en organise depuis le dĂ©but du conflit au niveau national ou dĂ©partemental en faveur des soldats. IntitulĂ©e JournĂ©e de l’armĂ©e d’Afrique et des troupes coloniales », elle reprĂ©sente des soldats de l’armĂ©e coloniale française lancĂ©s Ă  l’assaut d’une position allemande, thĂšme qui en fait la grande originalitĂ© c’est sans doute la premiĂšre affiche qui le traite. Au premier rang de ces fougueux combattants figure un tirailleur sĂ©nĂ©galais, le plus connu des soldats coloniaux, qui s’avance en criant et en brandissant son fusil, plein de rage et de courage. L’affichiste l’a particuliĂšrement mis en valeur il est en effet au centre et occupe pratiquement toute la hauteur de l’image. Son attitude et son regard traduisent sa dĂ©termination. Sa capote en lambeaux, qui laisse entrevoir le jaune et le bleu de son uniforme, prouve que mĂȘme les barbelĂ©s allemands n’ont pu l’arrĂȘter. On peut supposer que le fantassin casquĂ© se trouvant Ă  sa gauche est un MaghrĂ©bin. Ce sont l’élan et le mouvement vers l’avant des combattants qui caractĂ©risent l’ensemble de cette affiche, cherchant ainsi Ă  tĂ©moigner de l’ardeur et de la bravoure des Africains, comme de leur fiertĂ© de se battre pour la France, par reconnaissance pour la MĂšre Patrie ». La composition rappelle beaucoup l’affiche Les Amazones au combat de Dogba », rĂ©alisĂ©e par Charles Castellani en 1897, qui illustre la sauvagerie des indigĂšnes lors de la conquĂȘte coloniale. Mais ici, il est clair que la sauvagerie » a Ă©tĂ© domptĂ©e l’indigĂšne porte l’uniforme français et mise au service de la bonne cause ces troupes de choc doivent servir Ă  l’anĂ©antissement de la barbarie » allemande. De ce point de vue, l’affiche reflĂšte fidĂšlement l’opinion que, selon la thĂ©orie Ă©laborĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Mangin en 1910, le commandement français avait de la force noire » et de sa capacitĂ© Ă  participer efficacement aux coups durs » de la guerre en Europe. Laurent GERVEREAU, La Propagande par l’affiche, Paris, Syros-Alternatives, MICHEL, Les Africains et la Grande Ă  l’Afrique 1914-1918, Paris, Karthala, AUDOIN-ROUZEAU et Jean-Jacques BECKER dir., EncyclopĂ©die de la Grande Guerre, 1914-1918, Paris, Bayard, 2004. Laurent VÉRAY, Les troupes coloniales françaises », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 19/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes Commune le peuple en arme La Commune et le peuple de Paris en armes La Commune n’a pas disposĂ© d’armĂ©e au sens strict. Ses rangs Ă©taient composĂ©s d’une part de gardes
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Projectiondu film Les poilus d'ailleurs le lundi 10 novembre, à 19h00, à la Salle Jean Dame, 17, rue Léopold Belland, 75002 Paris. AprÚs la projection du film, un débat réunira Myriam

Les symboles de la LĂ©gion ÉtrangĂšre Les traditions Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre Les traditions de la LĂ©gion Ă©trangĂšre font partie intĂ©grante de son patrimoine et de sa culture. Elles ont Ă©tĂ© forgĂ©es au cours des ans, sont aujourd’hui garantes de son identitĂ© et de son unitĂ© et restent un facteur essentiel d’intĂ©gration et de cohĂ©sion. Certaines sont trĂšs anciennes et trouvent leurs origines dans des coutumes antĂ©rieures Ă  la crĂ©ation de la LĂ©gion Ă©trangĂšre. D’autres sont plus rĂ©centes ; leur adoption prouve la capacitĂ© de la LĂ©gion Ă©trangĂšre Ă  s’adapter Ă  son temps et dĂ©montre que ces traditions ne sont pas figĂ©es, mais sont appelĂ©es Ă  Ă©voluer. Legio patria nostra - La LĂ©gion pour patrie Servant avec le statut Ă  titre Ă©tranger », le lĂ©gionnaire sert la France Ă  travers la LĂ©gion... La devise Legio patria nostra est apparue sans que l’on sache vraiment ni comment, ni depuis combien de temps. Pour les kĂ©pis blancs, elle reflĂšte le sentiment commun de faire partie d’une unitĂ© d’élite et d’appartenir Ă  une mĂȘme famille. L’idĂ©e de patrie, moteur essentiel pour toute autre troupe, laisse le lĂ©gionnaire souvent indiffĂ©rent ; c’est lĂ  qu’intervient le mystĂšre de la LĂ©gion. Car, l’homme qui a rompu avec son passĂ©, son cadre social, son milieu familial, va reporter sur la LĂ©gion son besoin d’idĂ©al et ses affections déçues. Il identifie bientĂŽt l’idĂ©e de LĂ©gion Ă  l’idĂ©e de patrie, au point de lui sacrifier tout avec une infinie gĂ©nĂ©rositĂ©. Celui qui en a acceptĂ© les durs lois et rĂšglements, celui qui a servi avec loyautĂ©, honneur et fidĂ©litĂ© une institution qui lui a un jour offert un asile, celui-lĂ  peut s’enorgueillir d’ĂȘtre un digne citoyen lĂ©gionnaire. Legio patria nostra ! La devise Honneur et fidĂ©litĂ© » Les drapeaux de l’armĂ©e française portent tous les mentions RĂ©publique française » et Honneur et patrie ». Cette derniĂšre est remplacĂ©e, depuis le 30 dĂ©cembre 1920, par Honneur et fidĂ©litĂ© » sur les drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers. Les kĂ©pis blancs sont particuliĂšrement fiers de cette particularitĂ©, car elle Ă©voque l’attitude glorieuse de la LĂ©gion au combat, l’esprit d’abnĂ©gation et le respect de la parole donnĂ©e, s’il le faut, jusqu’au sacrifice suprĂȘme Les couleurs Vert et Rouge Il est trĂšs difficile de dire Ă  quelle pĂ©riode exactement les couleurs Vert et Rouge sont apparues Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Bien souvent adoptĂ©es avant qu’une dĂ©cision ne vienne en officialiser l’usage, on les a vues apparaĂźtre et s’imposer peu Ă  peu. Pour rĂ©sumer on peut dire qu’elles ont Ă©tĂ© hĂ©ritĂ©es des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1835. On les retrouve sur les fanions des compagnies, sur les Ă©paulettes des lĂ©gionnaires, sur les tambours de musiciens. La grenade Ă  sept flammes C’est au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale que la grenade, ornement rĂ©servĂ© Ă  certaines unitĂ©s d’élite de l’armĂ©e française, se voit attribuer sept flammes dont deux en retour, le plus souvent accolĂ©es, et une bombe creuse portant le numĂ©ro du rĂ©giment. On doit son dessin au cĂ©lĂšbre aquarelliste et ancien lĂ©gionnaire Rosenberg. On la retrouve sur tous les frontons des quartiers de LĂ©gion, sur tous les fanions, sur les uniformes des lĂ©gionnaires. EmblĂšmes et fanions Les emblĂšmes drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers portent l’inscription "Honneur et FidĂ©litĂ©" en lieu et place de l’inscription "Honneur et Patrie", en vigueur dans le reste de l’armĂ©e française. Ils portent tous la mention "Camerone 1863". La LĂ©gion a le privilĂšge de disposer des emblĂšmes de ses rĂ©giments disparus et des anciens drapeaux des rĂ©giments actuels. Ils sont conservĂ©s par le musĂ©e d’Aubagne et une partie d’entre eux est exposĂ©e dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur l’avers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers prĂ©sente les couleurs rĂ©glementaires correspondant Ă  la numĂ©rotation de l’unitĂ©. Le salut C’est l’expression mĂȘme de la discipline, la manifestation spontanĂ©e du respect envers le supĂ©rieur. Celui-ci, par la qualitĂ© de sa rĂ©ponse, doit prouver qu’il en est digne. Le salut au caĂŻd A l’arrivĂ©e du Chef de corps au quartier, chaque matin, ou dans tout poste tenu par une unitĂ© lĂ©gion, le poste de police lui rend les honneurs. Le clairon sonne " Au CaĂŻd ", suivi par le refrain du Boudin, avant qu’il ne passe la Garde en revue et que chacun se prĂ©sente Ă  haute voix. Tous ceux qui entendent les sonneries se mettent au gare-Ă -vous, face Ă  l’entrĂ©e, jusqu’à la fin de son exĂ©cution. Lorsque le " CaĂŻd " est jouĂ© par une batterie, les tambours saluent de la main entre chaque roulement. Dans certaines circonstances particuliĂšres, l’exĂ©cution de la sonnerie " Au CaĂŻd " est une manifestation de courtoisie destinĂ©e Ă  honorer une haute autoritĂ© trĂšs liĂ©e ou ayant servi Ă  la LĂ©gion, les anciens Chefs de corps de LĂ©gion, par exemple. Le GĂ©nĂ©ral commandant la LĂ©gion Ă©trangĂšre est accueilli par la mĂȘme sonnerie, suivie des seize premiĂšres mesures du " Boudin ". Le boudin " Le Boudin "est la marche officielle de la LĂ©gion. Ce titre, Ă  lui seul, Ă©voque la merveilleuse aventure des KĂ©pis Blancs. Mais quelle est donc l’histoire de cette marche, que nous considĂ©rons tous comme " la Marseillaise " lĂ©gionnaire ? Les origines du mot, comme celles du thĂšme du cĂ©lĂšbre refrain, sont assez mal connues. Les uns pensent au rouleau de toile long de 52 centimĂšres roulĂ© sur le sac ou portĂ© en bandoulliĂšre, et qu’on appelait volontier boudin, les autres Ă  une origine plus gastronomique. La mĂ©lodie serait inspirĂ©e d’une oeuvre de Rameau, d’une adaptation du refrain du 67Ăšme en 1862 , ou d’une dĂ©cision impĂ©riale prise en CrimĂ©e ou en Italie. Il est difficile de trouver une origine exacte. Mais peu de temps avant le dĂ©part du RĂ©giment Ă©tranger en janvier 1863 pour le Mexique, c’est Monsieur Wilhelm, Chef de musique qui dirigeait la fanfare du 2 Ăšme Etranger qui compose Ă  partir de ce thĂšme des 16 mesures imposĂ©es depuis 1840, une marche qui est devenue la marche de la LĂ©gion Ă©trangĂšre " le Boudin ". L’origine de cette marche remonte Ă  1860, Ă©poque Ă  laquelle , le Roi des Belges envoya des hommes Ă  la France, afin qu’ils fussent incorporĂ©s dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Ils y furent notamment traitĂ©s de " Tireurs au cul " par une majoritĂ© d’Allemands qui composaient Ă  ce moment lĂ  l’essentiel de la LĂ©gion. Quant aux paroles, il semble qu’elles aient connues des variantes dues Ă  l’imagination fertile des lĂ©gionnaires. Les paroles actuelles ont probablement Ă©tĂ© adoptĂ©es vers 1870, alors que le roi des Belges avait demandĂ© que ses sujets ne combattent pas en France et que de nombreux Alsaciens-Lorrains s’engageaient Ă  la LĂ©gion. Pour terminer, nous ne sauront sans doute jamais si les paroles sont dues aux Ă©paules des lĂ©gionnaires ou Ă  leurs estomacs, mais il est indĂ©niable que " le Boudin " est un morceau qui exalte l’amour profond du lĂ©gionnaire pour son drapeau et pour sa patrie d’adoption. Si l’on ne salue pas pendant l’exĂ©cution du Boudin, on l’exĂ©cute et on le chante au garde-Ă -vous Le pas LĂ©gion Le pas LĂ©gion est cadencĂ© Ă  88 pas/minute 120 pas/minute pour le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et 140 pas/minutes pour les chasseurs alpins & chasseurs Ă  pied. Cette cadence est hĂ©ritĂ©e du rythme de dĂ©placement des armĂ©es de l’Ancien RĂ©gime et de l’Empire, dont le rĂ©giment Hohenlohe, duquel la LĂ©gion Ă©trangĂšre a conservĂ© nombre de traditions. Le kĂ©pi blanc Le kĂ©pi blanc tel que nous le connaissons aujourd’hui, objet de fiertĂ© pour le lĂ©gionnaire et symbole distinctif de la LĂ©gion pour le public, n’est portĂ© que par les militaires du rang ; officiers et sous-officiers coiffant un kĂ©pi ... noir ! S’il n’a pas toujours Ă©tait de couleur blanche symbole de puretĂ©, on peut dire qu’il est officiellement devenu blanc Ă  partir du 14 Juillet 1939, lorsque les lĂ©gionnaires ont pour la premiĂšre fois dĂ©filĂ© sur les Champs ElysĂ©es vĂȘtue de ladite coiffure. Depuis, il symbolise la LĂ©gion Ă©trangĂšre et son port est interdit Ă  tout autre troupe. Le bĂ©ret vert D’abord portĂ© par les lĂ©gionnaires parachutistes formation créée en 1948 en Indochine par le chef de bataillon Morin pour se distinguer des parachutistes et autres troupes d’élite de l’armĂ©e rĂ©guliĂšre », il n’a Ă©tĂ© officialisĂ© qu’à partir de 1957. La lĂ©gende dit qu’il aurait Ă©tĂ© rapportĂ© en ExtrĂȘme-Orient par un officier de retour de permissions. A la fin des annĂ©e 1950, son port n’est plus rĂ©servĂ© aux seuls lĂ©gionnaires para, il est Ă©tendu Ă  l’ensemble des unitĂ©s de LĂ©gion. Les Ă©paulettes Vert et Rouge En 1868, la suppression des compagnies d’élites instaure pour chaque subdivision d’arme des Ă©paulettes aux couleurs distinctives ; dĂšs lors, la couleur actuelle des Ă©paulettes corps vert et franges rouges est attribuĂ©e Ă  la LĂ©gion. On pense que le choix de ces deux coloris est Ă  attribuer Ă  l’uniforme des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1855. On les retrouve sur les fanions des compagnies et sur les tambours de musiciens. La ceinture bleue Longue de 3,40 Ă  3,60 mĂštres et large de 13 Ă  17 centimĂštres, la ceinture de laine bleue a Ă©tĂ© officiellement attribuĂ©e Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre en 1882. Son rĂŽle initial Ă©tait surtout pratique, car, portĂ©e lors de la conquĂȘte de l’AlgĂ©rie, elle devait protĂ©ger des affections intestinales dues notamment aux grands Ă©carts de tempĂ©rature entre le jour et la nuit. Elle se portait sous la capote ou la veste. La cravate verte Avant le deuxiĂšme conflit mondial, la couleur de la cravate portĂ©e Ă  la LĂ©gion n’était pas dĂ©finie. Son apparition s’est faite Ă  compter de 1945, du fait de la rĂ©cupĂ©ration de surplus de cravates vertes, provenant des Chantiers de jeunesse. Le port n’a pas Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© dĂšs cette date et il faudra attendre 1947 pour voir l’ensemble des lĂ©gionnaires porter cette nouvelle marque distinctive. Les chevrons d’anciennetĂ© De nos jours, la LĂ©gion est la seule dĂ©tentrice de cette vieille tradition des chevrons d’anciennetĂ©, dont l’origine remonte Ă  une dĂ©cision royale de 1771. SupprimĂ©s, puis remis au goĂ»t du jour Ă  de nombreuses reprises, ils sont instituĂ©s une derniĂšre fois en 1948. Un chevron correspond Ă  cinq ans d’anciennetĂ©, deux chevrons Ă  dix, etc. Seuls les militaires du rang et les sous-officiers subalternes sont autorisĂ©s Ă  les porter. Le gilet d’armes Les origines du gilet d’arme remontent Ă  l’ArmĂ©e d’Afrique et Ă  la conquĂȘte de l’AlgĂ©rie. Mais sont port devient obligatoire, Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre, seulement dans les annĂ©es 1950. DĂšs lors, il sera uniquement de couleur verte, ce qui n’était pas le cas auparavant... Comportant dix-huit petits boutons dorĂ©s ou argentĂ©s, il n’est portĂ© que par les officiers et les sous-officiers supĂ©rieurs. Les jeunes officiers doivent avoir assistĂ© au moins une fois Ă  la commĂ©moration du combat de Camerone avant de pouvoir le porter. Les plis de la chemise Parce que Rigueur » n’est pas un vain mot Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre ... Les chemises des lĂ©gionnaires comportent des plis rĂ©glementaires. Ils sont dĂ©finis avec une prĂ©cision qui ne tolĂšre pas l’à-peu-prĂšs ; leur exactitude est vĂ©rifiĂ©e avec le plus grand des sĂ©rieux par les supĂ©rieurs en charge de leurs subordonnĂ©s. C’est ainsi que le jeune lĂ©gionnaire apprend dĂšs son incorporation Ă  travailler finement, prĂ©cisĂ©ment. On lui inculque le soucis du dĂ©tail », on lui transmet l’amour du travail bien fait » et cela passe aussi par sa tenue vestimentaire. Certains plis doivent ĂȘtre espacĂ©s de 5,3 cm, d’autres de 3,5 cm !!! Alors, prĂȘts Ă  relever le dĂ©fi ? Les pionniers Les pionniers sapeurs sont apparus en France dĂšs le XVIIIe siĂšcle. Mais la crĂ©ation des pionniers Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre ne date que du XXe siĂšcle. Ils perpĂ©tuent la tradition de bĂątisseuse que s’est forgĂ©e la LĂ©gion Ă  travers le monde. Les pionniers, tous barbus, portent une hache et sont revĂȘtus d’un tablier de buffle. Le tablier et la barbe sont des hĂ©ritages du XVIIIe siĂšcle, le fait de porter sur l’épaule droite la hache et non le fusil, tĂ©moigne de la vocation de bĂątisseur des pionniers. Ils doivent par leur action permettre au reste de la troupe d’avancer en Ă©change de quoi, celle-ci doit les protĂ©ger. Ce sont les prĂ©curseurs. C’est d’ailleurs cette notion, dĂ©jĂ  prĂ©sente dans la Grande ArmĂ©e napolĂ©onienne, que l’on retrouve lorsqu’à la parade on les voit prĂ©cĂ©der les lĂ©gionnaires en armes, ainsi que le drapeau du rĂ©giment et le chef de corps. La poussiĂšre La poussiĂšre est une cĂ©rĂ©monie qui semble tirer son origine d’une coutume de l’armĂ©e d’Afrique, et notamment des colonnes mobiles. L’eau Ă©tait rare, parfois plus que le vin, aussi avant le repas prenait-on le temps de rincer les vers avec une goutte de vin que l’on se gardait bien de jeter. Le cĂ©rĂ©monial traditionnel correspond aux commandements suivants, chacun s’assure que son verre contient un peu de vin, rouge en gĂ©nĂ©ral - " Attention pour la poussiĂšre ! " Les convives au garde-Ă -vous, tiennent leur verre Ă  la hauteur du menton, coude droit collĂ© au Envoyez ! Puis le popotier, ou le maĂźtre de chant, entonne " Le Boudin " , prĂ©cĂ©dĂ© ou non du refrain de l’unitĂ©. La popote La popote des officiers, et tout particuliĂšrement celle des lieutenants est le lieu oĂč se cultivent et se perpĂ©tuent certaines traditions moins solennelles mais dont l’importance ne sauraient ĂȘtre mĂ©sestimĂ©es, ne serait-ce que par le sens d’un certain cĂ©rĂ©monial, d’un certain goĂ»t du panache, qu’elles dĂ©veloppent. A cette rĂ©union qui n’a pour but que de resserrer les liens de camaraderie, doivent rĂ©gner une gaietĂ© et une atmosphĂšre de bon aloi. Elle est organisĂ©e dans une enceinte militaire, ses participants se doivent donc d’y avoir une tenue et une conduite irrĂ©prochables. Le menu Le popotier lit le menu traditionnel dans toutes les popotes de l’armĂ©e française, avec toutefois une lĂ©gĂšre variante propre Ă  la LĂ©gion. Il ajoute " ... de l’avancement dans l’armĂ©e française en gĂ©nĂ©ral, et de la LĂ©gion EtrangĂšre en partuculier , ce dont je serai, d’ailleurs, le dernier et ĂŽ combien indigne bĂ©nĂ©ficiaire ". Puis le popotier invoque le Saint-Patron de la LĂ©gion. Il est d’usage aussi d’invoque le Saint-Patron des Ă©ventuels invitĂ©s d’honneur. Noel - FĂȘte de famille lĂ©gionnaire NoĂ«l Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre est La fĂȘte de famille par excellence. DĂ©passant le cadre religieux, tous les lĂ©gionnaires ne sont pas chrĂ©tiens, il est toujours fĂȘtĂ© avec ferveur et enthousiasme. Dans tous les coins du monde oĂč l’on fĂȘte la nativitĂ©, NoĂ«l est souvent la seule occasion de rĂ©unir la famille. C’est cet aspect qui est revendiquĂ© sous la grenade Ă  sept flammes. Souvent loin de chez eux, de leur famille de sang », quand elle existe encore !, les kĂ©pis blancs retrouvent avec leurs chefs, leurs camarades, un peu de cette chaleur familiale laissĂ©e derriĂšre eux. Le soir de NoĂ«l, ils festoient, chantent, s’amusent, s’offrent des cadeaux, au sein de leur nouvelle famille, leur famille de cƓur », leur famille d’adoption », constituĂ©e de frĂšres d’armes, de personnes avec lesquelles ils ont pour habitude de tout partager... le pire, mais aussi le meilleur. Camerone - La LĂ©gion honore ses morts Camerone est le nom de la ville mexicaine oĂč une poignĂ©e de lĂ©gionnaires s’est illustrĂ©e le 30 avril 1863, au cours d’une bataille Ă©pique. Ces braves soldats se sont opposĂ©s pendant toute une journĂ©e Ă  plus de 2000 Mexicains. Les cinq survivants qui avaient promis Ă  leur chef mourant de ne pas se rendre Ă  cours de munitions, chargĂšrent Ă  la baĂŻonnette. En se sacrifiant, ils permirent Ă  un prĂ©cieux convoi de passer la mission Ă©tait remplie. Depuis, le combat a fait date il est devenu symbole de la fidĂ©litĂ© Ă  la parole donnĂ©e et de la mission remplie quel qu’en soit le coĂ»t. DĂ©sormais, chaque 30 avril, oĂč qu’ils se trouvent, les lĂ©gionnaires commĂ©morent cet Ă©vĂ©nement. Chants et marches de la LĂ©gion Ă©trangĂšre A la diffĂ©rence du chant de popote oĂč la gaĂźtĂ©, la fronde et l’humeur se rĂ©pondent, du chant de bivouac aux accents parfois nostalgiques, toujours sentimentaux, le chant de marche » a pour quadruple but de soutenir les Ă©nergies, d’affirmer la cadence, de fondre quarante timbres en un seul chant, ce qui Ă©veille en chacun le sens profond de la collectivitĂ©, et de donner Ă  la superbe d’une troupe en mouvement un prolongement sonore qui la valorise Il n’est pas ici question de commenter son utilitĂ©, de vous persuader, s’il en Ă©tait besoin, de son influence bĂ©nĂ©fique ni de justifier de son importance. Le fait est lĂ . La LĂ©gion Ă©trangĂšre est, une fois encore, la troupe qui sait, qui doit, qui chante le mieux au monde. Ce patrimoine flatteur doit ĂȘtre reçu avec fiertĂ©, certes, mais il nous appartient de le transmettre, non seulement sans le laisser de dĂ©prĂ©cier, mais aussi en y apportant – pourquoi non ? - encore plus de flamme, encore plus d’ampleur, encore plus de rĂ©sonance. La Musique De tous temps, la Musique principale de la LĂ©gion Ă©trangĂšre a occupĂ© une place privilĂ©giĂ©e dans la faveur du public. A la puissance d’exaltation qui rayonna des musiques de marche et au prestige dont jouissent les fameux " KĂ©pis Blans", elle ajoute son allure solennelle et Ă©clatante, expression la plus directe de la personnalitĂ© lĂ©gionnaire. Son histoire commence avec celle de la LĂ©gion, créée par l’ordonnance royale du 10 mars 1831. A cette date, le nombre des musiciens est rĂ©glementĂ© par les habitudes militaires de l’époque. C’est pourquoi, la Musique de la LĂ©gion, Ă  ses dĂ©buts, comprend un effectif plus que modeste, avec uniquement un chef de musique, un sous-chef de musique, et seulement ving-sept exĂ©cutants. Il faudra alors de trĂšs nombreuses annĂ©es de travail et d’efforts pour que la Musique soit en Ă©tat de se produite dignement face au public. MalgrĂ© ses modestes moyens, la musique se fera remarquer par ses qualitĂ©s musicales. DĂšs 1860, le nombre des excĂ©cutants atteint quarante musiciens. Elle est dirigĂ©e Ă  cette Ă©poque par Monsieur WILHELM. c’est lui qui composera la cĂ©lĂšbre marche de la LĂ©gion " le BOUDIN ". L’orchestre Ă  corde est crĂ©e vers la fin de l’annĂ©e 1887. Au dĂ©part, son rĂ©pertoire se compose d’oeuvres populaires connues, puis s’étoffera d’oeuvres musicales de plus grandes envergures. Dissous lors de la dĂ©claration de la Guerre 14-18, la Musique reverra la jour dĂšs la paix rĂ©tablie. A ce moment, l’essor grandissant de l’harmonie et de l’orchestre symphonique, grĂące Ă  un rĂ©pertoire trĂšs Ă©tendu est remarquable. Nous assistons Ă  l’ñge d’or de la Musique , par sa batterie et ses fifres, trompes et trompettes de cavalerie. Pourtant en 1940, la Musique est Ă  nouveau dissoute puis renait en 1946. Si l’harmonie reste prestigieuse, l’orchestre Ă  corde a complĂštement disparu. La batterie conserve ses caractĂ©ristiques propres avec ses fifres et son chapeau chinois, et le port particulier des tambours qui facilite la cadence lente. Aujourd’hui, la Musique de la LĂ©gion Ă©trangĂšre effectue de trĂšs nombreux dĂ©placements en France et Ă  l’Etranger. Elle a le privilĂšge de faire dĂ©filer d’une maniĂšre particuliĂšrement remarquable nos rĂ©giments de KĂ©pis Blancs, par son pas lent hĂ©ritĂ© des rĂ©giments de Hohenlohe, et immortalisĂ©s par nos anciens autour du monde au service de la FRANCE. Le Chapeau Chinois Le chapeau chinois est un instrument de percussion comportant un pavillon de cuivre perchĂ© sur un bĂąton, garni de clochettes et de grelots, que l’on agite comme un hochet. En outre, il est ornĂ© de queues de cheval. Origine des Queues de Cheval Coutume d’origine islamique, adoptĂ©e par les rĂ©giments d’afrique qui, suivant l’exemple de l’ennemi, ont pris l’habitude d’exposer devant la tente du chef, la queue du cheval tuĂ© sous lui au combat. Ainsi Ă©tait dĂ©montrĂ©e la valeur, le courage du commandant, tĂ©moignage tangible de son ardeur au combat. On peut donc penser que le chapeau chinois, instrument de percussion, Ă©tait en mĂȘme temps un emblĂšme traditionnel et symbolique. Les fĂȘtes des rĂ©giments En plus des fĂȘtes communes Ă  toute la LĂ©gion, chaque rĂ©giment commĂ©more une des dates les plus marquantes de son histoire, ou la fĂȘte de son saint patron. - 1er 23 avril Saint Georges- 2Ăšme 2 septembre El-Moungar- 3Ăšme 14 septembre PercĂ©e de la ligne Hindenbourg- 22 novembre Sainte-CĂ©cile- 2Ăšme 29 septembre Saint-Michel- 6Ăšme 1 octobre CrĂ©ation du rĂ©giment- 4Ăšme 15 novembre CrĂ©ation du rĂ©giment- 5Ăšme 4 dĂ©cembre Sainte Barbe Sources Monsieur LĂ©gionnaire

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