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DesrĂ©sistants comme Charles de Gaulle mobilisĂšrent des rĂ©giments câest dâabord contre ces crimes contemporains que nous, descendants dâesclaves, devrions nous mobiliser : nous ne pouvons plus rien pour nos morts, nous pouvons beaucoup pour les vivants. Mais la loi de mai 2001, elle, ne traite que du passĂ© â avec tous les risques dâanachronismes/ Tirailleurs TIRAILLEURS/HISTOIRE PubliĂ© le 10/02/2010 - 1252ModifiĂ© le 10/05/2010 - 1739 Des soldats africains dans les Vosges, hiver 1944. De novembre 1942 au 1er mars 1945, la FĂ©dĂ©ration -Afrique occidentale française et Afrique Ă©quatoriale française â a envoyĂ© au combat 60 000 hommes; avec leurs camarades de 1940, câest donc prĂšs de 158 000 Africains qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale, sans oublier un effectif Ă©quivalent mobilisĂ© en Afrique noire ou affectĂ© au Maghreb pour participer Ă lâeffort de guerre. La Croix de la LibĂ©ration. Dix gradĂ©s et tirailleurs ont Ă©tĂ© faits compagnons de la LibĂ©ration, 50 mĂ©dailles de la RĂ©sistance ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©es ainsi que 123 mĂ©dailles des lâoccasion des nombreuses cĂ©rĂ©monies pour cĂ©lĂ©brer la victoire, les tirailleurs ne sont pas oubliĂ©s. Cependant, lâimpatience des soldats Ă ĂȘtre rapatriĂ©s au plus vite, le manque de moyens pour le faire et une Ă©volution trĂšs lĂ©gitime des mentalitĂ©s entraĂźnent des rĂ©criminations de plus en plus virulentes qui conduisent le commandement Ă accĂ©lĂ©rer les retours en une des raisons pour lesquelles lors des dĂ©filĂ©s de 1945, les tirailleurs sĂ©nĂ©galais sont moins prĂ©sents que dâautres de leurs frĂšres dâarmes. DĂ©filĂ© du 18 juin 1945. Le fait que les rĂ©giments disposent tous de leur drapeau et nâaient pas besoin dâen recevoir un nouveau, que les dĂ©filĂ©s se fassent par divisions constituĂ©es ne comportant plus de formations sĂ©nĂ©galaises » ou que les rĂ©giments existant encore se trouvent dans le Midi nâest pas non plus Ă©tranger Ă cette plusieurs unitĂ©s dâappui disposant encore dâoriginaires dâAfrique noire dĂ©filent, par exemple lors des cĂ©rĂ©monies du 18 juin et du 14 juillet 1945 sur les Champs-ĂlysĂ©es, comme en tĂ©moignent de nombreux documents dâarchives. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle amorce la dĂ©colonisation Ă Brazzaville en janvier 1944.
LesrĂ©giments de lâArmĂ©e dâAfrique, constituĂ©s dâEuropĂ©ens comportaient les zouaves (Ă Oran le cĂ©lĂšbre 2° Zouaves dont le cĂ©notaphe trĂŽne toujours au centre du cimetiĂšre Tamazouhet), les chasseurs dâAfrique, les bataillons dâinfanterie lĂ©gĂšre dâAfrique « Je laisse Ă ceux qui me liront le soin de rĂ©flĂ©chir Ă ce qu'auraient Ă©tĂ© les Ă©vĂ©nements, si Gallieni sur l
Ils ont Ă©tĂ© 500 000 combattants Ă ĂȘtre mobilisĂ©s, dans toute lâAfrique, pour libĂ©rer lâEurope pendant la Seconde Guerre mondiale. 75 ans plus tard, la France essaie dâencourager ses maires Ă leur rendre hommage en donnant leurs noms Ă une rue, une place ou une Ă©cole. Ils nâavaient jamais vu la France. Ils se sont engagĂ©s sans une seconde dâhĂ©sitation pour dĂ©fendre leur pays, un pays quâils ne connaissaient pas, le nĂŽtre. [âŠ] Ils sont pour nous une fiertĂ©. Ils sont nos libĂ©rateurs, ils sont nos frĂšres morts pour la France. » Le 20 janvier dernier, Jean-Paul Joseph, le maire de Bandol, rendait ainsi hommage Ă cinq combattants africains qui sont tombĂ©s en aoĂ»t 1944 pour libĂ©rer la petite ville du Var sud de la France. DĂ©sormais, la Place de la libertĂ© » sâappelle la Place des libĂ©rateurs africains ». De ces hommes, la mĂ©moire ne gardait que quatre noms sâeffaçant peu Ă peu sur un monument aux morts. Elle en avait mĂȘme oubliĂ© un. Les habitants de Bandol ne connaissaient rien dâeux. On se souvient aujourdâhui quâAli Fattani, tuĂ© par un Ă©clat dâobus, avait une femme qui sâappelait Halima. On se souvient que le pĂšre de Mohamed Dahel Ă©tait cultivateur en AlgĂ©rie. On se souvient que Jean-Ădouard Seffar Ă©tait un canonnier calme et courageux ». On se souvient quâAlbert Banuls tentait dâouvrir une brĂšche au viaduc de Bandol sous le feu lorsquâil est tombĂ©. On se souvient que François Gaillardo Ă©tait Ă ses cĂŽtĂ©s et que comme lui, il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Croix de Guerre. On se souvient que si la France est libre, câest aussi grĂące Ă eux. Retrouver la mĂ©moire Comme ces cinq AlgĂ©riens, ils ont Ă©tĂ© 500 000 mobilisĂ©s en Afrique pour sauver la France et lâEurope. 40 000 dâentre eux ne sont jamais rentrĂ©s. Pour aider les communes Ă identifier des individus ou des unitĂ©s Ă honorer, lâOffice national des anciens combattants et victimes de guerre -ONAC-VG- a commencĂ© Ă remonter la piste de plusieurs dizaines de combattants africains. Ă partir des noms, le Service historique de la dĂ©fense -SHD- explore les archives pour collecter ce que lâadministration savait de ces hommes. Nous avons commencĂ© Ă travailler sur une centaine de noms », explique Maxime Ruiz, chargĂ© de mission mĂ©moire Ă lâONAC-VG. Lâobjectif montrer la diversitĂ© des parcours et des territoires concernĂ©s. Parmi ces combattants africains, il y avait des soldats de toutes les couleurs et de toutes les origines. Il y avait de simples militaires du rang, mais aussi des officiers emblĂ©matiques comme le capitaine Charles NâTchorĂ©rĂ©, Gabonais qui a combattu pour la France dans les deux guerres mondiales. Des hĂ©ros et des hommes simples, morts au combat ou de maladie. Autant dâhistoires que dâindividus. Dans les abimes de lâhistoire, les archivistes retrouvent parfois les Ă©tapes de toute une vie, et parfois de simples bribes. Câest un peu la loterie, confirme Maxime Ruiz. Je ne dirais pas que câest spĂ©cifique aux combattants africains. Il y a aussi des dossiers de mĂ©tropolitains qui sont peu fournis. La diffĂ©rence câest que lâadministration sur place nâa pas toujours bien rempli les dossiers. » Les Ă©carts culturels font que les noms ont parfois Ă©tĂ© mal orthographiĂ©s, les villes mal identifiĂ©es. Tous ces acteurs essaient, plus de 75 ans plus tard, de recrĂ©er du lien entre les hĂ©ritiers de cette histoire. Les maires peuvent demander Ă retrouver des soldats dâAfrique qui ont contribuĂ© Ă libĂ©rer leur ville ou leur rĂ©gion. Les historiens et les archivistes sâappliquent Ă rĂ©pertorier tout ce quâils peuvent un nom, le lieu dâune inhumation, des faits dâarmes et pourquoi pas, dans certains cas, des descendants que la France essaie dâintĂ©grer dans ces dĂ©marches. Sensibiliser les Français Câest Emmanuel Macron qui avait lancĂ© cette idĂ©e, le 15 aoĂ»t 2019, alors que la France commĂ©morait le 75e anniversaire du dĂ©barquement de Provence. Le prĂ©sident français contribuait Ă un effort pour rappeler que la LibĂ©ration, ce nâest pas que le dĂ©barquement de Normandie du 6 juin 1944. Ce sont aussi les RĂ©sistants, ce sont aussi des volontaires venus dâune multitude de pays et arrivĂ©s par de multiples routes. Et ce sont aussi des centaines de milliers de combattants africains. Il existe de nombreuses rues et places qui portent les noms de grands rĂ©sistants, de rĂ©giments français et parfois mĂȘme de libĂ©rateurs amĂ©ricains cĂ©lĂšbres. Les Africains ont Ă©tĂ© longtemps oubliĂ©s. Alors ceux qui travaillent sur ce projet espĂšrent que les maires de France voudront corriger cet Ă©tat de fait en renommant des rues, des places, et pourquoi pas des Ă©coles ? Cela participe Ă la cohĂ©sion nationale, explique GeneviĂšve Darrieussecq, secrĂ©taire dâĂtat auprĂšs de la ministre des ArmĂ©es, Ă RFI. Beaucoup de personnes se sont battues pour la France. Câest important que les Français sâapproprient cette histoire. » LâAssociation des maires de France -AMF- a signĂ© une convention avec le ministĂšre pour soutenir la dĂ©marche. Pour lâinstant, rares sont les Ă©lus locaux Ă vraiment se mobiliser. AprĂšs Bandol, un autre projet est en passe de se concrĂ©tiser dans une communautĂ© de communes du RhĂŽne. Deux autres maires ont pris un premier contact. Mais la pĂ©riode Ă©lectorale nâest pas propice Ă lâeffort de mĂ©moire. Lâenthousiasme ne quitte pourtant pas ceux qui portent cette campagne. Ils en sont convaincus, une fois les Ă©lections passĂ©es, les choses se dĂ©bloqueront. En attendant ils dĂ©bordent dâidĂ©es, notamment pour proposer du matĂ©riel pĂ©dagogique aux Ă©coles, afin que les plus jeunes puissent se rappeler pourquoi cinq hommes nĂ©s en AlgĂ©rie sont morts prĂšs de Bandol un lointain Ă©tĂ© de 1944. ActuPrime â La primeur et la valeur de lâinformation â SĂ©nĂ©gal Dated'inscription : 01/02/2021. Sujet: Re: Moi y'en a Ă©krir an franssĂ© 2022-08-03, 19:25. GOMER a Ă©crit: Citation : « Lâetat ne devait pas decider car lâetat ne conait pas le passer de chacun, elle ne câest pourquoi cela et arrive. Lâetat ne conais rien de cet perssone sont but peut etre dans le but de faire une bonne action. Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes Les troupes coloniales françaises JournĂ©e de l'armĂ©e d'afrique et des Troupes coloniales. Date de crĂ©ation 1917 Date reprĂ©sentĂ©e 1917 © Collections La Contemporaine Date de publication Juillet 2006 Auteur Laurent VĂRAY En 1914-1918, les opĂ©rations militaires nâont pas Ă©tĂ© trĂšs importantes en Afrique. En revanche, les soldats originaires des colonies ont jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable sur les fronts europĂ©ens et dans les Balkans, en particulier pour lâarmĂ©e française qui a recrutĂ© prĂšs de 158 000 hommes en Afrique du Nord et 134 000 en Afrique noire sur 8 700 000 hommes qui ont combattu en mĂ©tropole. Lâensemble des troupes coloniales mobilisĂ©es durant le conflit sâĂ©lĂšve Ă 600 000 selon Marc Michel. Cette affiche a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par le peintre et dessinateur rĂ©aliste Lucien Jonas, dont les Ćuvres rĂ©guliĂšrement publiĂ©es dans la presse en particulier dans LâIllustration connaissent un grand succĂšs pendant toute la guerre. Elle annonce une journĂ©e de charitĂ©, comme on en organise depuis le dĂ©but du conflit au niveau national ou dĂ©partemental en faveur des soldats. IntitulĂ©e JournĂ©e de lâarmĂ©e dâAfrique et des troupes coloniales », elle reprĂ©sente des soldats de lâarmĂ©e coloniale française lancĂ©s Ă lâassaut dâune position allemande, thĂšme qui en fait la grande originalitĂ© câest sans doute la premiĂšre affiche qui le traite. Au premier rang de ces fougueux combattants figure un tirailleur sĂ©nĂ©galais, le plus connu des soldats coloniaux, qui sâavance en criant et en brandissant son fusil, plein de rage et de courage. Lâaffichiste lâa particuliĂšrement mis en valeur il est en effet au centre et occupe pratiquement toute la hauteur de lâimage. Son attitude et son regard traduisent sa dĂ©termination. Sa capote en lambeaux, qui laisse entrevoir le jaune et le bleu de son uniforme, prouve que mĂȘme les barbelĂ©s allemands nâont pu lâarrĂȘter. On peut supposer que le fantassin casquĂ© se trouvant Ă sa gauche est un MaghrĂ©bin. Ce sont lâĂ©lan et le mouvement vers lâavant des combattants qui caractĂ©risent lâensemble de cette affiche, cherchant ainsi Ă tĂ©moigner de lâardeur et de la bravoure des Africains, comme de leur fiertĂ© de se battre pour la France, par reconnaissance pour la MĂšre Patrie ». La composition rappelle beaucoup lâaffiche Les Amazones au combat de Dogba », rĂ©alisĂ©e par Charles Castellani en 1897, qui illustre la sauvagerie des indigĂšnes lors de la conquĂȘte coloniale. Mais ici, il est clair que la sauvagerie » a Ă©tĂ© domptĂ©e lâindigĂšne porte lâuniforme français et mise au service de la bonne cause ces troupes de choc doivent servir Ă lâanĂ©antissement de la barbarie » allemande. De ce point de vue, lâaffiche reflĂšte fidĂšlement lâopinion que, selon la thĂ©orie Ă©laborĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Mangin en 1910, le commandement français avait de la force noire » et de sa capacitĂ© Ă participer efficacement aux coups durs » de la guerre en Europe. Laurent GERVEREAU, La Propagande par lâaffiche, Paris, Syros-Alternatives, MICHEL, Les Africains et la Grande Ă lâAfrique 1914-1918, Paris, Karthala, AUDOIN-ROUZEAU et Jean-Jacques BECKER dir., EncyclopĂ©die de la Grande Guerre, 1914-1918, Paris, Bayard, 2004. Laurent VĂRAY, Les troupes coloniales françaises », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 19/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes Commune le peuple en arme La Commune et le peuple de Paris en armes La Commune nâa pas disposĂ© dâarmĂ©e au sens strict. 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Les symboles de la LĂ©gion ĂtrangĂšre Les traditions Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre Les traditions de la LĂ©gion Ă©trangĂšre font partie intĂ©grante de son patrimoine et de sa culture. Elles ont Ă©tĂ© forgĂ©es au cours des ans, sont aujourdâhui garantes de son identitĂ© et de son unitĂ© et restent un facteur essentiel dâintĂ©gration et de cohĂ©sion. Certaines sont trĂšs anciennes et trouvent leurs origines dans des coutumes antĂ©rieures Ă la crĂ©ation de la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Dâautres sont plus rĂ©centes ; leur adoption prouve la capacitĂ© de la LĂ©gion Ă©trangĂšre Ă sâadapter Ă son temps et dĂ©montre que ces traditions ne sont pas figĂ©es, mais sont appelĂ©es Ă Ă©voluer. Legio patria nostra - La LĂ©gion pour patrie Servant avec le statut Ă titre Ă©tranger », le lĂ©gionnaire sert la France Ă travers la LĂ©gion... La devise Legio patria nostra est apparue sans que lâon sache vraiment ni comment, ni depuis combien de temps. Pour les kĂ©pis blancs, elle reflĂšte le sentiment commun de faire partie dâune unitĂ© dâĂ©lite et dâappartenir Ă une mĂȘme famille. LâidĂ©e de patrie, moteur essentiel pour toute autre troupe, laisse le lĂ©gionnaire souvent indiffĂ©rent ; câest lĂ quâintervient le mystĂšre de la LĂ©gion. Car, lâhomme qui a rompu avec son passĂ©, son cadre social, son milieu familial, va reporter sur la LĂ©gion son besoin dâidĂ©al et ses affections déçues. Il identifie bientĂŽt lâidĂ©e de LĂ©gion Ă lâidĂ©e de patrie, au point de lui sacrifier tout avec une infinie gĂ©nĂ©rositĂ©. Celui qui en a acceptĂ© les durs lois et rĂšglements, celui qui a servi avec loyautĂ©, honneur et fidĂ©litĂ© une institution qui lui a un jour offert un asile, celui-lĂ peut sâenorgueillir dâĂȘtre un digne citoyen lĂ©gionnaire. Legio patria nostra ! La devise Honneur et fidĂ©litĂ© » Les drapeaux de lâarmĂ©e française portent tous les mentions RĂ©publique française » et Honneur et patrie ». Cette derniĂšre est remplacĂ©e, depuis le 30 dĂ©cembre 1920, par Honneur et fidĂ©litĂ© » sur les drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers. Les kĂ©pis blancs sont particuliĂšrement fiers de cette particularitĂ©, car elle Ă©voque lâattitude glorieuse de la LĂ©gion au combat, lâesprit dâabnĂ©gation et le respect de la parole donnĂ©e, sâil le faut, jusquâau sacrifice suprĂȘme Les couleurs Vert et Rouge Il est trĂšs difficile de dire Ă quelle pĂ©riode exactement les couleurs Vert et Rouge sont apparues Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Bien souvent adoptĂ©es avant quâune dĂ©cision ne vienne en officialiser lâusage, on les a vues apparaĂźtre et sâimposer peu Ă peu. Pour rĂ©sumer on peut dire quâelles ont Ă©tĂ© hĂ©ritĂ©es des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1835. On les retrouve sur les fanions des compagnies, sur les Ă©paulettes des lĂ©gionnaires, sur les tambours de musiciens. La grenade Ă sept flammes Câest au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale que la grenade, ornement rĂ©servĂ© Ă certaines unitĂ©s dâĂ©lite de lâarmĂ©e française, se voit attribuer sept flammes dont deux en retour, le plus souvent accolĂ©es, et une bombe creuse portant le numĂ©ro du rĂ©giment. On doit son dessin au cĂ©lĂšbre aquarelliste et ancien lĂ©gionnaire Rosenberg. On la retrouve sur tous les frontons des quartiers de LĂ©gion, sur tous les fanions, sur les uniformes des lĂ©gionnaires. EmblĂšmes et fanions Les emblĂšmes drapeaux et Ă©tendards des rĂ©giments Ă©trangers portent lâinscription "Honneur et FidĂ©litĂ©" en lieu et place de lâinscription "Honneur et Patrie", en vigueur dans le reste de lâarmĂ©e française. Ils portent tous la mention "Camerone 1863". La LĂ©gion a le privilĂšge de disposer des emblĂšmes de ses rĂ©giments disparus et des anciens drapeaux des rĂ©giments actuels. Ils sont conservĂ©s par le musĂ©e dâAubagne et une partie dâentre eux est exposĂ©e dans la crypte. Les fanions des compagnies et escadrons sont vert et rouge sur lâavers, diagonale descendante, le vert contre la hampe. Le revers prĂ©sente les couleurs rĂ©glementaires correspondant Ă la numĂ©rotation de lâunitĂ©. Le salut Câest lâexpression mĂȘme de la discipline, la manifestation spontanĂ©e du respect envers le supĂ©rieur. Celui-ci, par la qualitĂ© de sa rĂ©ponse, doit prouver quâil en est digne. Le salut au caĂŻd A lâarrivĂ©e du Chef de corps au quartier, chaque matin, ou dans tout poste tenu par une unitĂ© lĂ©gion, le poste de police lui rend les honneurs. Le clairon sonne " Au CaĂŻd ", suivi par le refrain du Boudin, avant quâil ne passe la Garde en revue et que chacun se prĂ©sente Ă haute voix. Tous ceux qui entendent les sonneries se mettent au gare-Ă -vous, face Ă lâentrĂ©e, jusquâĂ la fin de son exĂ©cution. Lorsque le " CaĂŻd " est jouĂ© par une batterie, les tambours saluent de la main entre chaque roulement. Dans certaines circonstances particuliĂšres, lâexĂ©cution de la sonnerie " Au CaĂŻd " est une manifestation de courtoisie destinĂ©e Ă honorer une haute autoritĂ© trĂšs liĂ©e ou ayant servi Ă la LĂ©gion, les anciens Chefs de corps de LĂ©gion, par exemple. Le GĂ©nĂ©ral commandant la LĂ©gion Ă©trangĂšre est accueilli par la mĂȘme sonnerie, suivie des seize premiĂšres mesures du " Boudin ". Le boudin " Le Boudin "est la marche officielle de la LĂ©gion. Ce titre, Ă lui seul, Ă©voque la merveilleuse aventure des KĂ©pis Blancs. Mais quelle est donc lâhistoire de cette marche, que nous considĂ©rons tous comme " la Marseillaise " lĂ©gionnaire ? Les origines du mot, comme celles du thĂšme du cĂ©lĂšbre refrain, sont assez mal connues. Les uns pensent au rouleau de toile long de 52 centimĂšres roulĂ© sur le sac ou portĂ© en bandoulliĂšre, et quâon appelait volontier boudin, les autres Ă une origine plus gastronomique. La mĂ©lodie serait inspirĂ©e dâune oeuvre de Rameau, dâune adaptation du refrain du 67Ăšme en 1862 , ou dâune dĂ©cision impĂ©riale prise en CrimĂ©e ou en Italie. Il est difficile de trouver une origine exacte. Mais peu de temps avant le dĂ©part du RĂ©giment Ă©tranger en janvier 1863 pour le Mexique, câest Monsieur Wilhelm, Chef de musique qui dirigeait la fanfare du 2 Ăšme Etranger qui compose Ă partir de ce thĂšme des 16 mesures imposĂ©es depuis 1840, une marche qui est devenue la marche de la LĂ©gion Ă©trangĂšre " le Boudin ". Lâorigine de cette marche remonte Ă 1860, Ă©poque Ă laquelle , le Roi des Belges envoya des hommes Ă la France, afin quâils fussent incorporĂ©s dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Ils y furent notamment traitĂ©s de " Tireurs au cul " par une majoritĂ© dâAllemands qui composaient Ă ce moment lĂ lâessentiel de la LĂ©gion. Quant aux paroles, il semble quâelles aient connues des variantes dues Ă lâimagination fertile des lĂ©gionnaires. Les paroles actuelles ont probablement Ă©tĂ© adoptĂ©es vers 1870, alors que le roi des Belges avait demandĂ© que ses sujets ne combattent pas en France et que de nombreux Alsaciens-Lorrains sâengageaient Ă la LĂ©gion. Pour terminer, nous ne sauront sans doute jamais si les paroles sont dues aux Ă©paules des lĂ©gionnaires ou Ă leurs estomacs, mais il est indĂ©niable que " le Boudin " est un morceau qui exalte lâamour profond du lĂ©gionnaire pour son drapeau et pour sa patrie dâadoption. Si lâon ne salue pas pendant lâexĂ©cution du Boudin, on lâexĂ©cute et on le chante au garde-Ă -vous Le pas LĂ©gion Le pas LĂ©gion est cadencĂ© Ă 88 pas/minute 120 pas/minute pour le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral et 140 pas/minutes pour les chasseurs alpins & chasseurs Ă pied. Cette cadence est hĂ©ritĂ©e du rythme de dĂ©placement des armĂ©es de lâAncien RĂ©gime et de lâEmpire, dont le rĂ©giment Hohenlohe, duquel la LĂ©gion Ă©trangĂšre a conservĂ© nombre de traditions. Le kĂ©pi blanc Le kĂ©pi blanc tel que nous le connaissons aujourdâhui, objet de fiertĂ© pour le lĂ©gionnaire et symbole distinctif de la LĂ©gion pour le public, nâest portĂ© que par les militaires du rang ; officiers et sous-officiers coiffant un kĂ©pi ... noir ! Sâil nâa pas toujours Ă©tait de couleur blanche symbole de puretĂ©, on peut dire quâil est officiellement devenu blanc Ă partir du 14 Juillet 1939, lorsque les lĂ©gionnaires ont pour la premiĂšre fois dĂ©filĂ© sur les Champs ElysĂ©es vĂȘtue de ladite coiffure. Depuis, il symbolise la LĂ©gion Ă©trangĂšre et son port est interdit Ă tout autre troupe. Le bĂ©ret vert Dâabord portĂ© par les lĂ©gionnaires parachutistes formation créée en 1948 en Indochine par le chef de bataillon Morin pour se distinguer des parachutistes et autres troupes dâĂ©lite de lâarmĂ©e rĂ©guliĂšre », il nâa Ă©tĂ© officialisĂ© quâĂ partir de 1957. La lĂ©gende dit quâil aurait Ă©tĂ© rapportĂ© en ExtrĂȘme-Orient par un officier de retour de permissions. A la fin des annĂ©e 1950, son port nâest plus rĂ©servĂ© aux seuls lĂ©gionnaires para, il est Ă©tendu Ă lâensemble des unitĂ©s de LĂ©gion. Les Ă©paulettes Vert et Rouge En 1868, la suppression des compagnies dâĂ©lites instaure pour chaque subdivision dâarme des Ă©paulettes aux couleurs distinctives ; dĂšs lors, la couleur actuelle des Ă©paulettes corps vert et franges rouges est attribuĂ©e Ă la LĂ©gion. On pense que le choix de ces deux coloris est Ă attribuer Ă lâuniforme des Suisses de la 2e LĂ©gion de 1855. On les retrouve sur les fanions des compagnies et sur les tambours de musiciens. La ceinture bleue Longue de 3,40 Ă 3,60 mĂštres et large de 13 Ă 17 centimĂštres, la ceinture de laine bleue a Ă©tĂ© officiellement attribuĂ©e Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre en 1882. Son rĂŽle initial Ă©tait surtout pratique, car, portĂ©e lors de la conquĂȘte de lâAlgĂ©rie, elle devait protĂ©ger des affections intestinales dues notamment aux grands Ă©carts de tempĂ©rature entre le jour et la nuit. Elle se portait sous la capote ou la veste. La cravate verte Avant le deuxiĂšme conflit mondial, la couleur de la cravate portĂ©e Ă la LĂ©gion nâĂ©tait pas dĂ©finie. Son apparition sâest faite Ă compter de 1945, du fait de la rĂ©cupĂ©ration de surplus de cravates vertes, provenant des Chantiers de jeunesse. Le port nâa pas Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© dĂšs cette date et il faudra attendre 1947 pour voir lâensemble des lĂ©gionnaires porter cette nouvelle marque distinctive. Les chevrons dâanciennetĂ© De nos jours, la LĂ©gion est la seule dĂ©tentrice de cette vieille tradition des chevrons dâanciennetĂ©, dont lâorigine remonte Ă une dĂ©cision royale de 1771. SupprimĂ©s, puis remis au goĂ»t du jour Ă de nombreuses reprises, ils sont instituĂ©s une derniĂšre fois en 1948. Un chevron correspond Ă cinq ans dâanciennetĂ©, deux chevrons Ă dix, etc. Seuls les militaires du rang et les sous-officiers subalternes sont autorisĂ©s Ă les porter. Le gilet dâarmes Les origines du gilet dâarme remontent Ă lâArmĂ©e dâAfrique et Ă la conquĂȘte de lâAlgĂ©rie. Mais sont port devient obligatoire, Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre, seulement dans les annĂ©es 1950. DĂšs lors, il sera uniquement de couleur verte, ce qui nâĂ©tait pas le cas auparavant... Comportant dix-huit petits boutons dorĂ©s ou argentĂ©s, il nâest portĂ© que par les officiers et les sous-officiers supĂ©rieurs. Les jeunes officiers doivent avoir assistĂ© au moins une fois Ă la commĂ©moration du combat de Camerone avant de pouvoir le porter. Les plis de la chemise Parce que Rigueur » nâest pas un vain mot Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre ... Les chemises des lĂ©gionnaires comportent des plis rĂ©glementaires. Ils sont dĂ©finis avec une prĂ©cision qui ne tolĂšre pas lâĂ -peu-prĂšs ; leur exactitude est vĂ©rifiĂ©e avec le plus grand des sĂ©rieux par les supĂ©rieurs en charge de leurs subordonnĂ©s. Câest ainsi que le jeune lĂ©gionnaire apprend dĂšs son incorporation Ă travailler finement, prĂ©cisĂ©ment. On lui inculque le soucis du dĂ©tail », on lui transmet lâamour du travail bien fait » et cela passe aussi par sa tenue vestimentaire. Certains plis doivent ĂȘtre espacĂ©s de 5,3 cm, dâautres de 3,5 cm !!! Alors, prĂȘts Ă relever le dĂ©fi ? Les pionniers Les pionniers sapeurs sont apparus en France dĂšs le XVIIIe siĂšcle. Mais la crĂ©ation des pionniers Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre ne date que du XXe siĂšcle. Ils perpĂ©tuent la tradition de bĂątisseuse que sâest forgĂ©e la LĂ©gion Ă travers le monde. Les pionniers, tous barbus, portent une hache et sont revĂȘtus dâun tablier de buffle. Le tablier et la barbe sont des hĂ©ritages du XVIIIe siĂšcle, le fait de porter sur lâĂ©paule droite la hache et non le fusil, tĂ©moigne de la vocation de bĂątisseur des pionniers. Ils doivent par leur action permettre au reste de la troupe dâavancer en Ă©change de quoi, celle-ci doit les protĂ©ger. Ce sont les prĂ©curseurs. Câest dâailleurs cette notion, dĂ©jĂ prĂ©sente dans la Grande ArmĂ©e napolĂ©onienne, que lâon retrouve lorsquâĂ la parade on les voit prĂ©cĂ©der les lĂ©gionnaires en armes, ainsi que le drapeau du rĂ©giment et le chef de corps. La poussiĂšre La poussiĂšre est une cĂ©rĂ©monie qui semble tirer son origine dâune coutume de lâarmĂ©e dâAfrique, et notamment des colonnes mobiles. Lâeau Ă©tait rare, parfois plus que le vin, aussi avant le repas prenait-on le temps de rincer les vers avec une goutte de vin que lâon se gardait bien de jeter. Le cĂ©rĂ©monial traditionnel correspond aux commandements suivants, chacun sâassure que son verre contient un peu de vin, rouge en gĂ©nĂ©ral - " Attention pour la poussiĂšre ! " Les convives au garde-Ă -vous, tiennent leur verre Ă la hauteur du menton, coude droit collĂ© au Envoyez ! Puis le popotier, ou le maĂźtre de chant, entonne " Le Boudin " , prĂ©cĂ©dĂ© ou non du refrain de lâunitĂ©. La popote La popote des officiers, et tout particuliĂšrement celle des lieutenants est le lieu oĂč se cultivent et se perpĂ©tuent certaines traditions moins solennelles mais dont lâimportance ne sauraient ĂȘtre mĂ©sestimĂ©es, ne serait-ce que par le sens dâun certain cĂ©rĂ©monial, dâun certain goĂ»t du panache, quâelles dĂ©veloppent. A cette rĂ©union qui nâa pour but que de resserrer les liens de camaraderie, doivent rĂ©gner une gaietĂ© et une atmosphĂšre de bon aloi. Elle est organisĂ©e dans une enceinte militaire, ses participants se doivent donc dây avoir une tenue et une conduite irrĂ©prochables. Le menu Le popotier lit le menu traditionnel dans toutes les popotes de lâarmĂ©e française, avec toutefois une lĂ©gĂšre variante propre Ă la LĂ©gion. Il ajoute " ... de lâavancement dans lâarmĂ©e française en gĂ©nĂ©ral, et de la LĂ©gion EtrangĂšre en partuculier , ce dont je serai, dâailleurs, le dernier et ĂŽ combien indigne bĂ©nĂ©ficiaire ". Puis le popotier invoque le Saint-Patron de la LĂ©gion. Il est dâusage aussi dâinvoque le Saint-Patron des Ă©ventuels invitĂ©s dâhonneur. Noel - FĂȘte de famille lĂ©gionnaire NoĂ«l Ă la LĂ©gion Ă©trangĂšre est La fĂȘte de famille par excellence. DĂ©passant le cadre religieux, tous les lĂ©gionnaires ne sont pas chrĂ©tiens, il est toujours fĂȘtĂ© avec ferveur et enthousiasme. Dans tous les coins du monde oĂč lâon fĂȘte la nativitĂ©, NoĂ«l est souvent la seule occasion de rĂ©unir la famille. Câest cet aspect qui est revendiquĂ© sous la grenade Ă sept flammes. Souvent loin de chez eux, de leur famille de sang », quand elle existe encore !, les kĂ©pis blancs retrouvent avec leurs chefs, leurs camarades, un peu de cette chaleur familiale laissĂ©e derriĂšre eux. Le soir de NoĂ«l, ils festoient, chantent, sâamusent, sâoffrent des cadeaux, au sein de leur nouvelle famille, leur famille de cĆur », leur famille dâadoption », constituĂ©e de frĂšres dâarmes, de personnes avec lesquelles ils ont pour habitude de tout partager... le pire, mais aussi le meilleur. Camerone - La LĂ©gion honore ses morts Camerone est le nom de la ville mexicaine oĂč une poignĂ©e de lĂ©gionnaires sâest illustrĂ©e le 30 avril 1863, au cours dâune bataille Ă©pique. Ces braves soldats se sont opposĂ©s pendant toute une journĂ©e Ă plus de 2000 Mexicains. Les cinq survivants qui avaient promis Ă leur chef mourant de ne pas se rendre Ă cours de munitions, chargĂšrent Ă la baĂŻonnette. En se sacrifiant, ils permirent Ă un prĂ©cieux convoi de passer la mission Ă©tait remplie. Depuis, le combat a fait date il est devenu symbole de la fidĂ©litĂ© Ă la parole donnĂ©e et de la mission remplie quel quâen soit le coĂ»t. DĂ©sormais, chaque 30 avril, oĂč quâils se trouvent, les lĂ©gionnaires commĂ©morent cet Ă©vĂ©nement. Chants et marches de la LĂ©gion Ă©trangĂšre A la diffĂ©rence du chant de popote oĂč la gaĂźtĂ©, la fronde et lâhumeur se rĂ©pondent, du chant de bivouac aux accents parfois nostalgiques, toujours sentimentaux, le chant de marche » a pour quadruple but de soutenir les Ă©nergies, dâaffirmer la cadence, de fondre quarante timbres en un seul chant, ce qui Ă©veille en chacun le sens profond de la collectivitĂ©, et de donner Ă la superbe dâune troupe en mouvement un prolongement sonore qui la valorise Il nâest pas ici question de commenter son utilitĂ©, de vous persuader, sâil en Ă©tait besoin, de son influence bĂ©nĂ©fique ni de justifier de son importance. Le fait est lĂ . La LĂ©gion Ă©trangĂšre est, une fois encore, la troupe qui sait, qui doit, qui chante le mieux au monde. Ce patrimoine flatteur doit ĂȘtre reçu avec fiertĂ©, certes, mais il nous appartient de le transmettre, non seulement sans le laisser de dĂ©prĂ©cier, mais aussi en y apportant â pourquoi non ? - encore plus de flamme, encore plus dâampleur, encore plus de rĂ©sonance. La Musique De tous temps, la Musique principale de la LĂ©gion Ă©trangĂšre a occupĂ© une place privilĂ©giĂ©e dans la faveur du public. A la puissance dâexaltation qui rayonna des musiques de marche et au prestige dont jouissent les fameux " KĂ©pis Blans", elle ajoute son allure solennelle et Ă©clatante, expression la plus directe de la personnalitĂ© lĂ©gionnaire. Son histoire commence avec celle de la LĂ©gion, créée par lâordonnance royale du 10 mars 1831. A cette date, le nombre des musiciens est rĂ©glementĂ© par les habitudes militaires de lâĂ©poque. Câest pourquoi, la Musique de la LĂ©gion, Ă ses dĂ©buts, comprend un effectif plus que modeste, avec uniquement un chef de musique, un sous-chef de musique, et seulement ving-sept exĂ©cutants. Il faudra alors de trĂšs nombreuses annĂ©es de travail et dâefforts pour que la Musique soit en Ă©tat de se produite dignement face au public. MalgrĂ© ses modestes moyens, la musique se fera remarquer par ses qualitĂ©s musicales. DĂšs 1860, le nombre des excĂ©cutants atteint quarante musiciens. Elle est dirigĂ©e Ă cette Ă©poque par Monsieur WILHELM. câest lui qui composera la cĂ©lĂšbre marche de la LĂ©gion " le BOUDIN ". Lâorchestre Ă corde est crĂ©e vers la fin de lâannĂ©e 1887. Au dĂ©part, son rĂ©pertoire se compose dâoeuvres populaires connues, puis sâĂ©toffera dâoeuvres musicales de plus grandes envergures. Dissous lors de la dĂ©claration de la Guerre 14-18, la Musique reverra la jour dĂšs la paix rĂ©tablie. A ce moment, lâessor grandissant de lâharmonie et de lâorchestre symphonique, grĂące Ă un rĂ©pertoire trĂšs Ă©tendu est remarquable. Nous assistons Ă lâĂąge dâor de la Musique , par sa batterie et ses fifres, trompes et trompettes de cavalerie. Pourtant en 1940, la Musique est Ă nouveau dissoute puis renait en 1946. Si lâharmonie reste prestigieuse, lâorchestre Ă corde a complĂštement disparu. La batterie conserve ses caractĂ©ristiques propres avec ses fifres et son chapeau chinois, et le port particulier des tambours qui facilite la cadence lente. Aujourdâhui, la Musique de la LĂ©gion Ă©trangĂšre effectue de trĂšs nombreux dĂ©placements en France et Ă lâEtranger. Elle a le privilĂšge de faire dĂ©filer dâune maniĂšre particuliĂšrement remarquable nos rĂ©giments de KĂ©pis Blancs, par son pas lent hĂ©ritĂ© des rĂ©giments de Hohenlohe, et immortalisĂ©s par nos anciens autour du monde au service de la FRANCE. Le Chapeau Chinois Le chapeau chinois est un instrument de percussion comportant un pavillon de cuivre perchĂ© sur un bĂąton, garni de clochettes et de grelots, que lâon agite comme un hochet. En outre, il est ornĂ© de queues de cheval. Origine des Queues de Cheval Coutume dâorigine islamique, adoptĂ©e par les rĂ©giments dâafrique qui, suivant lâexemple de lâennemi, ont pris lâhabitude dâexposer devant la tente du chef, la queue du cheval tuĂ© sous lui au combat. Ainsi Ă©tait dĂ©montrĂ©e la valeur, le courage du commandant, tĂ©moignage tangible de son ardeur au combat. On peut donc penser que le chapeau chinois, instrument de percussion, Ă©tait en mĂȘme temps un emblĂšme traditionnel et symbolique. Les fĂȘtes des rĂ©giments En plus des fĂȘtes communes Ă toute la LĂ©gion, chaque rĂ©giment commĂ©more une des dates les plus marquantes de son histoire, ou la fĂȘte de son saint patron. - 1er 23 avril Saint Georges- 2Ăšme 2 septembre El-Moungar- 3Ăšme 14 septembre PercĂ©e de la ligne Hindenbourg- 22 novembre Sainte-CĂ©cile- 2Ăšme 29 septembre Saint-Michel- 6Ăšme 1 octobre CrĂ©ation du rĂ©giment- 4Ăšme 15 novembre CrĂ©ation du rĂ©giment- 5Ăšme 4 dĂ©cembre Sainte Barbe Sources Monsieur LĂ©gionnaire
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