Description Porte coulissante d’épaisseur 8 mm pour une meilleure stabilité, d’une hauteur de 200 cm pour éviter les projections d’eau et traitée anticalcaire pour faciliter le nettoyage. Porte sans seuil pour un accès facilité. Profilés fins pour un design épuré. Existe en 3 finitions, en version gauche ou droite et en 5
iStockPhoto libre de droit de Des Flots De Brume Sétendent Sur Les Hauteurs De Madère Et Génèrent Une Atmosphère Effrayante banque d'images et plus d'images libres de droit de ContrasteTéléchargez dès aujourd'hui la photo Des Flots De Brume Sétendent Sur Les Hauteurs De Madère Et Génèrent Une Atmosphère Effrayante. Trouvez d'autres images libres de droits dans la collection d'iStock, qui contient des photos de Contraste facilement gm1164294853$9,99iStockIn stockDes flots de brume s'étendent sur les hauteurs de Madère et génèrent une atmosphère effrayante - Image Libre de DroitDes flots de brume s'étendent sur les hauteurs de Madère et génèrent une atmosphère effrayante - Photo de Contraste libre de droitsDescriptionWafts of mist are laying upon the highland of Madeira. There are some very old laurel trees and generate a magic athmosphereDes images de haute qualité pour tous vos projets$ avec un abonnement d’un mois10 images par moisTaille maximale 4351 x 3264 px 36,84 x 27,64 cm - 300 dpi - RVBRéférence de la photo 1164294853Date de chargement 29 juillet 2019Mots-clésContraste Photos,Nature Photos,Photographie Photos,Admirer le paysage Photos,Antique,Archipel de Madère Photos,Au loin Photos,Beauté de la nature Photos,Bizarre Photos,Blanc Photos,Branche - Partie d'une plante Photos,Brouillard Photos,Charmeur Photos,Ciel Photos,Conte de fée Photos,Couleur verte Photos,Destination de voyage Photos,Environnement Photos,Afficher toutFoire aux questionsQu’est-ce qu’une licence libre de droits ?Les licences libres de droits vous permettent de ne payer qu’une fois pour utiliser des images et des vidéos protégées par un droit d’auteur dans des projets personnels ou commerciaux de manière continue, sans paiement supplémentaire à chaque nouvelle utilisation desdits contenus. Cela profite à tout le monde. C’est pourquoi tous les fichiers présents sur iStock ne sont disponibles qu’en version libre de droits, y compris toutes les images et vidéos types de fichiers libres de droits sont disponibles sur iStock ?Les licences libres de droits représentent la meilleure option pour quiconque a besoin de faire un usage commercial de photos. C’est pourquoi tous les fichiers proposés sur iStock, qu’il s’agisse d’une photo, d’une illustration ou d’une vidéo, ne sont disponibles qu’en version libre de utiliser les images et vidéos libres de droits ?Des publicités sur les réseaux sociaux aux panneaux d’affichage, en passant par les présentations PowerPoint et longs métrages, vous aurez la liberté de modifier, redimensionner et personnaliser tous les fichiers sur iStock, y compris toutes les images et vidéos Contraste, pour les adapter à vos projets. À l’exception des photos avec la mention Réservé à un usage éditorial » qui ne peuvent être utilisées que dans les projets éditoriaux et ne peuvent être modifiées, les possibilités sont savoir plus sur les images libres de droits ou consulter la FAQ sur les photos.
LesTerrasses du LacLa plus belle vue sur le lac d'Annecy. Situé sur la route du Semnoz, aux premières loges d’une vue exceptionnelle sur le lac d’Annecy, le restaurant vous accueillera tout au long de l’année sur sa terrasse panoramique dès les premiers beaux jours, ou dans l’atmosphère lumineuse de sa salle dominant la baie d
Ionia, un nom qui ne m’était pas inconnu. Je n’y étais bien sûr jamais allé de ma propre personne, je connaissais ce continent uniquement de nom et de réputation. Je n’étais pas intéressé par les Ioniens, leur culture ou même la guerre contre Noxus qui se passe actuellement. Rien dans ce continent n’aurait pu attiser ma curiosité ou même apporter une quelconque aide pour finaliser mon projet. Et pourtant… Comment les appelle-t-il ? Les Vastayas ? Livre à la main, le feuilletant de temps en temps pour trouver son chemin, Viktor se trouvait actuellement à Ionia en dehors de la zone occupée par les Noxiens. Traversant les villages Ioniens un par un, Viktor n’avait pas besoin de s’arrêter très souvent pour se reposer grâce à ses augmentations. Concentré sur son nouvel objectif, il ne se séparait jamais du livre car c’était le seul moyen pour lui de trouver cette nouvelle opportunité » dont il a entendu parler. Quand la nuit tombait, Viktor s’arrêtait le plus souvent près d’un arbre pour s’assoir et étudier ce fameux livre. Tout au long du voyage, il restait dans ses pensées. Concentré et Santangelo, explorateur et historien. Quelle ironie, un explorateur Piltovien va peut-être me donner l’opportunité d’améliorer mon projet. Ton journal va me permettre de les trouver. Les Vastayas, un peuple de créatures chimériques dis-tu ? Ce que ton journal me décrit sont surtout des organismes à multiples talents, tous différents même s’ils sont de la même espèce. Une opportunité » ! Je dois rester concentré, il faut d’abord les trouver. Dans des terres nimbées de magie d’Ionia ? Voyons chère ami, ça aurait été plus simple d’être plus spécifique que d’utiliser un nombre incalculable d’expressions pour rendre la chose joliment dit ?Sans s’en rendre compte, après plusieurs jours de marche, Viktor s’aventura dans une forêt des plus exotiques. L’herbe verdoyante, entouré par des arbres aux écorces de couleur blanche, cette forêt était bien différente de celles qu’il avait aperçu sur le territoire Ionien auparavant. Arrivant dans une clairière, Viktor s’arrêta pour remarquer cette étrange forêt dont il a réussi à pénétrer sans s’en rendre compte quand il était perdu dans ses pensées. Il regarda autour de lui et comprit très vite qu’il était tout simplement… Perdu. En feuilletant de nouveau et rapidement la copie du journal d’Eduard pour trouver des indications sur le chemin à suivre, il senti très vite une autre présence non loin de noxiens ? Non, bien trop discret, leurs armures les auraient trahis depuis bien longtemps. Ioniens ? Peut-être, je n’ai pas croisé de villages depuis quelques jours, ils sont peut-être perdus tout comme moi ? Autant ne pas prendre de risque, je dois trouver une position avantageuse au cas où il n’y aurait une quelconque hostilité contre moi. En résumé, je dois me trouva très une cachette dans un buisson entre deux arbres. Il pouvait ainsi resté à distance tout en observant la clairière. Dans sa cachette, il continuait à feuilleter le livre très rapidement à la recherche d’une quelconque information qu’il aurait sautée ou journal n’indique en rien à quoi ressemble un Vastaya lambda ! Les croquis qu’il propose sont des plus inutiles… Bon, je vais devoir me débrouiller sans ce foutu journal. Il va quand me servir de support pour mes sorti de son petit sac une plume et un petit pot d’encre. Il commença à écrire ses propres notes d’observation du lieu où il se trouvait actuellement. Concentré sur sa nouvelle tâche, il perdit peu à peu l’attention qu’il portait sur la présence ou l’entité qui n’était pas loin de la clairière non plus…
Dimensions: Standard • L 234 x H 250 cm • 3 lés Lieu de fabrication : Made in France Raccord : Designed to be repeated over and over again! Bain et Production : Color rendering and fittings can be different depending on the type of paper and the production cycle. Retour : 14-day cooling-off period for standard wallpanel
Blog créé le 15 juin 2007 J'm'endors aux actualités!! Nouvelle version du site officiel de Thiéfaine en ligneHubert Félix Thiéfaine sera présent parmis de nombreux artistes à La Rochelle le 10 Juillet 2009 à l'occasion du 25ème anniversaire du festival des fêter les 30 ans de carrière et des poussières! de Hubert Félix THIEFAINE, un best-hier sortira le 23 mars. Cette anthologie s'intitule Séquelles», et paraîtra en édition limitée à la sortie boîtier 3 cds, inclus un titre inédit, Annihilation», un livret comprenant les Séquelles écrites par les fans + un livret comprenant les bonnes pages d’une anti-biographie en forme de roman policier. Avis aux aficionados de Thiéfaine. Amis thiéfainautes, bonjour!Le 31 mars 2007, avait lieu une "réunion Thiéfaine", organisée par Katell, qui s'occupe du blog "Cabaret sainte Lilith" dont le lien est disponible sur la page principal. Cette réunion ayant eu du succès, une nouvelle édition devrait s'organiser cette date n'est annoncée pour le moment, mais je metterai cette info à jour, car nous souhaitons attirer le maximum de personnes à cette réunion qui sera constitué d'analyses de textes, de lecture...etc, et un mini-concert sera organisé entre autres par mes à suivreDernières infos date reportée ultérieurement. Extrait Francofolies 2006 Deux extraits du "Scandale mélancolique tour" aux Francofolies de La Rochelle en sebasto chaTélégramme 2003 Une nuit en ville Emission présentée par Sophie Jovillard. On y retrouve Thiéfaine pour une ballade dans les rues de Dijon en compagnie de Boris Bergman, La Grande Sophie, Yves Jamait et AldebertPremière partieDeuxième partie Thiéfaine session acoustique RTL2 En compagnie de son guitariste Yann Péchin et de son bassiste Arnaud 2003Lorelei sebasto chaGynécéesLa fille du coupeur de joints Première descente aux enfers par la face Nord Un cours extrait d'archives de Thiéfaine datant du début des années 80 Duo Cali/Thiéfaine La fille du coupeur de joints Scandale mélancolique tour Dernier album et DVD live en date de Thiéfaine sortis le 19/03/2007! Celui-ci tient une place particulière dans ma mémoire car il fut capté le 17/11/2006, date à laquelle je me trouvais dans cette salle du Zénith de Paris pour ce qui allait être mon premier concert de HubertEh oui j'en ai loupé pas mal en effet!! Il doit être pas loin de 21h ce vendredi soir là quand tout à coup la salle du Zénith est plongée dans le noir, les cris retantissent aussitôt, tout le monde attend Hubert-Félix Thiéfaine, et soudain de la fumée, un éclairage bleu magnifique et une guitare qui fait résonner ses notes dans une réverbération intense, c'est une "scène de panique tranquille"! Ensuite quelques coups de baguettes pour donner le tempo et c'est parti pour 2h30 de pure folie, Thiéfaine, tout de noir vêtu, entre calmement en scène sous les acclamations du public, et entame sa première chanson "Cabaret sainte Lilith", et l'ambiance ne désempliera pas jusqu'au final apocalyptique de "Narcisse 81" C'est donc avec une certaine impatience que l'on attendait ce live, après 2 reports encore injustifiés, le double CD et DVD sont enfin là ! Commençons par les "petites"déceptions Tout d'abord, le DVD n'est pas intégral contrairement au CD, et le mixage son est en deça de l'ambiance qui règnait ce soir au Zenith! C'est loin d'être catastrophique mais ça aurait pu être mieux! Si l'on fait fi de ces légères déceptions, le plaisir de voir Thiéfaine finir sa tournée en super forme et plus décidé que jamais à nous offrir du rock à l'état brute de chez brute est total! Et encore une fois, Thiéfaine en profite pour revoir quelques chansons laissées de côté et leur redonner un second souffle, comme "Psychanalyse du singe" qui est mon coup de coeur de ce concert, "Première descente aux enfers par la face Nord" n'est pas en reste non plus à ce niveau là ! On pourra citer également "Sweet amanite phalloide queen" toujours aussi bien jouée et interprétée. Et pour cette ultime date de tournée, quelques invités de marque tout d'abord son ex "tita dong dong" alias Lucas Thiéfaine son fils venu jouer de la batterie sur "Confessions d'un never been". Thierry Caens, musicien trompettiste ayant accompagné Thiéfaine sur certains albums dans les années 80, ici pour un duo trompette/guitare sur "L'étranger dans la glace"! Et le clou du spectacle "La fille du coupeur de joints" avec le groupe Tryo et Didier Wampas en guest, un pur moment de folie! Alors oui, le montage aurait pu être mieux, mais dans ce cas précis, les souvenirs étant gravés dans la tête, cela compense grandement les infimes déceptions que certains aficionados ont pu éprouver! Un live à posséder quoi qu'il en soit!Titres1 Cabaret Sainte Lilith 2 When Maurice meets Alice 3 Soleil cherche futur 4 Autoroutes jeudi d’automne 5 Confessions d’un never been 6 Quand la banlieue descendra sur la ville 7 Comme un chien dans un cimetière 8 Sweet Amanite Phalloide Queen 9 Scandale mélancolique 10 Psychanalyse du singe 11 Le jeu de la folie 12 Bipède à station verticale 13 Rock autopsie 14 Télégramme 2003 15 Première descente aux enfers par la face nord 16 Lorelei Sébasto Cha 17 Les dingues & les paumés 18 L’étranger dans la glace 19 Mathématiques souterraines 20 Gynécées 21 La fille du coupeur de joints 22 Alligators 427 23 Narcisse 81 Textes scandale mélancolique Libido Moriendi On pleure pas parce qu'un un train s'en va bisOn reste là sur le quaiOn attend On attend sous un ciel de suieQue les dieux nous métamorphosentEt ça sent le sexe transiSous le rose de nos ecchymosesOn attend sous l'oeil du cycloneL'ouragan de nos souvenirsTous ces milliers de bouts d'icônesDans nos boîtes crâniennes en délire On pleure pas parce qu'un un train s'en va bisOn reste là sur le quaiOn attend On attend l'ange inquisiteurDans le calme froid de l'auroreQuand les chiens vitreux de la peurFlairent l'odeur sucrée de la mort On pleure pas parce qu'un un train s'en va bisOn reste là sur le quaiOn attend On attend l'ultime prédatriceDans sa robe de vamp-araignéeEt l'acier de son lady-smithAu moment du dernier baiserParoles Thiéfaine; musique Philippe ParadisScandale Mélancolique Scandale mélancoliqueSentiments discordantsLe parme des colchiquesRend le ciel aveuglantLa beauté de l'ennuiDans la nuit qui bourdonneA la galeuse féerieDes crépuscules d'automne Scandale mélancoliqueLes morts parlent en dormantEt leurs cris oniriquesTraversent nos écransVieil écho sibyllinQui bugue entre deux mailsAvec des mots fusainsSous le flou des pastels De la folie des ombresA l'alchimie des heuresOn se perd dans le nombreInfini des rumeursC'est juste une pénombreAu fond de la douleurC'est juste un coin trop sombreAu bout d'un autre ailleurs Scandale mélancoliqueIvres et gorgées de sangLes démones antiquesJouent avec nos enfantsDe vénéneux parfumsEn chimériques errancesL'éternel rêve humainA le charme un peu rance De la folie des ombresA l'alchimie des heuresOn se perd dans le nombreInfini des rumeursC'est juste une pénombreAu fond de la douleurC'est juste un coin trop sombreAu bout d'un autre ailleurs Scandale mélancoliqueA l'ouest du néantDans leur marbre gothiqueBesognées par le tempsLes reines immortellesOnt le silence austèreDes mères qui nous rappellentSous leur lingerie de pierre De la folie des ombresA l'alchimie des heuresOn se perd dans le nombreInfini des rumeursC'est juste une pénombreAu fond de la douleurC'est juste un coin trop sombreAu bout d'un autre ailleursParoles Thiéfaine; musique Frederic LoGynécées Nous sommes tous un peu trop fragilesA regarder tomber la nuitSur le vert-de-gris de nos villesAvec nos amours sous la pluieDans cette grisaille silencieuseOù les regards de nos déessesDeviennent des ombres orageusesEt chargées d'étrange tristesse EllesMagnifiquement bellesEllesMagnifiquement Elles ont cette folie si tranquilleCe calme étrange au bord du stressQuand nous traînons sur nos béquillesA leur mendier de la tendresseElles sont si brillantes et si vraiesDans le chaud velours de leurs nidsPour nous piètres morveux distraitsQui nous prenons pour des génies EllesMagnifiquement belles bisEllesMagnifiquement Elles portent en nous des cris d'enfantsComme au temps des cours de récréQuand on attend l'heure des mamansAu bout de nos coeurs estropiésElles ont le monde entre leurs seinsEt nous sommes des oiseaux perdusDes ptérodactyles en déclinAvec des sentiments tordusParoles Thiéfaine; musique CaliConfessions D'un Never Been Les joyeux éboueurs des âmes délabréesSe vautrent dans l'algèbre des mélancoliesTraînant leurs métastases de rêve karchériséEntre les draps poisseux des siècles d'insomnieÇa sent la vieille guenille & l'épicier cafardDans ce chagrin des glandes qu'on appelle l'amourOù les noirs funambules du vieux cirque barbareSe pissent dans le froc en riant de leurs tours J'ai volé mon âme à un clownUn cloclo mécanique du rock&roll cartoonJ'ai volé mon âme à un clownUn clone au coeur de cône du rêve baby baboonJ'ai volé mon âme à un clown Je rêve d'être flambé au dessus du vésuve& me défonce au gaz échappé d'un dieselÀ la manufacture métaphysique d'effluvesOù mes synapses explosent en millions d'étincellesReflets de flammes en fleurs dans les yeux du chevalQue j'embrasse à Turin pour en faire un compliceIvre de prolixine & d'acide corticalJe dégaine mon walter ppk de service J'ai volé mon âme à un clownUn cloclo mécanique du rock&roll cartoonJ'ai volé mon âme à un clownUn clone au coeur de cône du rêve baby baboonJ'ai volé mon âme à un clown Bien vibré bien relax en un tempo laid backRasta lunaire baisant la main d'oméga queenJe crache dans ma tête les vapeurs d'ammoniacD'un sturm und drang sans fin au bout du never beenFac-similé d'amour & de tranquillisantsDans la clarté chimique de ma nuit carcéraleJe suis l'évêque étrusque, un lycanthrope errantQui patrouille dans le gel obscur de mon mental J'ai volé mon âme à un clownUn cloclo mécanique du rock&roll cartoonJ'ai volé mon âme à un clownUn clone au coeur de cône du rêve baby baboonJ'ai volé mon âme à un clownParoles Thiéfaine; musique J-P NatafLe Jeu De La Folie Cimetière de charleville, cimetière d'Auvers-sur-OiseMon âme funérailleuse me fusille le cerveauIl est fini le temps des laudanum-framboise&t le temps des visites au corbeau d'Allan PoeVoici la voile noire du navire de ThéséeQui me déchire les yeux au large de SounionOu un stupide Anglais prétentieux a gravéComme un vulgaire touriste le nom de Lord Byron Le jeu de la folie est un sport de l'extrêmeQui se pratique souvent au bord des précipicesOù dans les yeux des filles au bout des couloirs blêmesDes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Ne m'attends pas ce soir car la nuit sera noire& blanche, illuminée, rue de la vieille lanterneOù Nerval a pendu son linge & sa mémoireSous le regard des dieux, au bout d'un drap en berneJe rêve de transparence & d'épouvantes mystiquesLe long de la frontière qui jouxte l'inconnuEn traînant mon cadavre & mon vide pathétique& ma douleur femelle sur mon dos de bossu Le jeu de la folie est un sport de l'extrêmeQui se pratique souvent au bord des précipicesOù dans les yeux des filles au bout des couloirs blêmesDes labyrinthes obscurs aux fumeux artifices Baudelaire est mort hier, à 11 heures du matin,En zoomant d'apaisantes nuées crépusculaires,Fatigué d'un été qui le rongeait sans fin& de l'hargneuse odeur des furies sanitairesMoi, je pars pour Dublin sur un nuiteux cargoQui traverse le temps perdu de la sagesse& rejoins le bateau ivre d'Arthur RimbaudDans le flux des bateaux tankers d'Arthur Guiness Le jeu de la folie est un sport de l'extrêmeQui se pratique souvent au bord des précipicesOù dans les yeux des filles au bout des couloirs blêmesDes labyrinthes obscurs aux fumeux artificesParoles Thiéfaine; musique Philippe ParadisLast Exit To Paradise Les hémisphères bleus de la luneJouent avec ton regard troublantQuand tu te fous de l'amertumeDe ceux qui te baisent en rêvantJe reste là dans ta dériveA contempler le jour naissantDe ta frêle beauté qui esquiveTous les futurs compromettants Last exit to paradiseCome into my dreamCome into my viceLast exit to paradiseOr else I'll screamOr else I'll cryLast exit to paradiseOr else I get out of your streamOut of your sky & les cracheurs d'étoiles filantesT'offrent leur flamme énigmatiquePour éclairer les déferlantesAu fond de tes yeux magnétiquesLes choeurs de l'armée du salutSe mettent en transe lorsque tu danses& dieu téléphone au samuPour qu'on le ramène aux urgences Last exit to paradiseCome into my dreamCome into my viceLast exit to paradiseOr else I'll screamOr else I'll cryLast exit to paradiseOr else I get out of your streamOut of your sky & quand tu verras refleurirLe temps des rires & des glaïeulsJe viendrais dans tes souvenirsPour te sentir un peu moins seuleJe serai ton joyeux fantômeEméché du petit matinCelui des triptyques & des dômesDu quattrocento florentinParoles Thiéfaine; musique Philippe ParadisL'étranger Dans La Glace Descendre dans la soufflerieOù se terre le mystère inquietDes ondes & de l'asymétrieDes paramètres aux coeur violetJe vois des voiles d'aluminiumAu fond de mon regard distraitDes odeurs de mercurochromeSur le registre des mes plaies Le vent glacé sur mon sourireLaisse une traînée de buéeQuand je regarde l'avenirAu fond de mes yeux nécrosésLe vide à des lueurs d'espoirQui laisse une ombre inachevéeSur les pages moisies de l'histoireOù je traîne ma frise argentée Mais mon regard s'effaceJe suis l'étranger dans la glaceMais ma mémoire s'efface La brume adoucit les contoursDes ratures sur mes trioletsLa valse des nuits & des joursSe perd dans un murmure discretLes matins bleus de ma jeunesseS'irisent en flou multicoloreSur les molécules en détresseDans le gris des laboratoires Mais mon regard s'effaceJe suis l'étranger dans la glaceMais ma mémoire s'effaceParoles Thiéfaine; musique Jeremy KislingLes Jardins Sauvages J'aime rôder vers les fleurs perduesDans les jardins sauvagesAux parfums d'ardoises et de ruesDes villes avant l'orageLa rosée de leurs yeux trop mauvesReflète une lumièreQui conduit parfois les vieux fauvesEt les anges en enfer J'aime rôder vers les fleurs perduesDans les jardins sauvagesEt m'égarer dans les ciguësEt dans les saxifragesSentir la chair d'une figue verteQui s'offre lentementSur le rose d'une corolle ouverteA mon souffle tremblant J'aime rôder vers les fleurs perduesDans les jardins sauvagesAux nuances des gris bleus des gruesDes banlieues de passageLe velours de leurs lèvres humidesA l'ombre de leurs voilesM'entraîne et m'attire vers le videOù murmurent les étoiles J'aime rôder vers les fleurs perduesDans les jardins sauvagesAux parfums d'ardoises et de ruesDes villes avant l'orageSuivre le jeu d'une étamineSur un oeillet violetQui s'entrouvre et qui s'illumineD'une larme de laitParoles Thiéfaine; musique Mikaël FurnonTélégramme 2003 J'ai très souvent pensé à toiDepuis ce matin de juilletOù je t'ai vu traîner ta croixPendant que les idiots causaientLe chagrin joue avec les lois& les lois jouent avec nos plaiesLes salauds sont pas ceux qu'on croitQuand tout bascule à l'imparfait Ronge tes barreaux avec les dentsLe soleil est là qui t'attendRonge tes barreaux avec les dentsTes amis deviennent impatients J'imagine ton coeur & ton corpsPiétinés au fil des journées& je te vois dans un remordsImprimé pour l'éternitéJe rêve pour toi de réconfortD'amour et de fraternitéSi tu pouvais sourire encoreQuand tes larmes seront séchées Ronge tes barreaux avec les dentsLe soleil est là qui t'attendRonge tes barreaux avec les dentsTes amis deviennent impatients Tu as perdu ton bel amourTu as perdu tes rêves d'enfant& tu passes à travers le jourPâle, éphémère & transparentIl faut penser à ton retourDans l'univers des survivantsVillon prisonnier de la tourQui sera ton Charles d'Orléans Ronge tes barreaux avec les dentsLe soleil est là qui t'attendRonge tes barreaux avec les dentsTes amis deviennent impatientsParoles Thiéfaine; musique ElistaLoin Des Temples En Marbre De Lune On vient tous d'une capote uséeOn vient tous d'un immense amourD'une histoire d'acides aminésPour caniches & pour troubadoursL'annuaire des cycles ovariensRemplit les pages des tabloïdsOù les princesses royal canin »Jouent avec leurs éphéméridesOn met des mots sur le silencePour être sûr d'avoir raisonSurtout pas troubler nos consciencesDans le vertige des vibrations Mais le vent tourne & le temps passeEnfin tranquille & sans rancuneJe vois s'éloigner les rapacesLoin des temples en marbre de lune J'ai découvert la solitudeLe jour de ma fécondationBien que j'en aie pris l'habitudeJ'attends l'heure de ma rédemptionLes néons noirs de l'espéranceEclairent mon ombre & mes soupirsSur la blancheur de l'innocenceDe mon plus macabre sourireJ'envisage une fin qui détonneComme un jet de gaz ioniséImprimée sur ma remingtonCalibre 12 & canon scié Car le vent tourne & le temps passeEnfin tranquille & sans rancuneJe vois s'éloigner les rapacesLoin de ma tombe en larme de luneParoles Thiéfaine; musique Philippe ParadisLa Nuit De La Samain La douceur convulsive des ventres funérairesAccouche de revenants aux yeux pâles & meurtrisParmi les os broyés des squelettes en poussièreCouronnés de lauriers desséchés & flétris De généreuses harpies aux aboiements lubriquesOffrent leur cellulite & leurs nichons blafardsA de quelconques fouines en robes synthétiquesFendues jusqu'aux néons de leur croupe ovipare Mouvement chorégraphique d'un trip au bord du videOù le danseur en croix sodomise un lépreuxDevant les caméras saturnales & fétidesDe la pensée commune aux troubles nauséeux La nuit de la samain, sainte citrouille halloweenCarnaval souterrain, lampions dans les latrinesLa nuit de la samain, gueule de pine halloweenJocrisses & palotins, sulfateuses endocrines Je vois des cavaliers qui te sucrent tes toursSur l'échiquier barbare au style mahométan& puis ta reine en garde & tes pions qui débourrentEn cramant la mosquée où je fume en afghan Projection primitive d'un logiciel sans finJ'attends la fleur féline aux yeux mouillés de chromeSous le plumage poisseux des regards clandestinsRivés sur le cockpit de mon vaisseau fantôme La nuit de la samain, sainte citrouille halloweenCarnaval souterrain, lampions dans les latrinesLa nuit de la samain, gueule de pine halloweenJocrisses & palotins, sulfateuses endocrines La vidéo mentale projette sur mes capteursL'image populaire, hystérique & banalD'un égout surpeuplé de monstres tapageursEn quête d'une orgie sur l'écran terminal La nuit de la samain, sainte citrouille halloweenCarnaval souterrain, lampions dans les latrinesLa nuit de la samain, gueule de pine halloweenJocrisses & palotins, sulfateuses endocrinesParoles Thiéfaine; musique Roberto BriotWhen Maurice Meets Alice Beaucoup de mes formules ignaresFlottent au dessus de vagues hospicesDerrière les écluses & les garesDerrière les glands des frontispicesOù les amants d'une autre guerreOnt joué sur d'autres marellesUn pied sur le continent terre& l'autre sur l'écran du ciel When maurice meets alice Ils étaient sortis de l'enfanceComme des fantômes d'un vestibuleAvec un fichier sur leurs chances& des fleurs sur leurs matriculesElle était belle comme un enferAvec ses yeux bleus d'insomnieIl était fort comme l'est un pèreQuand on le regarde petit When maurice meets alice Elle, elle etait surtout fortichePour faire les mômes & les aimerLui, il rallumait sa cibicheAvant de partir pour pointer& nous on était la marmailleDisciplinée mais bordéliqueA les emmerder vaille que vaillePour les rendre plus prophétiques When maurice meets aliceParoles Thiéfaine; musique Philippe ParadisThat Angry Man On The Pier Hard enough to be yourselfToo much work to be somebody elseIt's too much work and a lot of make up my dearFor that angry man standing on the pier Don't you think it's hard enoughTo be yourselfToo much work to be somebody else- - - - - - - - Hard enough not to be anybodyTo slay the beast, to kill the fearFor that man in his fiftiesStaring at the seaThat angry man standing on the pier Don't you think it's hard enoughTo be yourselfToo much work to be somebody elseVire cette pierre de ton coeurElle fait plus le poidsFaut parfois sortir de soi...just an angry man standing on the pierParoles Boris Bergman; musique Thiéfaine Textes defloration 13 Une Ambulance Pour Elmo Lewis vapeurs paradisiaquesde souvenirs toxiquesdans l'ombre aphrodisiaqued'un junkie mécaniquen'est-ce pas le cri du ventqui souffle à travers nos amplisou ce reflux du tempsdans le couloir des nostalgiesn'est-ce pas la nuit en transequi peint en noir nos artificescomme une sentenceenvoyez l'ambulancepour elmo lewissilhouette embruméedans le matin banald'un idiot naufragéquittant ses bacchanalesn'est-ce pas lady black-outlà -bas au coin de l'infirmeriequi joue les talent-scouts& jongle avec nos veines meurtriesn'est-ce pas l'étrange absenced'un chien funèbre au box-officecomme une sentenceenvoyez l'ambulancepour elmo lewisParoles et musique ThiéfaineQuand La Banlieue Descendra Sur La Ville Combattants dans les rues qui puent la triquela moiteur rance & la mauvaise consciencegargouilles ricanantes aux vitrines gothiquesdans la noria des brancards en cadenceon n'entend plus crapuler dans le ventles discours des leaders & des tribunstous les mornes aboyeurs de slogansles sycophantes & les théoriciensbourgeoises hallucinées dans les poubellesqu'elles n'auraient jamais dû quitter naguèrequatre-vingt neuf c'était leur chiffre à ellesmaintenant ça change de date partenairesj'espère que l'on assassinera mozart& sa zikmu pour noces & matchs de foot& qu'y aura du beau tag sur ces boulevardsplus spleeneux qu'une seringue après un shootquand la banlieue descendra sur la villepour la grande razzia des pariasquand la banlieue descendra sur la villepour le grand basta des rastaseh mec tu t'acharnes à tirer les storespour te cacher de la rue en chaleur& tu dis du bout de tes dents en or " dommage que dieu soit plus à la hauteur "faut être saturé d'un rare espoirpour danser dans les ruines des limousinesy a ta qui crame sur le trottoirdis-toi que c'est beau comme un choeur d'orphelinesquand la banlieue descendra sur la villequand la banlieue descendra sur la villemercenaires de lilith contre miliciens d'èvedans la fumée des incendies sanglantsla rue s'effondre & le peuple se lève& j'avoue que ça me laisse pas indifférentje débouche un autre vieux corton-charlemagneen compagnie de ravissantes call-girlsqui fument joyeuses en dégrafant leurs pagnesde la sinsémilla dans mon brûle-gueulequand la banlieue descendra sur la villepour la grande razzia des pariasquand la banlieue descendra sur la villepour le grand basta des rastas Contient un extrait du texte radiophonique"pour en finir avec le jugement de Dieu" d'Antonin ArtaudParoles et musique ThiéfaineLe Touquet Juillet 1925 Le soleil jouesur nous bis & vous vous avez l'air si sûre de toutwhaou bis le soleil jouesur nous bis & je vousavoue que je suis jaloux& foude vous& maintenant je m'imaginesous vos dentelles vos crinolinesle coeur coincé dans la portièrede votre chenard & walckerau fond de vos yeux bleus d'agateje vois vos scissures et vos strateset ce désir qui vous habitelorsque ma bouche touche aux limitesde votre splitle soleil jouesur nous bis whaou bis Paroles et musique ThiéfaineAlso Sprach Winnie L'ourson La nuit s'achève les étoiles pèlent le jour se lèveta mère vêle & ton rêve amer commence en transe& sans trêve en enfer car tu sais qu'on achèveles nouveaux-nés les veaux de l'année qui cassent la cadencedès que tu nais on te met le pied à l'étrier& faut ramer toute la journée tu es damnétu es fiché sur le fichier qui fait chier lesfauchés échauffés & les chattes échaudées& giflé par le chef qui te dit l'apprentisi tu fais ci tu fais pas ça tu sais la viec'est pas du cinéma ; qui rit le mercredivendredi pleurera & sans doute cramerason karma comme un rat le mardi ; oh la la l'abrutiqui l'employé du mois jamais ne deviendraalso sprach winnie l'oursonpeu à peu t'avances dans la danse mais faut apprendreà reculer à t'effacer faut pas comprendrefaut pas toucher pas mettre les yeux dans le même panierni les doigts dans le nez des mémés aux gros nénéspas fumer dans les cabinets ni picolersur l'oreiller boire ou bander il faut choiserla vie c'est pas comme dans une salle de projectionavec du pop-corn à la con & les deux mainsnichées sur des nichons au bout de l'hameçonde l'âme-soeur qui te fait l'ascension de ton bandonéon& quand les petites culottes mouillent & se retrouvent soûlesdans la foule vas-y cool roule & roucoule ma poulela vie c'est pas qu'un vit y a tous les sans drucker le dimanche & nohain le jeudialso sprach winnie l'oursonmais y a pas que les conneries futiles & dérisoiresqui flinguent le quotidien du citoyen moyenil y a les horreurs que nous livre l'histoireà la une des journaux pour faire jouir bombardements accidents tremblementsde terre ici ou là dans l'attentat du tempspas la peine de t'inscrire pour les tribulationsdu roumi jean marie parti en algériepour que t'aies la vision des cruelles perversionsineffables infamies de ces démocratiesit's not utile itou de relire cheyenne autumnou autre chose de marie sandoz pour connaître la causedes névroses des nécroses overdoses cirrhosesdes autochtonespiégés par la psychose des visages roses morosesalso sprach winnie l'oursonpas la peine de revoir "le mépris" de godardni "la honte" de bergman ni "gang bang à cuba"pour finir en paumé à la sortie des garesentre une vieille hétéro deux diesels & trois rats& quelques veuves austères -militantes limitéesdévorant les rognons de leurs enfants morts-néspas la peine d'écouter la fin du titanicvue par gavin bryars déjà tu coules à picdéjà l'ultime question n'attend plus les réponsesaux métaphores obscures obsolètes & absconsesles mots sont des rapaces qui tournent hallucinésau-dessus du corral où pleurent des fiancésl'amour est un enfant de coyote enragéqui fuit le chapparal en emportant les clésalso sprach winnie l'oursonmais faudra te relever embrayer faire semblantde gagner de boxer de montrer toutes tes dentsles gens d'ici n'aiment pas les souffreteux-gisantsqui leur donnent l'impression que la vie c'est pas kiffanttu devras leur faire croire que tu t'en es sortique maintenant tu t'en fous que ce qui est dit est ditmême si ça veut rien dire les gens d'ici s'épanchentsi tu leur donnes pas l'illuse d'être des museaux de tanchesparfois faudra aussi faire croire que tu les aimesque tes synapses cramées te servent encore d'antennes& leur servir à boire les noyer dans l'amourdans l'ivresse des caresses des baisers de veloursl'amour est un enfant de poème incongruqui bugle de son muggle aux remugles d'hallusles morues de la ruealso sprach winnie l'oursonmaintenant tu es mûr pour le combat dans ton hamactu sais tout tu sais rien c'est pareil c'est en vracc'est l'éternel scénar c'est l'éternel romanc'est ce qu'on nous apprend dans l'ancien testamentdans l'odyssée d'homère dans play-boy dans france-soirdans les pièces de shakespeare les manuels d'histoiredans le journal de mickey dans les modes & travelotsdans vélo-magazine dans " mets-la-moi-rocco "dans le petit albert dans le livre des mortsdans le coran dans l'argus dans le journal des sportsdans batman aristote bukowski ou schillervan gogh warhol pollock debussy ou mahlerdans fustel de coulanges notorious big aussi& puis dans la naissance de la tragédie& dans winnieoui dans winniealso sprach winnie l'oursonParoles Thiéfaine; musique Thiéfaine/Franck PilantGuichet 102 La nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce mes yeux dingues & opaquestaillés dans du verre-cathédrale& rouillés à la fleur de packqui perdent leur vision normaleou bien sont-ce ses doux effluvesde petit animal pastelqui plongent mes rêves dans une étuve& brûlent mes nerfs aux étincellesla nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce les dernières lueurs du jourau rythme bleu des ambulancesqui libèrent un appel d'amourdans ma tête rongée de silenceou bien sont-ce ses seins si frêlessous son zomblou de basketteuseson sourire de jaguar femelledans l'oeil de ma débroussailleusela nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce ses nénuphars si douxses roses parfums de vieil empireou ses lotus à feuilles d'hibouqui viennent tourmenter mes désirssont-ce ses oiseaux migrateursdans le fouillis de ses cheveuxsoleils au chakra de son coeurqui frappent au clavier de mes voeuxla nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeusont-ce les visions de sa fêlureaux lèvres lilas de son spleenqui me font hisser la mâture& gonfler ma voile zinzolinesont-ce ses doigts de chloroformesur son petit castor fenduqui miaule à minuit pour la formeau rayon des fruits défendusla nouvelle la p'tite bleuedu guichet 102joue le flou dans le feu de ses yeuxmoi qui la mate un peudans la fumée de ma beuhje me demande si jepatauge pas dans son jeula nouvelle la p'tite bleueParoles et musique ThiéfaineJoli Mai Mois De Marie Mai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesles ptérodactyles virent en vrillesau-dessus des banana-shows& les beurdigailles font des trillesavec les gomina-yoyosles tapons ricanent dans les bois 1& klaxonnent bambi l'orphelintandis qu'un stégobulle flamboiedans l'air transparent du matinmai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesles grapheurs fous sixtinent la zup& lorgnent les jambes incendiairesqui montent longuement sous les jupesjusqu'au noyau de l'universle soleil déshabille les fillesqui traînent le poids de leur soustinguedans l'excitation des pupillesdes keum's au regard salinguemai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesmais c'est toujours au mois de maiqu'on a envie de se pendremais c'est toujours au mois de maiqu'on a du mal à comprendrepourquoi faut quitter son iglooses longues nuits de loup-garoupour venir se cramer le choudevant des conneries de barbecuesavec les autres jaloux qui jouentdu biniou & de la boîte à clousà moitié fous dans leurs caillouxà genoux ! poux !mai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesles sativas au crépusculeles gommiers bleus les maris rosesles jeunes taureaux qu'on émasculedans la tulle des brumes en osmoseles molards sous les papillonsl'hémoglobine sur mes stigmatesma treille bouffée par les morpions& ce putain de soleil qui me délattemai joli mai mois de mariefais ce qu'il te plaît de tes enviesmai joli mai mois de mariesodomie-trash & fantaisiesParoles et musique ThiéfaineCamélia Huile Sur Toile à Charles Bellecamélia & rature foetalesur l'agenda des mots perduslèvres glacées masque animalau carnaval des coeurs déchuscamélia & délire fatalbruit du flat-six & longue-distanceautoroutes septentrionalesdans le cambouis de nos silencescamélia & brumes hivernalesvers ce vieux nord toujours frileuxexil blême & sentimentaldans la tristesse des soirs pluvieuxerrance au milieu de la nuitdans un brouillard vertigineuxsur un port au bout de l'ennuiaux longs dédales mystérieuxtu croises une ombre solitaireà genoux devant un tombeauqui prie pour les années-lumièreà la clarté d'un braserotandis qu'au loin sur l'océangémissent les cornes de brumepour un cargo-fantôme géantqui clignote au ras de l'écumecamélia & désert astralfin d'histoire d'amants déchirésvisages figés fleur cannibaleau péage des transferts minéscamélia & désir obscènede luminosité blesséevisages fermés couleur de haineamours défuntes & desséchéescamélia & rature finalesur l'agenda des mots perduslèvres glacées masque animalau carnaval des coeurs déchusParoles et musique ThiéfaineParano-safari En Ego-trip-transit Dans tes pompes en peau de chauve-souris& ta veste en cuir de cafardtu passes la moitié de ton ennuià t'estropier dans les blizzardsles infirmières des premiers secoursqui viennent te border aux urgenceste disent tu vas finir un jourpar souffrir d'un manque de souffrancealors tu passes toutes tes nuitsà t'attendre jusqu'au matinà plumer au poker des insomnieston ange-gardienalors tu passes toutes tes nuitsparano-safari en ego-trip-transitsi la vie est une illusionavec des fous-rires en voix-offtu te fais du mal tu tournes en rondà courir derrière lara croftt'as les hémisphères au taquetles potards sur danger d'amort'es chargé à dix mille giga-octetssur le point de bletter tous tes transistorsalors tu passes toutes tes nuitsà t'attendre jusqu'au matinà plumer au poker des insomnieston ange-gardienalors tu passes toutes tes nuitsparano-safari en ego-trip-transitavec leurs doux yeux colorésau bioxyde de manganèseles biodolls te font danserau bal des parthénogénèseselles sont programmées pour une heurele temps de rincer sa libidoles indigènes appellent ça le bonheurmais toi tu dis je préfère les marshmallowsalors tu passes toutes tes nuitsparano-safari en ego-trip-transitParoles et musique ThiéfaineEloge De La Tristesse Tu vides des packs de mauvaise bièrebercé par france-télévisionqui t'offre ses documentairessur les stations d'épurationmême l'été sous la caniculet'as froid dans ton thermolactyl& tu pleures au milieu des bullesde ton sushi rayé des îlesapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujourst'as pas appris dans ton enfancel'amour la joie ni le bonheurt'as juste étudié l'arrogancedans l'angoisse la honte & la peurton fax fixe un démon qui passeà l'heure où tout devient trop clairoù tu contemples dans ta glaceune certaine idée de l'enferapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujourspeut-être qu'un jour chez norautotu verras ta reine arriverau volant de la stéréod'un tuning-car customisémais l'amour s'use à la lumière& les louttes sont toutes un peu louffeselles te feront jouer du somnifèredans un avec les oufsapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujourspeut-être qu'en smurfant sur ta folietu deviendras l'idole des bas-fondsà qui le branleux tout-parisfera sa standing ovationmais d'applauses en salamalecsde backstages en mondanitésla réussite est un échecpour celui qui veut plus danserapprends donc à tenir ta laisset'es pas tout seul en manque de secoursla tristesse est la seule promesseque la vie tient toujoursParoles et musique ThiéfaineRoots & déroutes + croisement chien foudroyépar un éclairdans la poussièreça sent le cramé mauvaise mémoirechauffée à blancdans l'oeil sanglantd'un ciel trop noir au soleil couchantje suis l'homme qui attendtout seul au croisementje suis l'homme qui attend mambas ... chaleurpensées foireusesguitare poisseusemoiteur ... moteur! ombre au compte-gouttessous l'arbre mortje mords mon morsje fixe la route au soleil couchantje suis l'homme qui attendtout seul au croisementje suis l'homme qui attend mauvais whiskycoeur frelatécerveau plombémesures en miprès de jackson-citymississipientre biloxi& memphis tennessee au soleil couchantje suis l'homme qui attendtout seul au croisementje suis l'homme qui attendje suis l'homme qui attendl'homme qui attendat the crossroadl'm waiting forI'm waiting for a manI'm waiting for the manI'm waiting for the hoochie coochie manyeh hoochie coochie man"I got a black cat bone / I got a mojo too"hoochie coochie manat the crossroadje suis l'homme qui attend honky-tonk manj'rallume un jointj'entends au loinle blues du bagneje m'invente des fillesdans des clandésà santa-feou à mobile je rêve d'une cabaneà chicago2120south-michigan je vide mon coeurmégot de stickvalet de pique& dame de coeur au soleil couchantje suis l'homme qui attendtout seul au croisementje suis l'homme qui attend Harmonicaentre les dentsj'entends le ventsur mon contratle blues résonneune ford aboie& je vois devant moile diable en personne...robert johnsonwillie dixonjohn lee hookermuddy waterselmore jameshowlin' wolfscreamin'jay hawkinssonny boy williamsonbessie smithjimmy reedmemphis slim Paroles et musique ThiéfaineLes Fastes De La Solitude Les fleurs de rêve obscur sécrètent de noirs parfumsdans la féerie marbrée des crépuscules forainsthéâtre d'harmonie panorama lunaireaux délicieuses lenteurs de cortège funéraireoù les âmes nuageuses nimbées de sortilègess'évaporent dans l'ivresse glacée d'un ciel de neigebanquises phosphorescentes & bleue mélancoliequi projette ses violons sur d'étranges rhapsodiesaux étranges accords sous d'étranges latitudesqui te révèlent les fastes de la solitudeles femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanchesont sorti leurs précieux colliers de souris blanches& dansent la sarabande frivole des courtisanesà la mémoire d'amants noyés dans leurs arcanesodeurs de mandarine & rafales de cannellemélodies cristallines & vapeurs d'arc-en-ciellà -bas sous un tilleul à l'ombre d'une fontainenotre dame de la nuit distribue l'oxygène& le septième cercle de la béatitudete révèle les fastes de la solitudela princesse aux camées fait blinder sa pâleurpour franchir les spirales du miroir intérieurpétales rapaces d'une hydre aux yeux de tarentuledans le tumultueux chaos des particulesmandalas schizoïdes & soupirs fémininssur les claviers bulbeux des orages clandestinssépultures de valium pour voyageurs-vampireserrant dans les sargasses d'un océan martyr& le doute qui ravage même tes incertitudeste révèle les fastes de la solitudejoseph d'arimathie & uther pendragonchevauchent de vieilles juments au bord de l'extinction& cherchent l'asile de nuit au milieu des pylônesrouges-iguane & oranges brûlées des soirs d'automneleurs druides au bec-benzène en livrées de valetste préparent un cocktail dans leurs tubes à essaiplus rapide qu' une aston dans les mains de shelbytu reprends l'avantage au treizième martini& l'ineffable attrait pour les bars d'altitudete révèle les fastes de la solitudele chevalier la mort & le diable s'enfuientdes pinceaux de dürer pour absorber la nuittandis que mélusine aux longs cheveux défaitst'organise une party dans la brume des marais& dessine sur ton membre une cartographiedes ténèbres où t'attendent quelques maillons mauditspuis traverse le désert jusqu'à la thébaïdeoù la fée méridienne de tes éphéméridesextirpant ton sourire poisseux de l'habitudete révèle les fastes de la solitudeParoles et musique Thiéfaine Thiéfaine au Bataclan Voici un live assez particulier aussi dans la carrière scénique de Thiéfaine, evidemment moins gigantesque que Bercy, mais par conséquent plus intime. Ce live sorti peu de temps après "Défloration 13"qui rappelons-le fut assez mal accueilli à l'époque par les aficionados de Thiéfaine aurait pu recevoir un accueil tout aussi "glacial" que ce dernier. Mais contre toute attente, Thiéfaine surprend encore, et malgré la courte durée de ce CD, seulement 13 titres, ce n'est que du bonheur! Thiéfaine réorchestre ses chansons a la perfection "Soleil cherche futur" ou "Les dingues et les paumés" par exemple voire ressucite certaines chansons un peu oubliées sublime version de "Redescente climatisée" ou encore "Diès olé sparadrap Joey". Mais les titres les plus récents ne sont pas en reste pour autant, et l'on appréciera "Une ambulance pour Elmo Lewis" ou encore "Joli mai mois de Marie" qui se marient très harmonieusement aux standards de Thiéfaine. Et pour l'occasion il invite le "guitar hero" Paul Personne sur "Fin de partie" Une très bonne surprise donc!Titres01 - Intro 02 - Une Ambulance Pour Elmo Lewis 03 - Quand La Banlieue Descendra Sur La Ville 04 - Dies Ole Sparadrap Joey 05 - Psychopompes - Métempsychose & Sportswear 06 - Demain Les Kids 07 - Redescente Climatisée 08 - Les Dingues Et Les Paumés 09 - Alligators 427 10 - Le Touquet Juillet 1925 11 - Joli Mai Mois De Marie 12 - Soleil Cherche Futur 13 - Diogène Série 87 14 - Fin De Partie Thiéfaine sur Paris Première Un bref passage de Thiéfaine sur l'émission "Paris dernière". Textes le bonheur de la tentation Retour Vers La Lune Noire Dans tes yeux cramoisis aux chiffres mentholésJ'aperçois le killer de tes amours vaudousBrisant les corps moisis, fallacieux et glacésDe tes poupées nitides aux baisers d'amadouOh ! Reine noireMétéo-catharsis, santéria-guérillaVent d'hôpital-fantôme dans tes nuits guet-apensIvresse des tambours fous, rêves creusés dans tes drapsDe magnolias froissés au soleil noir flambantOh ! Reine noireSacrifices de blaireaux sur les tombeaux flétrisDe tes groupies mondains aux synapses éclatéesSouvenirs-damnation dans tes yeux de momieSous les horloges en flamme aux aiguilles torpilléesOh ! Reine noireTes amants sans mémoireSans rêves et sans espoirsDéfilent dans tes miroirsReine noireTes amants transitoiresTransis et dérisoiresSe traînent sur tes trottoirsReine noireFigurines écrasées près des téléscripteursSous les ogives en fleurs de tes soirs-HalloweenScorpions géants fouillant tes étoiles en vapeurSous la pluie des fragments de tes caresses intimesOh ! Reine noireTes amants sans mémoireSans rêves et sans espoirsDéfilent dans tes miroirsReine noireTes amants transitoiresTransis et dérisoiresSe traînent sur tes trottoirsReine noireParoles et musique ThiéfaineLa Ballade D'abdallah Geronimo Cohen Avec les radars de sa reum surveillant ses draps mauvesEt ses frelons d'écume froissée sur ses claviers d'alcôveAvec ses dieux chromés, ses fusibles hallucinogènesEt ses mitrailleurs albinos sur ses zones érogènesC'est juste une goQui cache pas ses blêmesEt qui s'caresse le placeboSur la dernière rengaine La ballade d'Abdallah Geronimo CohenAvec ses vieux démons, ses vieux Tex Avery sumériensQui hantent les hootnannies de ses métamondes souterrainsAvec l'insurrection de ses airbags sur sa poitrineEt ses juke-boxes hurlant dans le labyrinthe de son spleenC'est juste une goQui cache pas ses blêmesEt qui s'caresse le distinguoSur la dernière rengaine La ballade d'Abdallah Geronimo CohenAbdallah Geronimo CohenÉtait né d'un croisement sur une vieille banquette CitroënDe Gwendolyn von Strudel Hitachi Dupond Levy TchangEt d'Zorba Johnny Strogonof Garcia M'Golo M'Golo LangTous deux de race humaineDe nationalité terrienneAbdallah Geronimo CohenAvec ses Doc Martens à pointes et son tutu fluoPour le casting de Casse-Noisette dans sa version technoAvec son casque obligatoire pour ratisser les feuillesTombées sur son balcon parmi ses disques durs en deuilC'est juste une goQui cache pas ses blêmesEt qui s'caresse la libidoSur la dernière rengaine La ballade d'Abdallah Geronimo CohenParoles et musique ThiéfaineEmpreintes Sur Négatif Ses rêvesAu réveilIrradientMes trêvesEt mes veillesMes enviesSon corpsAux décorsDe mes nuitsColoreEn orLes bruitsDe la pluieSes lèvresAu soleilA midiS'enfièvrentEt s'enrayentAssouviesSon styleEn subtileAlchimieDealeUne idylleDes milleEt une nuitsEt pendant que ses blancs corbeauxFouillent mes noires étendues de neigeJe me consume et fume à fleur de fauxPrisonnier d'un lumineux manègeSes rêvesAu réveilIrradientMa sèveA son mielA son fruitSon coeurDécodeurDe mes nuitsPleureEt fleureLes odeursDe ma pluieParoles et musique ThiéfaineMéthode De Dissection Du Pigeon à Zone-la-ville Frissons glacés dans les entraillesA Zone-la-Ville by nightLorsque les Laguioles signent en brailleL'échéance de ton bailLorsque les étoiles en fusionPrennent ton dernier bastionEt t'entraînent dans le tourbillonDe la danse des neutronsTu sais plus si c'est l'vent du NordQui souffle dans ton crâne un peu fortOu bien si c'est l'ombre du remordsQui fait hurler les anges à la mortSueurs froides, visage éclatéOdeurs de rat mouilléSous les reflets désincarnésD'un gyrophare uséPrisonnier de l'ultime étincelleDans la dernière ruellePeu à peu t'aperçois le tunnelOù brillent les immortelsTu sais plus si c'est l'vent du NordQui souffle dans ton crâne un peu fortOu bien si c'est l'ombre du remordsQui fait hurler les anges à la mortEt bientôt t'hallucines un zincBien douillet, bien perversOù les s'crétaires cunnibilinguesSe font les ongles dans la bièreOù dans l'étrange pâleur du soirTu surfes en solitaireSur les margelles des abreuvoirsOù Cendrillon lave les suairesFourgon sanitaire au galopBlouses blanches dans le rétroAdrénaline au point zéroEt silence au stéthoRequiescat in pace vieux babeTombé sous mes syllabesOn peut pas tous finir en nababDans l'gotha des macchabéesMais maint'nant c'est plus l'vent du NordQui souffle dans ton crâne un peu fortJe crois que c'est l'ombre du remordsQui fait hurler les anges à la mortParoles et musique ThiéfaineDans Quel état Terre Sous les rayons factices d'un soleil terminalAprès un vol obscur troublé de turbulencesTa carlingue fatiguée est en approche finaleDans une odeur de frites et de vieux sperme ranceTerre Terre TerreDans quel état t'erresTes enfants ne dansent plus maint'nant ils commémorentA travers leurs modems et leurs écrans-goulagLe fardeau de leur âme sur le poids de leur corpsQuand le futur bascule au bout des terrains vaguesTerre Terre TerreDans quel état t'erres2000 après sur les calendriers50 et des poussières après Adolf Hitler2000 après dans le flot des damnésTu t'refais les paupières pour cacher ton cancerTerre Terre TerreJoyeux anniversaireLoin des verdâtres imams de l'écolomanieJ'aim'rais encore te voir sensuelle et sulfureuseJ'aim'rais encore renaître à ton ventre meurtriLà où ta peau devient humide et granuleuseTerre Terre TerreDans quel état t'erresParoles et musique ThiéfaineBouton De Rose Sur mon StyxUne étoile fixeIllumine ma fréquenceEt dans l'axeOù elle me faxeExcess est sa fragranceComme une guêpe sur une fleur à peine écloseMes lèvres sur sa déchirure explosentSon bouton de roseDans sa soieJ'm'essuie les doigtsJe bois dans son cristalEt son vinCoule au parfumDe ses vasques orientalesComme une guêpe sur une fleur à peine écloseMes lèvres sur sa déchirure explosentSon bouton de roseEt je voyage en classe clandestineDans la sève des bouquets d'églantinesDans le satin d'essences assassinesJe m'inclineElle est cleanSi fineFélineFéminineMais le jourS'lève pas toujoursAu milieu des dentellesEt parfoisJe sens le froidQuand je suis trop loin d'elleComme une guêpe sur une fleur à peine écloseMes lèvres sur sa déchirure explosentSon bouton de roseParoles et musique Thiéfaine27e Heure Suite FaunesqueCette nuit-là je rentrais d'une réunion Tupperware en compagnie du septième mari de ma douzième épouse complètement Johnny walkerisés on essayait d'y voir quéqu'chose dans le pare-brise de ma vieille Renault 12 vers la 27e heure, 27e heureLes étoiles étaient nulles et la Lune était vide et glauque comme le courrier du fan-club d'une idole et pour m'extrapoler loin de cette idée morbide je m'filmais un documentaire sur des culs menteurs et frivoles vers la 27e heure, 27e heureQuand soudain devant moi au milieu de la route j'eus une apparition comme un coup d'grisou dans la soute vers la 27e heure, 27e heure Ca r'ssemblait à ET recouvert d'un voile ou d'une bâche tissée dans la dentelle du puy sans fond où j'm'enfonçais ses poumons turgesceaient comme ceux d'Tabatha Cash mais du côté recto c'était plutôt Brigitte Lalaye vers la 27e heure, 27e heureDe la Cicciolina ça r'prenait l'truc du grand écart mais j'crois bien qu'les orteils étaient ceux d'Ophélie Winter qui malheureus'ment n'a jamais été la nièce d'Edgar et encore moins la fille du grandissime Johnny Winter vers la 27e heure, 27e heure Quand soudain devant moi au milieu de la route j'eus une apparition comme un Rembrandt sous une vieille croûte vers la 27e heure, 27e heureBientôt ça s'est mis à genoux comme si j'étais Jésus en tripotant le zip de mon Armani 505 général'ment j'aime pas trop qu'on m'touche les fringues dans les rues mais là il faisait noir et j'étais pété comme un coing vers la 27e heure, 27e heureLe vernis de ses ongles s'écaillait sous ma ceinture et le rouge de sa bouche re-stylée Lolo Ferrari laissait des traces sur ma layette et sans jouer les durs j'commençais à germer de violents projets d'infamie vers la 27e heure, 27e heureQuand soudain devant moi au milieu de la route j'eus cette apparition de sainte Bernadette Soubirous vers la 27e heure, 27e heureJ'commençais à partir, à décoller sans ecstasy à me mettre à gémir sous les caresses de la diablesse c'est alors que le druide en moi s'éveilla dans la nuit et s'mit à sermonner dur'ment la jolie démonesse vers la 27e heure, 27e heureQue faites-vous pauvre enfant égarée loin du paradis j'vous ai r'connue, j'avais votre photo dans mon missel que vont penser de vous les dieux, les anges, les saint-esprits s'ils apprennent que la nuit vous faites la pute loin des chapelles vers la 27e heure, 27e heureOui par Isis et Déméter, les matrones associées que va penser de vous votre si bonne Vierge Marie n'est-il pas vrai qu'un bon croyant est un être asexué sans idées moches dans la calotte quand elle m'interrompit vers la 27e heure, 27e heureFerme-la pauvre noeud t'as rien compris à la Madone t'as rien compris au sexe des anges et des spiritueux car si Dieu l'père et Dieu le fils sont la seule et même personne comment veux-tu qu'la mère et l'fils soient pas incestueux vers la 27e heure, 27e heureQuand soudain devant moi au milieu de la route j'eus une apparition comme une sainte au milieu des loutes vers la 27e heure, 27e heureComme j'étais ni catho ni musulman ni talmudique j'ai final'ment lâché ma pudibond'rie démodée et je m'suis laissé faire dans un élan métaphysique sur une couronne d'épines qui poussaient sur le bas-côté vers la 27e heure, 27e heureCette nuit-là je rentrais d'une réunion Tupperware en compagnie du septième mari d'ma douzième épouse qui ronflait comme une basse Fender sur son siège ivre-mort sans voir la scène dans le pare-brise de ma vieille Renault 12 vers la 27e heure, 27e heureQuand soudain devant moi au milieu de la route j'eus cette apparition comme un feu follet sur écoute vers la 27e heure, 27e heureParoles et musique ThiéfaineEurydice Nonante Sept De l'autre côté du passage obscurTu vois parfois d'étranges lueursDes tags lumineux qui courent sur les mursDes néons-graffiti sans couleursEurydiceDe l'autre côté du passage obscurT'entends parfois d'étranges rumeursDes voix fissurées qui rêvent et murmurentMais qui jamais ne rient ni ne pleurentEurydiceLa vie est un songe où ton pauvre OrphéeSe traîne comme un mendiant sans voixComme un ange perdu, un idiot qui saitQu'il a vu l'invisible en toiDe l'autre côté du passage obscurT'étreins parfois d'étranges moiteursDes fluorescences de tendresse-azurD'éclaboussures de ciguë en fleursEurydiceParoles et musique ThiéfaineLe Chaos De La Philosophie Je suis robot-barLe petit roi du mini-barDe whisky glacé en whisky glacéOn va finir par attraper l'ongléeOn va finir comme des pingouins givrésComplèt'ment Findus et décérébrésJe suis robot-barLe petit roi du mini-barCognac, vodka, whisky CocaGin-tonic, tequila, calvaVichy, Perrier, Vittel, EvianPeut-être un petit blanc ?Je suis robot-barLe petit roi du mini-barDe whisky glacé en whisky glacéOn va finir par attraper l'ongléeOn va finir en amants déclassésSur la liste des coeurs désaffectésJe suis robot-barLe petit roi du mini-barParoles et musique ThiéfaineExercice De Simple Provocation Avec 33 Fois Le Mot Coupable J'me sens coupable d'avoir assassiné mon double dans le ventre de ma mère et de l'avoir mangéJ'me sens coupable d'avoir attenté à mon entité vitale en ayant tenté de me pendre avec mon cordon ombilicalJ'me sens coupable d'avoir offensé et souillé la lumière du jour en essayant de me débarrasser du liquide amniotique qui recouvrait mes yeux la première fois où j'ai voulu voir où j'en étaisJ'me sens coupable d'avoir méprisé tous ces petits barbares débiles insensibles, insipides et minables qui couraient en culottes courtes derrière un ballon dans les cours de récréationEt j'me sens coupable d'avoir continué à les mépriser beaucoup plus tard encore alors qu'ils étaient déjà devenus des banquiers, des juges, des dealers, des épiciers, des fonctionnaires, des proxénètes, des évêques ou des chimpanzés névropathesJ'me sens coupable des lambeaux de leur âme déchirée par la honte et par les ricanements cyniques et confus de mes cellules nerveuses Je me sens coupable, coupable !J'me sens coupable d'avoir été dans une vie antérieure l'une de ces charmantes petites créatures que l'on rencontre au fond des bouteilles de mescal et d'en ressentir à tout jamais un sentiment mélancolique de paradis perduJ'me sens coupable d'être tombé d'un tabouret de bar dans un palace pour vieilles dames déguisées en rock-star, après avoir éclusé sept bouteilles de Dom Pé 67 dans le seul but d'obtenir des notes de frais à déduire de mes impôtsJ'me sens coupable d'avoir arrêté de picoler alors qu'il y a des milliers d'envapés qui continuent chaque année à souffrir d'une cirrhose ou d'un cancer du foie ou des conséquences d'accidents provoqués par l'alcoolDe même que j'me sens coupable d'avoir arrêté de fumer alors qu'il y a des milliers d'embrumés qui continuent chaque année à souffrir pour les mêmes raisons à décalquer sur les poumons en suivant les pointillésEt j'me sens aussi coupable d'être tombé de cénobite en anachorète et d'avoir arrêté de partouzer alors qu'il y a des milliers d'obsédés qui continuent chaque année à souffrir d'un claquage de la bite, d'un durillon au clitoris, d'un anthrax max aux roubignolles, d'une overdose de chagatte folle, d'un lent pourrissement scrofuleux du scrotum et du gland, de gono, de blenno, de tréponèmes, de chancres mous, d'HIV ou de salpingite Je me sens coupable, coupable !J'me sens coupable d'être né français, de parents français, d'arrière-arrière... etc. grands-parents français, dans un pays où les indigènes pendant l'occupation allemande écrivirent un si grand nombre de lettres de dénonciation que les nazis les plus compétents et les mieux expérimentés en matière de cruauté et de crimes contre l'humanité en furent stupéfaits et même un peu jalouxJ'me sens coupable de pouvoir affirmer qu'aujourd'hui ce genre de pratique de délation typiquement française est toujours en usage et je prends à témoin certains policiers compatissants, certains douaniers écoeurés, certains fonctionnaires de certaines administrations particulièrement troublés et choqués par ce genre de pratiqueJ'me sens coupable d'imaginer la tête laborieuse de certains de mes voisins, de certains de mes proches, de certaines de mes connaissances, de certains petits vieillards crapuleux, baveux, bavards, envieux et dérisoires, appliqués à écrire consciencieusement ce genre de chef-d'oeuvre de l'anonymat J'me sens coupable d'avoir une gueule à être dénoncé Je me sens coupable, coupable !J'me sens coupable de garder mes lunettes noires de vagabond solitaire alors que la majorité de mes très chers compatriotes ont choisi de remettre leurs vieilles lunettes roses à travers lesquelles on peut voir les pitreries masturbatoires de la sociale en train de chanter c'est la turlutte finaleJ'me sens coupable de remettre de jour en jour l'idée de me retirer chez mes Nibelungen intimes et privés, dans la partie la plus sombre de mon inconscient afin de m'y repaître de ma haine contre la race humaine et même contre certaines espèces animales particulièrement sordides, serviles et domestiques que sont les chiens, les chats, les chevaux, les chè-è-vres, les Tamagochis et les poissons rougesJ'me sens coupable de ne pas être mort le 30 septembre 1955, un peu après 17 heures 40, au volant du spyder Porsche 550 qui percuta le coupé Ford de monsieur Donald TurnupseedJ'me sens coupable d'avoir commencé d'arrêter de respirer alors qu'il y a quelque six milliards de joyeux fêtards crapoteux qui continuent de se battre entre-eux et de s'accrocher à leur triste petite part de néant cafardeuxJe me sens coupable, coupable !Paroles et musique ThiéfaineFinal AbdallahAbdallah Geronimo CohenParoles et musiques Thiéfaine Thiéfaine à Taratata Dernière participation de Thiéfaine à Taratata en compagnie de Didier Wampas et du groupe l'interview qui suit ce beau moment, avec en prime la remise par Nagui du disque d'or pour l'album "Scandale mélancolique" Textes la tentation du bonheur 24 Heures Dans La Nuit D'un Faune Oh ! Tôt ce matin les yeux dans mes Ray-BanAprès que j'eus décroché les groupies et les fansCollés aux électrons de ma clôture haute-tensionJoyeux comme des flippés qu'on vient d'électroniquerOh yé !J'ai sorti mes poubelles, hélas au milieu desquellesEtaient en train de fouiller quelques personnalitésQue nous connaîtrionsSi nous avions la télévisionPuis j'ai ouvert ma première bière en me demandantSi les morts s'amusaient autant que les vivantsA 13 heures c'est 1 heure après minuit d'l'après-midiJ'ai sorti mon Browning et mon Lüger de leurs étuisJ'ai commencé à tirer sur quelques rats bien cradinguesEt m'suis fait une souris en 3 bastos dans le soustingueJ'commençais à viser les gonesQuand t'as saisi ma crosseEn me disant chéri tu n'vois pas qu'ce sont des gossesJ't'ai répondu mon amour tu vois pasQu'j'suis un serbo-croateEn train d'rêver d'un week-end à SarajevoPuis j'ai fini mon pack de bière en me demandantSi les morts s'amusaient autant que les vivantsA 16 heures 52 c'est l'heure des mamans, des bretzelsEt c'est l'heure du champagneDans les hôtels porte-jarretellesMais moi j'ai mis la gomme au volant d'mon ambulanceAvec un critique-rock en camisole pour une urgenceA l'hosto les bonnes soeursAvaient des gueules de somnambulesEt parlaient de fibronnes, d'hémorroïdes et de fistulesAlors j'ai raconté comment j'ai survécu sur MarsAvec des roubles en skaï et la médaille du curé d'ArsPuis j'ai vidé leur pharmacie en me demandantSi les morts s'amusaient autant que les vivantsA force de patienter vint enfin l'heure de l'apéroT'as pris un golden Cadillac moi un double zéroPuis on a joué au strip-pokerAvec une mamie bookmakerQui avait réservé une table chez Loiseau du malheurLe chef qui avait tenu le catering autrefois chez DisneyNous fit cuire un crapaud avec des raclures de MickeyEt on s'est régalé comme dans un filmAvec Blanche NeigeQuand les deux méchantes soeursSe font sauter sur le manègePuis j'ai fumé un des sept nains en me demandantSi les morts s'amusaient autant que les vivantsEn guise de digestif j'ai lu le numéro de L'ÉquipeQui cause du fameux championnat de turlute en 15 pipesPuis j'ai minitélé en rose et j'ai d'mandé MarlèneMais elle était partie faire sa nouilleSur la première chaîneLà -dessus on s'est r'trouvé en boîte à mater les pigeonsEn train d'se compisser dans l'frocSur leur dance à la conA l'aube on était vermoulu, pressé comme le raisinAvec lequel les dieux fabriquent l'Ambroisie-ChambertinPuis j'ai mis ma dernière tournée en me demandantSi les morts s'amusaient autant que les vivantsParoles et musique ThiéfaineCritique Du Chapitre 3 "... Un temps pour aimer et un temps pour haïr ;Un temps de guerre et un temps de paix..."Et les roses de l'étéSont souvent aussi noiresQue les charmes exhalésDans nos trous de mémoireLes vaccins de la vieSur les bleus de nos coeursOnt la mélancolieDes sols bémols mineursPour un temps d'amourTant de haine en retourQuelques froides statuesAux pieds des sycomoresRappellent un jamais plusAvec le nom des mortsUn oiseau de chagrinDans le ciel assombriChante un nouveau matinSur des ruines en BosniePour un temps d'amourTant de haine en retourJe visionne les miroirsDe ces vies déchiréesMaintenant que le soirNe cesse de tomberEt ma colère qui monteEt ma haine accrochéeAu-dessus de ces tombesOù je n'ose pas cracherPour un temps d'amourTant de haine en retourD'autres salauds cosmiquesS'enivrent à BételgeuseDans les chants magnétiquesDes putains nébuleusesL'humain peut disparaîtreEt son monde avec luiQu'est-ce que la planète TerreDans l'oeil d'un rat mauditPour un temps d'amourTant de haine en retourParoles et musique ThiéfaineLa Nostalgie De Dieu En ce quinzième dimanche après carnavalJe me souviens d'avoir lu quelque part dans le journalA moins que ce ne soit dans la Bible des gidéonsVolée dans un de ces motels à la mords-moi l'mormondJe me souviens d'avoir lu que le démiurge au chômageUn jour d'ennui avait fabriqué l'homme à son imageLucy n'était pas encore née quant à l'Abel du TchadIl n'avait pas encore testé l'usage de ses gonadesLe démiurge au chômageFit l'homme à son imageC'est une histoire d'amourD'amour, d'amour toujoursDieu est amourEt Jésus change le beurre en vaselineDieu est inCette histoire s'est passée très loin des oxydes de carboneEnviron 3 millions d'années avant Michael JacksonOn peut donc affirmer sans offenser son archevêqueQue Dieu a la gueule et l'aspect d'un australopithèqueDieu est un drôle de mecUn australopithèqueOui mais on l'aime quand mêmeDieu est amour toujoursDieu est amourEt Jésus change le beurre en vaselineDieu est inDeus ex machinaDeus ex Testa RossaDeus ex LamborghiniDeus ex MaseratiDeus ex Aston MartinDeus ex machineDeus sex machineGod il sex machineGod gode ! God gode !Paroles et musique ThiéfaineOrphée Nonante Huit Des glas qui sonnent, des heures qui fuientDes jours qui s'en vont vers la nuitEt des nuits qui s'enfuient toujoursVers des carrefours, des points de non-retourEt des mégots de cigarettesQui s'entassent sans que le temps s'arrêteDes joints qui passent, des verres, des fillesEt ce vieil océan qui te torpilleOrphée, OrphéeLes fées t'invitent à oublier les nuits passéesTu voudrais toujours être ailleursDans un antique flux migrateurEspion des cercles infernauxDes cirques où tu sacrifies ton egoTu voudrais franchir la lumièreEt t'exiler loin de la terreMais tu sais que les étoiles qui brillentSe trouvent toujours dans les chambres des fillesOrphée, OrphéeLes fées t'invitent à oublier les nuits passéesEt dans les brumes du petit matinDevant un tapis clandestinTu joues ton âme à contre-coeurAvec un flush royal au fond du coeurEt dans les brumes du petit matinDevant un tapis clandestinTu joues ton âme en solitaireAvec un étrange regard vers l'enferMaintenant tu remontes vers le nordDans le gris des grues du vieux portEt des sombres pensées qui zèbrentEn noir sur noir ton vieil oiseau funèbreMais sur les quais mouille un cargoIvre de givre et de mamboQui t'attend pour d'autres amoursA port Saïd, Colombo, SingapourOrphée, OrphéeLes fées t'invitent à oublier les nuits passéesOrphée, OrphéeLaisse les t'faire oublier les années sans étéEt dans les brumes du petit matinDevant un tapis clandestinTu joues ton âme en solitaireAvec un étrange regard vers l'enferParoles et musique ThiéfaineTita Dong-dong Song Le paradis est troubleEt l'enfer est maladeMais le bonheur est doubleAu bout de ma baladeT'es tombé dans mes brasPar un après-midiDe printemps forsythiaAux paillettes en folieAchtung vouvou tataTita dong-dong song for meAchtung vouvou tataLucas look at meT'as mis les coeurs à nuDans mon septembre roseHeureusement que DaduCraint pas les ecchymosesIl t'a mis dans son coeurDe grand frère sioux guerrierEt t'auras jamais peurSi tu suis son sentierAchtung vouvou tataTita dong-dong song for meAchtung vouvou tataLucas look at meLes photos se dispersentAu rythme des maréesEt sous les feux adversesOn s'arrache la pitiéMoi j'écoute ton sommeilEt j'étudie tes rêvesEt je n'suis plus pareilQuand le soleil se lèveAchtung vouvou tataTita dong-dong song for meAchtung vouvou tataLucas look at meParoles et musique ThiéfaineSentiments Numériques Revisités Quand les ombres du soir chevauchent sur la landeAvec dans leurs passeports Sherwood ou BrocéliandeQuand les elfes titubent sous l'alcool de sorghoDans les cercles succubes de la Lune en faisceauxQuand les vents de minuit décoiffent les sermentsDes amants sous les aulnes d'un hôtel flamandQuand tes visions nocturnes t'empêchent de rêverEt couvrent ton sommeil d'un voile inachevéJe n'ai plus de mots assez dursPour te dire que je t'aimeQuand les chauves-souris flirtent avec les rossignolsDans les ruines d'un royaume où mon crâne est mongolQuand les syndicats brûlent nos rushes et nos démonsPour en finir avec le jugement des salaudsQuand humpty dumpty jongle avec nos mots sans nomsDans le bourdonnement des câbles à haute tensionQuand tu m'offres épuisée sous l'oeil d'une opalineLes charmes vénéneux de tes fragrances intimesJe n'ai plus de mots assez dursPour te dire que je t'aimeQuand les théâtres antiques recèlent nos orgiesCatal Hoyük airport, Manco Capac CityQuand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiensAvec nos voix blafardes en feed back au matinQuand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvresDans ces nuits tropicales où rugit le grand oeuvreQuand l'ange anthropophage nous guide sur la collinePour un nouveau festin de nos chairs androgynesJe n'ai plus de mots assez dursPour te dire que je t'aimeQuand les clochards opposent la classe et l'infiniA la vulgarité glauque de la bourgeoisieQuand les valets de cour, plaideurs pusillanimesEncombrent de leurs voix nos silences et nos rimesQuand aux détours d'un bar tu flingues aux lavabosQuelque juge emportant ma tête sur un plateauQuand tu branches les hélices de ma mémoire astraleSur les capteurs-influx de ta flamme initialeJe n'ai plus de mots assez dursPour te dire que je t'aimeQuand les traces de Rorschach sur la tôle onduléeServent aux maîtres à tester l'autochtone humiliéQuand sur la Moleskine des limousines en liesseIls en rient en fumant la mucho cojonesQuand les cris de l'amour croisent les crocs de la haineDans l'encyclopédie des clameurs souterrainesQuand je rentre amoché, fatigué, dézinguéEn rêvant de mourir sur ton ventre mouilléJe n'ai plus de mots assez dursPour te dire que je t'aimeQuand dans la lumière sale d'un miroir tamiséTu croises l'oeil éphémère d'une salamandre ailéeQuand dans les brumes étales de nos corps transparentsTu réveilles mes volcans lumineux du néantQuand mes pensées confuses s'éclairent au magnésiumSur les écrans-secrets de ton pandémoniumQuand mes bougainvillés se mêlent aux herbes follesDans ta chaleur biguine au crépuscule créoleJe n'ai plus de mots assez dursPour te dire que je t'aimeQuand les ombres du soir poursuivent sur la landeLe flash des feux arrières d'une soucoupe volanteQuand le soleil se brûle aux contours de tes reinsParmi les masques obscurs d'un carnaval romainQuand l'ordre des humains nous sert dans son cocktail5 milliards de versions différentes du réelQuand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrineAvec les doux murmures des fréquences fémininesJe n'ai plus de mots assez dursPour te dire que je t'aimeParoles et musique ThiéfaineMojo, Dépanneur Tv J'étais en train de regarderLes Feux d'l'Amour à la téléQuand mon poste a mangé son imageMe laissant lancinant sans messageAdieu starlettes et lacrymosBlaireaux bellâtres et blêmes en tuxedoAvant qu'ma vodka Seven UpS'évapore va falloir j'm'en occup'Allô, allô monsieur MojoMe laissez pas dans le noirAvant la fin de l'histoireEn attendant l'homo-vidéoJ'me suis rallumé un vieux mégotEt j'ai décollé comme un chevalFou-ailé dans le transcendantalJ'y ai découvert que notre pèreMoloch avait changé de partenairesCe ne sont plus les gorgones habituellesQui nous surgèlent au fond de nos gamellesCe sont de nouvelles reines de SabaImpudiques et salaces les médiasElles cachent leurs crânes sous leurs souriresTous les soirs à 20 heures pour nous séduireElles sont partout, elles sont nulle partElles sont aux arrivées, aux départsElles nous caressent, elles nous exultentComme des bébés thalidomide adultesAllô, allô monsieur MojoMe laissez pas dans le noirAvant la fin de l'histoireLa morale de cette toune en frenchouilleC'est qu'c'est pas les bons clients qui dérouillentMédias vous avez pris le pouvoirA vous maintenant de dompter l'histoireA vous d'assumer ma délinquanceMes virus insoumis, ma décadenceA vous de me jouer vos nouvelles valeurs Chômdu, piquouse, bibine, téléviseurAllô, allô monsieur MojoMe laissez pas dans le noirAvant la fin de l'histoireJ'étais en train de regarderLes Feux d'l'Amour à la téléParoles et musique ThiéfaineCopyright Apéro Mundi Lumière d'automneFin d'après-midiJoie monotoneEt mélancolieSoleil indigoDans le fond d'ce barOù tu te scotches à l'eauSur Ainsley DunbarÉté indienLe foie dans les burnesA peine t'en reviensQue déjà t'y returnesMémoire en fusionSur ce tabouretOù t'oublies ton nomSur du blues anglais2721e cuite2721e cuiteCa s'arrose !Lueurs d'octobreBarmaid affranchieTu es presque sobreDevant ton whiskyTu restes en stand-byLoin des faux-amisSur le copyrightApéro mundi2721e cuite2721e cuiteCa s'arrose !Paroles et musique ThiéfainePsychopompes, Métempsychose Et Sportswear Enfant de la balle et de la têteJe peignais mes dazibaosSur "l'incertitude du poète"Qu'on croise au gré des noirs échosEt j'ai bu la lie de ses versJusqu'à la fièvre de l'écumeMais son vin était si amerQue je suis dev'nu l'amertumeNike your mother, Reebok your sisterEt Adidas rock'n'rollPrototype dans un groupe en loqueAu fond d'impossibles garagesJe poussais mes troupeaux de phoquesLoin à l'intérieur des nuagesEt j'ai combattu leur messieA m'en péter l'excaliburPendant qu'les coqs de l'insomnieChantaient trois fois leur impostureNike your mother, Reebok your sisterEt Adidas rock'n'rollDe port en port, de quai en quaiJ'ai rencontré de drôles de gnomesDes intellos qui Jung avec C. JérômeEt glauque à Santa-BarbaraAvec un sacré mal de vivreJe me disais je ne sais pasPourquoi j'vais comme un bateau-ivreSanta-Barbara je ne sais pasDe sanibroyeur en sixtineJe vois s'évanouir le futurEt je tire à la chevrotineSur les chiennes en manteau d'fourrureJe vois l'ivrogne et son tambourAssis devant mon chevaletEt Mona Lisa, mon amourDans un blindé cabrioletNike your mother, Reebok your sisterEt Adidas rock'n'rollLa vie défile au nom du ChristDes pissotières du pain rassisStaline était séminaristeEt Jerry Lee Lewis aussiMais le dieu manque à cet hôtelOù je dois jouer les victimesEn contractant des salmonellesAvec des hosties aux enzymesNike your mother, Reebok your sisterEt Adidas rock'n'rollA r'garder passer les linceulsDans la rue aux spectres visqueuxJ'sais plus si c'est moi qui suis seulOu les autres qui sont trop nombreuxOK l'art est une escroquerieEt j'ai limé trop d'as de coeurEn jouant Blue moon KentuckySous l'oeil du colonel ParkerNike your mother, Reebok your sisterEt Adidas rock'n'rollEt quand le Pinocchio baveuxPoussera ma brouette à l'ankouJ'veux faire des bulles avec mon noeudPour éloigner les loups-garousJ'veux qu'on m'déglace au gin SyntholDans une boîte de Joseph CornellOu à la vodka chez WarholAvec du tomato Campbell'sNike your mother, Reebok your sisterEt Adidas rock'n'rollNike ta mère, Reebok ta soeurEt Adidas rock'n'rollParoles et musique ThiéfaineDes Adieux... Dans les carnets intimes du messager des runesL'écriture est en transe et clignote à la uneDes mystères, des amants et de leurs infortunesDes adieuxEt des mains maladroites et moites au soir trop chaudRaturent les fantaisies de Schuman au pianoLes cris des martinets sur les toits de SohoDes adieuxEt les noires sentinelles drapées dans leurs guéritesN'ont plus besoin d'antennes paraboles satellitesPour capter le chagrin à son extrême limiteDes adieuxAprès de vagues lueurs, d'ultimes prolongationsOn repart à genoux, le coeur sous perfusionAu bord de la faillite mentale mais sans passionDes adieuxDéjà le vieux veilleur mélancolique nous guetteAnnonçant des avis d'orage et de tempêteMais bientôt le silence nous fait mal à la têteDes adieuxMais on finit toujours par noyer son cafardDans un taxi-dancing ou dans un topless-barOn finit toujours sur l'éternel quai de gareDes adieuxParoles et musique ThiéfaineLa Philosophie Du Chaos C'est pas parce qu'on n'aime pas les gensQu'on doit aimer les chiensC'est pas parce qu'on a mis l'pied dedansQu'on doit y mettre les mainsJ'ai mon orang-outang qui m'lècheEt me chatouille les reinsPendant que sa maman me sècheEt m'essuie le bassinEt yop ! Et yop !C'est pas parce qu'on n'aime pas l'CoranQu'on doit finir chrétienC'est pas parce qu'on est déconnantQu'on doit devenir crétinJ'ai mon orang-outang qui grilleSur mon vieux barbecuePendant que sa maman s'étrilleEt s'met au garde-à -vousEt yop ! Et yopC'est pas parce qu'on n'est pas bandantQu'on doit rougir d'être saintC'est pas parce qu'on flingue ses amantsQu'on doit s'passer d'calinsJ'ai mon orang-outang qui fondDouc'ment sous mes papillesPendant que sa maman se tondPour dev'nir un gorilleEt yop ! Et yop !C'est pas parce qu'on n'aime pas les gensQu'on doit aimer les chiensC'est pas parce qu'on a mis l'pied d'dansQu'on doit y mettre les mainsJ'ai mon nouveau gorille qui m'lècheEt me chatouille les reinsPendant que le néant me sècheAu fond de son bassinEt yop ! Et yop !C'est pas parce qu'on enlève son gantQu'on doit serrer des mainsEt c'est pas parce qu'on MontaubanQu'on doit descendre AgenJ'ai mon nouveau gorille qui grilleSon gras sous mes alouf'Pendant que le néant m'étrilleA mort et me rend loufEt yop ! Et yop !Et yop ! Et yop !Paroles et musique ThiéfaineLa Nostalgie De Dieu Unplugged Halleluja Jésus bluesHosanna deusIn vino missae veritasHalleluja barabbasHos'ananasEcce the veritable imago deiHalleluja l'hallaliHosanna boogieDeus ex machina911 CarreraHalleluja shananaHosanna dirladadaHalleluja Jésus bluesHosanna deusParoles et musique Thiéfaine Thiéfaine/Paris-Bercy Voici probablement, la pièce maîtresse du parcours scénique de Hubert-Félix Thiéfaine! En effet, nous sommes en 1998, Thiéfaine possède 12 albums au compteur, et il fait le pari fou pour fêter ses 20 années de scène de remplir rien de moins que la plus grande salle de spectacle française, que peu de chanteurs français étaient capables de remplir à l'époque! Et le pari est remporté haut la main, les quelques 17000 places sont toutes vendues 3 semaines avant le concert, et ce sans aucune grosse promo télé ou radio! Et les 17000 chanceux spectateurs dont je ne fais pas partie sont embarqués pour 3h de rock, de délires, d'émotions, de souvenirs... Thiéfaine revisite ses plus grandes chansons dans une ambiance folle, il invite pour l'occasion ses vieux complices Claude Mairet, Tony Carbonare et le groupe Machin, ainsi que Marc "Rocky" Demelmester, autre guitariste ayant accompagné l'ami Hubert! Il était donc impossible que ce ce live ne soit pas capté! Les fans ont été entendu, un double CD et un DVD pas intégraux malheureusement sont extraits de ce magnifique concert!! Thiéfaine n'en finit pas de surprendre ses fans et de toujours aller là ou on ne l'attend pas! Pourvu que ça dure!Titres1 - L'ascenseur de 22h43 2 - Exil sur planète fantôme 3 - Autoroutes jeudi d'automne 4 - Talking 5 - 113ème cigarette sans dormir 6 - Maison borniol 7 - Orphée nonante huit 8 - Méthode de dissection du pigeon à zone-la-ville 9 - Groupie 89 turbo 6 10 - Was ist das rock'n'roll 11 - Mathématiques souterraines 12 - La vierge au dodge 51 13 - Bipède à station verticale 14 - Septembre rose 15 - Tita dong dong song 16 - Je t'en remets au vent 17 - La ballade d'abdallah geronimo cohen 18 - Les mouches bleues 19 - Un automne à Tanger 20 - Dans quel état terre 21 - Narcisse 81 22 - Les dingues et les paumés 23 - Sweet amanite phalloïde queen 24 - Zone chaude, môme 25 - La cancoillotte 26 - La philosophie du chaos 27 - Le chaos de la philosophie 28 - Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable 29 - Talking 30 - Des adieux 31 - Loreleï sebasto cha 32 - La fille du coupeur de joints
Enlevant les yeux, j’observe un ciel de plus en plus menaçant. La pluie fait rapidement son apparition et je décide d’attendre le lendemain pour franchir la cuesta del Obispo. Au réveil, le ciel semble annoncer une belle journée. Pourtant, au fil des mètres gagnés, une brume épaisse m’enveloppe et camoufle un panorama qui s
Depuis que la mode est mode, les tons pastel séduisent grâce à leur aura tout à la fois gourmande et élégante. Vert menthe, rose poudré, jaune poussin, mandarine acidulée...voilà autant de nuances qui font délicieusement écho au romantisme d'une cérémonie nuptiale. Warning Si les couleurs acidulées figurent parmi les plus appropriées pour un mariage, gare à ne pas choisir une nuance trop claire. Outre le fait que vous pourriez risquer un gigantesque fashion faux pas si votre teint ne se marie pas avec une telle pâleur, vous pourriez aussi vous engager dans une affaire d'état avec la mariée. Situation fort peu recommandable. Eh oui, le pastel est parfois si trop? délicat qu'il apparaît presque blanc. Et le blanc à un mariage, ce n'est joli que sur la mariée. Free People 169,95 € – Voir l’article ici ici Ivy&Oak; 169,95 € – Voir l’article ici ici Mascara 169,95 € – Voir l’article ici ici Laona 179,95 € – Voir l’article ici ici Diesel 249,95 € – Voir l’article ici ici Missguided 48,95 € – Voir l’article ici ici Lost Ink 59,95 € – Voir l’article ici ici Jarlo 71,95 € – Voir l’article ici ici 83, FR 83,95 – Voir l’article ici mint&berry; 89,95 € – Voir l’article ici ici Oasis 104,95 € – Voir l’article ici ici Plus de sélection spéciales mariage Mariage en gris 13 robes pour une allure joliment perlée 13 robes sublimes pour un mariage décliné en rose poudré Coup de foudre la collection mariage de La Redoute est sublime
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Dans Horizon Forbidden West, vous allez pouvoir accéder à des activités secondaires dont les panoramas. On vous indique où les trouver et les compléter. Horizon Forbidden West est enfin disponible sur PS4 et PS5 et comme dans le premier opus, vous allez pouvoir accéder à de nombreuses activités ces objectifs annexes, on en retrouve un qui concerne les panoramas et qui consiste à reconstituer une image avec l'aide de notre focus. Pour les déclencher, il vous suffit de vous approcher des tours qui sont représentées par une icône d'œil sur votre carte. À lire aussi Comment compléter les panoramas dans Horizon Forbidden West ?Si vous cherchez à savoir où se situe tous les panoramas et la solution pour les résoudre, eh bien, vous pouvez consulter notre tableau récapitulatif ci-dessous. Nous vous rappelons au passage que pour compléter cette activité, il vous faudra superposer l'image donnée par votre focus sur le décor aux alentours afin de reconstituer une vision du passé. Une fois que vous en aurez complété un, l'icône d'œil représentant ces panoramas sera coloré en vert signifiant que l'activité a été réalisée. Il est à noter que la solution est basée sur la vidéo de Trophygamers. Panorama Emplacement Solution 1 Les Couards Vidéo 2 Le Bosquet de la mémoire Vidéo 3 La longue côte Vidéo 4 Mélopée Vidéo 5 Des hauteurs nimbées de brume Vidéo 6 Les Morisables Vidéo 7 Lance Ardente Vidéo 8 Cavidune Vidéo 9 Île aux aiguilles Vidéo Enfin, n'oubliez pas que chaque panorama que vous avez reconstitué vous rapportera 1 500 points d'expérience et qu'une fois les neufs panoramas finis, vous devrez aller collecter une récompense qui s'affichera sur votre carte.
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17 février 2022 à 1445 Horizon Forbidden West ne pouvait pas se priver d’une mission de panorama consacrée à l’une de ses plus belles zones, Mélopée. Cet article est donc là pour vous aider à trouver où se placer pour aligner l’image du Focus sur le paysage autour de la ville. Où trouver le panorama de Mélopée dans Horizon Forbidden West ? Il faut se rendre à l’ouest de Mélopée en suivant le signal puis scanner le pied de l’antenne qui envoie ce signal. Ce panorama est assez simple puisque l’image est clairement prise en hauteur, vous pouvez suivre le chemin à droite vers le sommet de la montagne. L’indice suivant est la présence des éoliennes, l’image en montre deux et c’est donc vers elles qu’il faut se rendre. Il y a cependant un piège puisque les deux éoliennes que l’on trouve sur place ne sont pas exactement celles de l’image, en effet il y en a une troisième qui a été détruite et dont il ne reste plus qu’une partie. C’est entre l’éolienne intacte de droite et elle qu’il faudra regarder. Vous n’êtes toujours pas assez haut donc il faudra grimper sur la montagne derrière pour attendre les restes d’une structure métallique. C’est ici que vous pouvez aligner l’image du Focus avec ce que vous voyez pour terminer cette quête de panorama. Retrouvez d’autres astuces et conseils dans notre guide dédié à Horizon Forbidden West avec par exemple tout ce qu’il faut savoir pour bien débuter votre aventure.
Alire sur millenium : La rubrique hebdomadaire qui sélectionne les 5 offres VR qui nous semblent les plus intéressantes : semaine du 28/05/18. - page 3
Souvenirs d'un moment de l'enfance alors que défilent les hauts lieux de l'architecture Suisse de la Riviera. Reprendre la lecture L’histoire n’a qu’une fonction connexe. Elle n’est rien sans les personnes qui l’ont façonnée. Au fil des quais, de mes extrémités percluses de douleurs m’empêchant de tenir un fixpencil, et de mes articulations grinçantes, je me souviens des hommes et des femmes qui m’ont été chers. Nous sommes en 1995. Et alors que mes pas hésitants me conduisent plus loin que le point de fuite du bâtiment administratif de Nestlé, réalisé par Jean Tschumi en 1960, mes souvenirs remontent à cet été 1924. J’avais alors douze ans. Je me souviens de mon père. Emilio. Immigré italien, il s’était installé à Vevey en 1899 avec sa famille alors qu’il n’avait que neuf ans. A quatorze ans, il quitta l’école et se mit à travailler sur les chantiers. On disait de lui que c’était un sacré bosseur, du moins, on ne tarissait pas d’éloges sur son travail. Durant quatre ans, il écuma les chantiers de la région et, après avoir amassé son petit pécule, il se prit un local artisanal et créa une société de construction. Une année plus tard, il épousa ma mère, une Maillard du canton de Fribourg. Ils s’installèrent dans une petite maison qu’il avait fait bâtir dans le quartier populaire de l’Athénée. Là , se disputaient des constructions plus massives, agglomérées à l’Ouest de la Veveyse, le cours d’eau qui descendait depuis Châtel-St-Denis et se jetait dans le lac. L’endroit était encore préservé de l’urbanisation qui se développait dans le Sud-Est de la ville. La maison était simple. Sa seule prétention relevait de sa fonctionnalité. Sur trois niveaux, réalisée en dalles à hourdis et façades en briques crépies, elle n’avait pas l’ambition des villas luxueuses des coteaux de Corseaux qui offraient un panorama sur le lac Léman. En 1912, je vis le jour. Je fus leur seul enfant au désespoir de mon père qui rêvait d’une grande fratrie. Le temps passa et grâce à son talent, il constitua une petite équipe d’ouvriers et étendit son activité entre Lausanne et Villeneuve, villes qui voyaient se développer leur urbanisation, comme si le tournant du siècle avait ce pouvoir de tout chambouler. L’entreprise, devenue florissante, acquit une bonne notoriété sur toute la Riviera vaudoise. Mais malgré cela, mon père conserva la maison dans le quartier de l’Athénée. Il était ce genre d’homme. Concentré sur sa tâche. Il ne voulait pas donner aux autres l’impression qu’il ne lui était plus nécessaire d’écumer les chantiers et d’étaler sa réussite. En vérité, il aimait ça bâtir. De ses mains. Et c’est peut-être cela qu’il me transmit. Cette volonté intarissable de ne pas baisser les bras et de s’avouer vaincu. C’était un battant. Et je l’admirais pour ça malgré ses défauts. Avant l’incident de l’été 1924, je lisais beaucoup, épluchant les ouvrages littéraires contemporains et classiques. Je me destinais à prendre des chemins académiques sous le regard chargé de fierté de ma mère, à l’inverse de mon père qui lui, voyait cela d’un mauvais œil. Avec son vécu d’ouvrier, il lui était difficile d’admettre l’intérêt de son fils. Cela le dépassait. Cloisonné dans les schémas de son éducation, il n’arrivait pas à se défaire de cette situation qui le désarçonnait. Et plutôt que de la comprendre et de l’accepter, il s’enfermait dans un mutisme pesant. Il ruminait, ravalant sa colère. A son insu, et en parallèle de mes lectures, je me mis à dessiner des croquis. Pris d’affection pour les peintres de la Renaissance et de l’impressionnisme, je ne comptais plus les dessins, les aquarelles, que j’avais réalisé sous l’œil admiratif de ma mère qui taisait mon talent face à son mari obtus. Ce qui furent d’abord des portraits, se transformèrent ensuite en croquis plus schématiques. J’imaginais des cités nimbées de silhouettes évanescentes, noyées dans les décors comme dans les tableaux des grands maîtres. Puis, de l’art figuratif, je passais naturellement au dessin technique. Ma fascination s’orienta vers les grandes cités de l’Antiquité dont je tentais de reproduire les Sept Merveilles. Grâce à cette technique, mon trait s’affina, et se raffermit au fil du temps. En guise de documentation, je me rendais régulièrement à la bibliothèque municipale pour y consulter des ouvrages traitant d’architecture antique et des lithographies des siècles passés. Je tombais sur un bibliothécaire qui remplaçait Madame Boulard, la vieille acariâtre qui n’avait que le mot Chhhhht » à la bouche. Celui-ci était élancé, avait l’allure d’un dandy avec son nœud papillon, sa fine moustache, et ses cheveux impeccablement peignés en arrière. Il fronça les sourcils lorsque je lui tendis des livres sur l’architecture antique. — Dans quel but louez-vous ces ouvrages, jeune homme ? Je balbutiais des mots inintelligibles. Il opina sans sourire et me demanda sur le ton de la confidence — N’as-tu jamais rêvé de lignes sobres ? D’un dessin original, où toute la perspective se rejoint en un point distinct ? Cette ligne de fuite qui, dans un rêve, peut prendre des allures de perspective accélérée comme savait si bien les réaliser William Hogarth ? — Je… je ne comprends pas, furent les seuls mots qui sortirent de ma bouche. — Voici quelque chose de plus contemporain qui vous ouvrir à d’autres perspectives jeune homme, me dit-il en me tendant deux ouvrages. Les couvertures annonçaient Staatliches Bauhaus im Weimar 1919-1923 et Città Nuova. Résigné de n’avoir pu louer les ouvrages que je voulais, j’allais prendre place à l’écart sous un éclairage blafard. Et subitement, alors que j’ouvrais le livre sur le Bauhaus, tout devint clair. Mais ce n’est que lorsque je découvris le travail du jeune architecte futuriste Antonio Sant’Elia, que tout s’illumina autour de moi. Ce jour-là , je feuilletais avec une passion grandissant l’ouvrage intitulé Città Nuova qui allait devenir l’inspiration de ma future vocation. C’était comme si je m’éveillais d’un rêve et qu’une image éblouissante s’imposait à moi celle d’espaces ouverts, où les façades se reflétaient dans des plans d’eau, où la course du soleil acheminait la lumière et inondait l’intérieur d’une surface de vie. Cette période fut très anxiogène pour moi mais aussi libératrice pour celui que je deviendrais. J’avais découvert ma passion, celle qui m’animerait toute ma vie. Et aujourd’hui, tandis que les quais me conduisent jusqu’à cet endroit qui, un jour, a vu ma vie basculer tout autant d’un point de vue professionnel qu’émotionnel, je me dis que je n’aurais pas souhaité que cela se déroule autrement. Peut-être devais-je passer par ce stade-là pour enfin découvrir qui je voulais réellement devenir. L’incident était survenu un après-midi d’été, durant les grandes vacances. Alors que je découvrais une part de moi-même, celui-ci allait tout changer pour moi. — Qu’est-ce que c’est ? demandais-je. — Ben, une maison de troglodyte, répondit Nico en ricanant. Gustave leva les yeux au ciel pour souligner l’intervention idiote de Nicolas. Sa grimace provoqua l’hilarité. — Une quoi ? pouffa Denis. — Ça m’a plutôt l’air d’une maison de pêcheur, avança Gustave encore hilare. Assis sur le flanc d’un verger, notre vue s’étendait sur le Léman. Au-delà du lac se dressaient les cimes crénelées des Dents-du-Midi et du Grammont qui se fondaient en direction de l’Ouest, des alpes françaises, légèrement noyées sous un voile de brume. On m’avait expliqué que c’était l’évaporation du lac qui causait cet effet opaque ». L’été 1924 était pourtant chaud et sec. Nous étions quatre amis, assis à l’ombre d’un cèdre, et regardions le chantier sur les berges du lac où s’affairaient des ouvriers. Nico expliqua que le terme troglodyte nous venait du grec ancien qui signifiait caverne » et pénétrer dans ». En résumé, un troglodyte était un habitant des cavernes. — Arrête de nous charrier, Nico. A force de te bourrer la caboche avec toute cette science, tu vas finir vieux et célibataire comme ce bon professeur Labuelle, ricana Denis. Je ne relevais pas la remarque, car je n’étais pas moins curieux que mon ami Nicolas. Celui-ci, de sa tête blonde ébouriffée, adressa un sourire carnassier à Denis. Mais il ne démentit pas ce que nous savions tous il remplacerait Monsieur Labuelle dans les classes du primaire lorsque celui-ci serait devenu trop vieux pour enseigner. Soudain, nous entendîmes depuis le chantier un éclat de voix, puis un autre. Nos têtes se tournèrent dans cette direction. — Et si on allait voir de plus près ce qui s’y passe les gars, proposa Gustave le plus petit et aussi le plus intrépide d’entre nous. Sans attendre d’éventuelles récriminations de Denis, nous nous élançâmes dans l’herbe haute. Il était sur nos talons et nous criait de l’attendre, ralenti par son embonpoint. Le flanc du verger descendait en pente douce, et venait mourir au niveau d’une route carrossable qui séparait les coteaux des berges du lac. Un mur avait été érigé pour délimiter la propriété avec la route. Alentours, des friches, des vergers, et les moustiques assaillant l’impudent qui recherchait la fraîcheur des eaux du lac. Planqués derrière le mur à mi-hauteur, nous fîmes des signes à Denis pour qu’il soit discret, ce qui habituellement n’était pas son for. Il haletait comme un bœuf quand il nous rejoignit. Derrière le mur, nous entendîmes un dialogue animé entre deux hommes. — Vous ne pouvez pas faire ça… dit le premier à l’accent italien fortement prononcé. Il grommela. — Je vous dis que ça fonctionnera, ne soyez pas si entêté, répondit le second au parler distingué. — Et moi je vous dis qu’en vingt ans de chantier, je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi saugrenu, riposta le premier. Je connaissais cette voix. Et ces roulements caractéristiques de r ». L’autre rétorqua — Et bien faites-le et vous pourrez dire partout qu’un Maître d’Ouvrage vous a ouvert les yeux sur les méthodes de construction modernes. Il faut de l’ouverture, Emilio. De la lumière, bon sang ! Subitement, à l’évocation de ce prénom, je me sentis pris d’un malaise. — Si vous voulez de la lumière, Monsieur Jeanneret, allumez l’interrupteur ! Je n’assumerai aucune responsabilité en cas de fléchissement, je vous préviens. Probablement que mes amis s’aperçurent de mon trouble, car je vis Nico m’interroger du regard et froncer des sourcils. Denis me toucha l’épaule et chuchota — Ça va Jean ? T’es pâle comme une merde de laitier. — Partons d’ici, dis-je aussitôt sur le point de me lever pour prendre mes jambes à mon cou. — Quoi ? dit Nicolas, mais on vient à peine d’arriver. C’est maintenant que ça devient intéressant. Je n’avais aucune envie de m’éterniser, quand soudain, la tête d’un ouvrier émergea par-dessus le muret et s’écria — Qu’est-ce que vous faites là vous ? Nous sursautâmes. La discussion entre les deux hommes s’interrompit puis, ils apparurent par l’ouverture pratiquée dans le mur de délimitation et s’approchèrent de nous. Mon malaise s’accentua. L’un était imposant. Il avait de l’allure dans son costume et sa chemise blanche impeccable ornée d’un nœud papillon. Son visage allongé était cerclé par de larges lunettes rondes et noires. Des cheveux parsemaient son crâne qui ne tarderaient pas à se clairsemer. Ses lèvres, aussi minces qu’un trait, suçotaient une pipe. A ses côtés se tenait un autre homme. Plus petit et trapu. Son visage blêmit aussitôt quand il nous vit. — Vous connaissez ces jeunes gens, Emilio ? Silence durant lequel l’homme se demanda ce qu’il devait répondre, puis déclara — Non. Ce n’est pas un endroit pour vous. Partez ! Allez oust, rentrez chez vous ! Nous n’attendîmes pas un second avertissement et nous enfuîmes à toutes jambes. Je ne pus m’empêcher de lancer un regard au second homme, qui l’évita, suscitant mon incompréhension. Une fois aux portes de Vevey, nous nous arrêtâmes, essoufflés. Nico, toujours l’esprit alerte, me prit à parti. — Jean, tu peux expliquer ce qui s’est passé là -bas ? Je haussais les épaules. Gustave et Denis nous regardaient dubitatifs. — T’as vu comme il t’a regardé, enchaîna-t-il. C’était qui ce type ? Tu le connais cet Emilio ? Un peu honteux, je lui répondis d’une voix tremblante — C’était mon père. La situation dans laquelle je m’étais retrouvé m’avait fait comprendre à quel point les gens peuvent être durs, même nos parents. Ce jour-là , le traitement dont m’avais gratifié mon père me fut des plus amer et difficile à digérer. Et ne pas en connaître la raison est toujours plus rude à accepter plutôt que de recevoir la brimade elle-même. Après les quais et le bâtiment de Nestlé, mes pas me portent vers les bâtiments d’enceinte de la piscine municipale de Vevey-Corseaux. Il n’y a plus d’accès au lac aujourd’hui, seulement un parking pour les usagers de la piscine. Je le contourne et rejoins un trottoir qui longe la route cantonale jusqu’à ma destination. Je repense à ce qui s’est passé après l’incident. Sur le chemin du retour, j’avais quitté mes amis et ruminais. Mon esprit tourmenté, pris dans un écheveau de sombres pensées oscillait entre l’incompréhension et la colère. Qu’était donc passé par la tête de mon père pour m’ignorer ? Qui était cet homme avec qui il avait eu cet entretien animé ? En rentrant, ma mère m’accueillit à bras ouverts, mais je n’eus pas le cœur de lui raconter ma mésaventure. Je m’excusais et montais dans ma chambre, attendant le moment fatidique où mon père rentrerait. Je pris mon carnet de croquis et commençais à dessiner. Ce qu’il en ressortit n’était pas à la hauteur de mes espérances tant la situation me pesait. Lorsque mon père rentra, il fut l’heure de dîner. Autour de la table, de maigres paroles furent échangées. Il ne souffla mot sur mon sujet de préoccupation qui me taraudait. J’évitais son regard. Ma mère, sentant la tension autour de la table, s’affaira rapidement à la vaisselle. Au fond de moi, je bouillonnais. Fallait-il que je provoque une discussion ? Mon père me laisserait-il ainsi, sans explication ? Le soir venu, j’allais me coucher et eu beaucoup de peine à trouver le sommeil. Les jours défilèrent, me laissant encore plus perplexe que je ne l’avais été lors de l’incident. Mon père me fuyait, je le voyais bien. Cette promenade m’a fait prendre conscience que je ne suis plus ce jeune homme d’antan. La route cantonale que je longe maintenant n’était pas plus qu’un chemin de terre lorsque j’avais douze ans. Mes yeux fatigués distinguent sans peine le mur d’enceinte, celui-là même derrière lequel je m’étais caché pour travailler durant l’été 1924. Aujourd’hui, la maison est gérée par une Fondation. Elle y accueille des adeptes d’architecture du monde entier. On y vient visiter l’œuvre du Maître qu’il réalisa pour ses parents. L’état des façades et des aménagements intérieurs m’indiquent que le temps a passé. Autant sur la construction que sur moi. Je pénètre par l’ouverture côté route qui débouche quasiment sur l’entrée de l’habitat. La fille, probablement une des étudiantes en architecture qu’emploie la Fondation, me salue d’un Salut Gianni, comment ça va aujourd’hui ? » Je lui réponds que ça va en me dirigeant vers le jardin. Je m’assieds sur le petit banc qui jouxte le mur percé d’une alcôve dévoilant le tableau figé sur le lac qu’il borde et les Dents-du-Midi. Elles sont immuables, alors que tout ici se dégrade. A défauts d’explications par mon père qui restait muré dans son silence, je voulus en avoir le cœur net. Et plutôt que de subir une confrontation, j’en appris plus sur lui. Ses constructions, ses immeubles, les villas qu’il avait réalisées pour le compte d’autrui. Je retrouvais dans certains de ses bâtiments des lignes que j’avais découvert chez Sant-Elia. Il avait, lui aussi, une touche contemporaine, quoi qu’il en dise. Et comme mû par un besoin de comprendre, je retournais sur le chantier à l’insu de mon père. Caché derrière le mur Est, perpendiculaire au lac, j’y visualisais une structure, un prisme rectangulaire sur lequel, à l’extrémité Ouest au premier étage était greffé un autre prisme rectangulaire. Comme si ce dernier n’était relié à aucune structure porteuse au rez-de-chaussée. Il semblait flotter. Pourtant, il était accessible par un escalier à droite de l’entrée. J’estimais la base de la structure principale à une dimension de seize par quatre mètres, sur un niveau. Côté lac, la façade Sud était percée d’une longue baie vitrée surmontée d’un caisson. Le revêtement de façade n’avait pas encore été appliqué, et j’imaginais une finition de type crépi. Comme beaucoup d’enfants, j’étais baigné de certitudes. Jusqu’à ce que j’apprenne à apprendre, à écouter les plus anciens. Ceux qui savaient, du moins, croyaient savoir. Mes études m’ont fait prendre conscience que parfois, la perspective est autre que celle que vous avez sous les yeux. Prenez l’exemple d’un escalier de Penrose. En le voyant, vous croyez que sa réalisation est impossible, or, si vous y regardez de plus près, vous vous apercevez qu’il n’est est rien. Si vous l’empruntiez, vous monteriez ou descendriez suivant la direction de vos pas. Et malgré tout, votre œil vous souffle que c’est impossible. A l’époque j’étais moi aussi aveuglé, trompé par mes yeux. Entre mes mains, je contemple le croquis que j’avais réalisé alors, persuadé que c’était là la meilleure esquisse que j’imaginais pour la finition de la maison Le Lac. Les heures s’écoulèrent sans que je m’en rende compte. Et c’est sans le vouloir que je m’endormi. Ce n’est que quand la fin de journée sonna pour les ouvriers que l’on me réveilla. De toute sa hauteur, mon père se tenait devant moi, sourcils froncés. J’allais vraisemblablement passer un mauvais quart d’heure, m’étais-je dit. — C’est magnifique me dit-il en me tendant la perspective. Je restais muet. — C’est toi qui l’a faite ? enchaîna-t-il. — Tu… tu aimes ? Il opina. — Tu as du talent, mon fils. Bien plus que je n’en aurais jamais. La seule chose que je sais faire, c’est construire… — Mais… — Et une chose que je ne sais pas faire, me coupa-t-il, c’est parler. Je te dois une explication Gianni. Et il m’expliqua que son Maître d’Ouvrage était exigeant, visionnaire. Peut-être l’un des meilleurs qu’il avait rencontré. Ce jour-là , il n’avait pas voulu décevoir celui qui le payait, celui qui, peut-être un jour, parlerait de son travail et aurait la possibilité de mettre en péril mon héritage. Je l’ai enlacé et lui ai dit que je l’aimais. Ce à quoi il m’a répondu que lui aussi. A la remise du chantier, mon père me fit rencontrer Charles-Édouard Jeanneret-Gris et lui montra la perspective que j’avais réalisée. Celui qui se nommait Le Corbusier me gratifia de félicitations et me promit un grand avenir dans l’architecture. Je ne suis pas devenu aussi renommé que lui, mais j’ai voyagé, bâti. Partout dans le monde. Sur la base des racines de toutes les cultures, constamment émerveillé par ce dont l’homme est capable de réaliser de ses mains, grâce à son esprit. Entre les mains je tiens une photographie prise par mon père à la fin du chantier. Il l’a gardée précieusement toute sa vie, accrochée à un mur de la maison du quartier de l’Athénée. Elle me rappelle mon père et Le Corbusier, les deux hommes, morts la même année, qui m’ont le plus inspirés. Et bien qu’issu de l’esprit brillant du Corbusier, ce projet fait aussi partie de l’œuvre de mon père. Maintenant, je suis heureux d’avoir accompli ce que j’ai accompli ici. Chanceux d’avoir participé avec mon père à quelque chose de plus grand que moi. Sans le savoir des uns et la technique des autres, nous ne sommes rien. En même temps, nous sommes ces réalisations. C’est l’enchevêtrement de nos vies, imbriquées les unes aux autres. Qu’on le veuille ou non, la vision de l’un apporte de nouvelles perspectives à l’autre et c’est là que la vie prend tout son sens. Ces constructions sont le reflet de nos personnalités. Elles ont autant de défauts que de qualités. Nous avons bâti, façonné. Briques après briques. Des œuvres qui contemplent le temps. Et avec cet exercice, nous nous sommes construits. FIN N. B. Ce texte est dédié à Charles-Édouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier, décédé le 27 août 1965 à Cap Martin. Photo Le Lac à Corseaux. Construction entre 1923-1924.
Goutted’or s’achève sur le petit frisson métaphysique résultant de cette opération dont on devine trop les coutures. Car l’entre-deux de Cogitore relève aussi d’un numéro d’équilibriste ; tout à la fois pas assez ethnologique et pas assez chamanique, le film joue et perd sur les deux tableaux. Semaine de la critique, Clément
Deshauteurs nimbées de brume: Vidéo : 6: Les Morisables : Vidéo: 7: Lance Ardente: Vidéo: 8: Cavidune : Vidéo : 9: Île aux aiguilles: Vidéo : Enfin, n'oubliez pas que chaque panorama que vous avez reconstitué vous rapportera 1 500 points d'expérience et qu'une fois les neufs panoramas finis, vous devrez aller collecter une récompense qui s'affichera sur votre carte. Publié le 21/02
jmHD5. pxc8w7e894.pages.dev/47pxc8w7e894.pages.dev/912pxc8w7e894.pages.dev/581pxc8w7e894.pages.dev/88pxc8w7e894.pages.dev/622pxc8w7e894.pages.dev/199pxc8w7e894.pages.dev/86pxc8w7e894.pages.dev/484pxc8w7e894.pages.dev/241pxc8w7e894.pages.dev/399pxc8w7e894.pages.dev/489pxc8w7e894.pages.dev/240pxc8w7e894.pages.dev/416pxc8w7e894.pages.dev/603pxc8w7e894.pages.dev/384
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