Deuxchirurgiens du CGFL pratiquent le DIEP, technique de reconstruction mammaire peu connue en France. 62 patientes ayant subi une mastectomie en ont bénéficié à Dijon. Côte-d'Or - Chirurgie.
Plaidoyer pour la reconstruction mammaire immédiate en même temps que l’ablation du sein. Traitement - janvier 10, 2019 La reconstruction mammaire immédiate présente de nombreux avantages, c’est pourquoi aujourd’hui de nombreux chirurgiens militent pour développer cette technique. L’indication d’une reconstruction mammaire immédiate doit être discutée lors de toute ablation du sein. La décision sera prise en fonction de la balance bénéfices / risques. Cette intervention peut être réalisée par un seul chirurgien, qui fera la mastectomie et la reconstruction mammaire immédiate seul dans le même temps opératoire. Dans certaines équipes, l’intervention est réalisée par deux chirurgiens, l’un réalise l’ablation du sein et l’autre la reconstruction. Les avantages de la reconstruction mammaire immédiate sont multiples. Tout d’abord, elle permet de ne pas se retrouver “sans sein” à la fin de l’intervention. Même si souvent elle nécessite certaines retouches esthétiques, cette reconstruction mammaire immédiate permet d’éviter la nécessité de la mise en place d’une prothèse mammaire externe dans le soutien gorge. De plus, cette technique permet une chirurgie plus conservatrice. En effet, comme la reconstruction est immédiate, le chirurgien va pouvoir préserver une quantité plus importante de peau et l’utiliser lors de la reconstruction, c’est ce qu’on appelle la Mastectomie avec conservation de l’étui cutané ». Quand c’est possible, on pourra réaliser ce qu’on appelle une mastectomie avec conservation de l’aréole et du mamelon. C’est le type de mastectomie le plus conservateur possible et qui donne les meilleurs résultats esthétiques. Cette technique est utilisée en cas de chirurgie prophylactique en l’absence de cancer, pour diminuer le risque de survenue de celui-ci et dans certains types de cancer. De manière générale, la reconstruction mammaire immédiate donne de meilleurs résultats esthétiques que la reconstruction mammaire secondaire, réalisée à distance de la mastectomie. Inconvénients de la reconstruction immédiate Il existe aussi quelques inconvénients liés à la reconstruction mammaire immédiate. Tout d’abord le temps de l’intervention est plus long qu’une mastectomie classique. Le taux de complication est aussi légèrement plus élevé. Mais un chirurgien qui pratique ce type d’intervention très régulièrement permet de vous offrir des conditions de sécurité optimale pour cette intervention. La reconstruction mammaire immédiate nécessite aussi, en cas de cancer, de choisir assez rapidement sa technique de reconstruction. En effet, le traitement du cancer du sein ne devant pas être retardé, vous devrez prendre une décision rapide sur le type de reconstruction souhaitée. Les familles de reconstruction mammaires immédiates sont les mêmes que pour les reconstructions mammaires secondaires prothèse, lambeaux, injection de graisse…. De façon générale, le taux de reconstruction mammaire immédiate en France est encore trop faible, c’est pourquoi les autorités de santé en font aujourd’hui une priorité pour améliorer la prise en charge des patientes. N’hésitez pas à en parler à votre chirurgien lors de votre consultation. Article écrit en collaboration avec le Docteur Benjamin Sarfati, Chirurgien Esthétique et Plastique. Le Docteur Eric Sebban est chirurgien gynécologue et cancérologue, spécialisé en chirurgie gynécologique, mammaire et cancérologique. Publié par Dr. Eric Sebban Le Docteur Eric Sebban est chirurgien gynécologue et cancérologue, spécialisé en chirurgie gynécologique, mammaire et cancérologique. [mt-bootstrap-button btn_text="Prendre rendez-vous en ligne avec le Docteur Eric Sebban" btn_url=" btn_size="btn btn-medium" align="text-left" color="3498db" border_color="555555" animation="bounce"]
Parmiles techniques de reconstruction autologues par lambeau deux se démarquent par leur efficacité : Reconstruction par lambeau DIEP. Cette technique est l’une des formes les plus avancée de reconstruction mammaire à ce jour. Le DIEP utilise la peau et la graisse abdominales de la patiente pour reconstruire un sein naturel, doux et chaud.

Le DIEP est une technique de reconstruction mammaire qui n’est pas basée sur une prothèse mais sur les tissus de la patiente. En effet, c’est la peau et la graisse du ventre ou du dos de la patiente qui permet de reconstruire le sein. Le docteur Xavier Nélissen nous explique les différentes étapes, avantages et inconvénients de cette technique. Lire aussi Article Reconstruction mammaire comment faire le bon choix ? Dossier complet sur le cancer du sein

Ilexiste pourtant peu de contre-indications à la reconstruction mammaire. Le tabagisme, l’obésité morbide et des problèmes cardiaques sont les seules identifiées par la Fondation du cancer du sein du Québec (2016). Les frais de cette chirurgie réparatrice sont entièrement couverts par la Régie d’assurance maladie du Québec (RAMQ Sns Nantes Création 17 août 2016 Actualisation 6 févr. 2020 Bonjour comme annoncé dans le titre ,je recherche des femmes ayant fait une réduction mammaire via le docteur perrot au chu de souhaite savoir si son travail est nickel et les cicatrices discretes? Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? 10 commentaires Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? bonjour ...je réitère ma demande auprès de femmes ayant subit un DIEP bilatérales suite a des cancers du seins ...je suis suivie par le pr Perrot de Nantes alors yen as t elle parmi vous qui ont eu a faire a ce professeur?j aimerais savoir ce qui m attends car l angoisse monte ...jai deja fait mon ongio scanner et jattends les résultats...merci a vous de m en dire plus sur votre parcours et me dire comment les choses se déroulent avant et post opératoires Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? bonjour a toutes je suis allée consultée le pr Perrot pour un diep...car mastectomie bi latterales ...et issue de deux cancers du sein avec le gene brca1.....mon angio scanner est prévu fin janvier suite a ce 1er rv je l est trouvé très gentil....humain.... et simple dans ses explications me suis sentie très a l aise avec lui ce qui est déjà énorme pour moi. pour un 1er contact.....je suis donc en confiance totale ....je voudrais savoir quel est le ressenti après l opération...est ton bien prit en charge et les équipes du service sont telles sympathique et attentive a la douleur ....combien de temps faut t il compter pour arriver au bout de ce chemin finale?celles qui se sont fait opérées par ses soins ont telle eu un bon résultat aussi bien réparatrice que esthétique?merci a toutes celles qui me répondront Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? Slt Sns, oui j'ai réellement l'envie de me lancer ... ça fait plusieurs années que j'y pense et à vrai dire mon corps me dit qu'il faut trouver une solution car j'ai mal au dos, au cou, j'ai du mal à m´habiller. Tous les hauts un peu mignon, sympa à la mode ne sont pas pour moi ; j'en ai marre!!!! Si tu me dis qu'il est à l'écoute, ça peut être une solution pour moi. car c'est vraiment d'une écoute et d'une attention dont j'ai besoin. merci pour ton soutien!!!! Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? super, comme l a dit Qamille , le chir est tres a l ecoute et tres ai confiance tu veux te lancer ? Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? Salut Sns! C'est trop cool! Moi j'ai toujours eu une forte poitrine et les chirurgiens que j'ai pu consulter jusqu'à présent non jamais été très rassurant voir même une fois très desagréable ; du coup j'ai un peu laissé tombé l'idée même si l'envie ne manque pas! Comment s'est passé ton premier entretien? Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? je me fais operée debut janvier .Ca me rassure ce que tu me l ai trouvé pro aussi Le seul hic c'est que l on ne peut pas le joindre facilement au tel si on a une question ... Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? Coucou ! Oui la cicatrice est très bien, mais je la trouve quand même assez longue après je ne sais pas si c'était possible de la faire plus petite, je ne pense pas. Disons qu'elle se voit quand même pas mal, heureusement que c'est caché par les sous-vêtements ou le maillot quand je vais à la plage. Tu as rdv avec lui quand ? Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? Sns 6 sept. 2016Meilleur commentaire merci pour ta concernant ton resultat , tu es contente ? ta cicatrice est belle ? Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? Bonjour oui moi j'ai fait une abdominoplastie avec lui, très pro, je l'ai trouvé très honnête et pour moi c'était très important il n'a pas essayé de me cacher des complications ou effets secondaires possibles, il a aussi été très présent pour le post-op. Télécharger la photo Êtes-vous sûr de vouloir éliminer cette photo ? Les informations publiées sur ne substituent en aucun cas la relation entre le patient et son médecin. ne fait l'apologie d'aucun traitement médical spécifique, produit commercial ou service. Multiesthetique Forum Réduction mammaire Qui a eu recours dr Perrot CHU de Nantes Reconstructionpar DIEP ou autre lambeau J'ai utilisé cet appareillage dans le cadre de ma reconstruction mammaire : en parfait état et avec tous ses accessoires,il m'est désormais inutile. D'une valeur à neuf de 850 euros (facture à l'appui) je le vends 500 euros (prix à débattre). Photos sur demande. Merci DIEP au Japon [167689] posté le 09/03/2012
Il existe différentes techniques de reconstruction du sein après ablation de celui-ci. Une de ces techniques est celle dite du lambeau DIEP Deep Inferior Epigastric Perforator. Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Zoom sur la technique DIEP avec le Pr Véronique Duquennoy-Martinot, chef du service de chirurgie plastique reconstructrice au CHRU de Lille. La technique DIEP permet de reconstruire les seins, sans prothèse, à partir d’une autogreffe de tissu abdominal. Elle donne de très beaux résultats esthétiques mais elle demande cependant une chirurgie lourde. Reconstruction mammaire technique du lambeau DIEP » La technique du lambeau DIEP consiste à prendre de la peau, de la graisse et des vaisseaux artère et veine sous et autour de l’ombilic pour reconstruire un volume mammaire après une mastectomie , explique le Pr Duquennoy-Martinot. » Ces vaisseaux qui vascularisent le lambeau sont ceux qui traversent le muscle du grand droit abdominal, d’où leur nom de vaisseaux perforants. Ils traversent le muscle pour venir dans la chair péri-ombilicale expliquant le nom de la technique Deep Inferior Epigastric Perforator Flap, ou lambeau des perforantes épigastriques inférieures , précise-t-elle. » Ce lambeau prélevé est un tissu que l’on déplace et dont on rebranche » les artères et les veines au niveau du sein lors d’une opération de microchirurgie réalisée sous microscope opératoire ». L’indication principale de la technique DIEP est la reconstruction mammaire, mais elle peut être réalisée dans d’autres indications. Technique de reconstruction mammaire DIEP avantages et inconvénients LES AVANTAGES DE LA TECHNIQUE DIEP » L’avantage principal de cette technique est que pratiquement toutes les femmes ont assez de ventre pour qu’on puisse prélever ce tissu , indique le Pr Duquennoy-Martinot. » En outre, la peau à cet endroit est de bonne qualité, de même couleur et de même texture que celle du sein , ajoute-t-elle, soulignant que l' » on obtient souvent un très bon résultat esthétique ! . Le deuxième grand avantage de cette technique est que c’est une reconstruction autologue greffe des tissus de la patiente, donc sans matériel implantable prothèse », indique le Pr Duquennoy-Martinot. » La patiente a ainsi sa reconstruction pour le restant de sa vie alors que les prothèses s’usent et qu’il faut donc les changer au bout de quelques années , explique-t-elle. Cette technique du lambeau DIEP permet aussi de préserver la paroi abdominale, ce qui n’est pas le cas avec la technique TRAM Transverse Rectus Abdominis Myocutaneous flap, ou lambeau musculo-cutané de grand droit de l’abdomen, qui correspond à la même technique avec prélèvement du muscle abdominal en plus. » Avec la technique du TRAM, la paroi abdominale est fragilisée, on doit placer une plaque de tissu comme pour traiter une éventration , explique le médecin. C’est enfin la seule technique qui suit les variations de poids le sein grossit si la personne auto-greffée grossit et perd du volume si la personne maigrit. LES INCONVÉNIENTS DE LA TECHNIQUE DIEP Cette technique du lambeau DIEP n’est toutefois pas sans défauts. » Tout d’abord, le DIEP est une chirurgie lourde, l’opération dure 5 à 7 heures , indique le Pr Duquennoy-Martinot. » Ensuite, il y a des risques d’échec, de l’ordre de 2 à 4 % , poursuit-elle, avant de préciser qu’il s’agit d' » une chirurgie très exigeante, sans demi-mesure ou cela fonctionne ou cela rate – si les vaisseaux du greffon se bouchent, la chair meurt . Outre l’échec lié au DIEP lui-même, il peut y avoir des complications anesthésiques, abdominales et celles liées à une chirurgie lourde. » Enfin, le sein ne retrouve pas sa sensibilité, comme c’est le cas avec toutes les techniques de reconstruction mammaire les femmes retrouvent un volume, un sein, mais aucune sensibilité érogène , informe le Pr Duquennoy-Martinot. Technique de reconstruction mammaire DIEP qui peut en bénéficier? » Beaucoup de femmes peuvent bénéficier du DIEP après une mastectomie, mais il y a cependant des contre-indications, comme les fumeuses au moment de l’intervention ou les femmes obèses , informe le médecin. » On ne peut pas réaliser cette technique chez des femmes dont les vaisseaux perforants au niveau du ventre ont été abimés à la suite de certaines opérations , indique-t-elle. » On pratique un angio-scanner pour s’assurer de la bonne qualité des perforantes , précise le médecin. » Il faut bien sûr aussi un minimum de graisse au niveau abdominal , ajoute le Pr Duquennoy-Martinot. » Cette technique est plus difficile à réaliser chez les femmes qui n’ont pas eu d’enfants car chez elles, les vaisseaux perforants sont de plus petit diamètre, ce qui entraîne un risque d’échec plus important , précise la spécialiste. » Comme c’est une chirurgie lourde, il faut être en forme s’il y a des contre-indications à une chirurgie lourde, à une anesthésie générale de longue durée, un autre procédé de reconstruction mammaire est préférable , informe le Pr Duquennoy-Martinot. Enfin, il existe des contre-indications d’ordre psychologique. » Il faut être prêt à assumer un risque d’échec, à accepter de passer de longues heures au bloc opératoire, de passer une semaine à l’hôpital et de repartir sans sein si cela échoue ». La première étape est celle du prélèvement du lambeau pour donner un volume, auquel succède une hospitalisation de 8 à 10 jours. » Il y a une surveillance continue dans un secteur de réanimation la nuit qui suit l’opération ; si l’on s’aperçoit que le lambeau change de couleur, on envisage une reprise opératoire pour essayer de sauver le lambeau , explique le médecin. Après cette intervention, le temps de convalescence minimum est de 6 semaines. » Une deuxième intervention, parfois suivie d’une troisième, permet de remodeler le DIEP, de symétriser l’autre sein, de reconstruire l’aréole – effectuée avec une greffe de peau , indique le Pr Duquennoy-Martinot. Cette technique entraîne la présence de deux cicatrices l’une transversale longue semblable à celle consécutive à une abdominoplastie et l’autre péri-ombilicale. » Ces cicatrices vont s’atténuer avec le temps, il faut 12 à 18 mois pour qu’elles soient matures , informe la chirurgienne. Et de prévenir » C’est un parcours dur, lourd et il ne faut pas penser que cela va résoudre tous les problèmes de l’après-cancer . Rares sont les endroits où cette technique est pratiquée . La liste d’attente est donc longue, il faut faire preuve de patience si on souhaite en bénéficier , prévient-elle. Quant à la prise en charge financière par l’Assurance maladie, le Pr Duquennoy-Martinot précise que » jusqu’à présent, l’Assurance maladie n’a pas de code spécifique, mais ceci devrait être modifié prochainement . Il est probable que cela entraîne une augmentation de l’offre de la technique DIEP, » mais celle-ci restera cependant limitée car elle demande la mobilisation de deux chirurgiens, une équipe formée à la microchirurgie et un environnement adapté , précise le médecin.
QUENTEND-ON PAR RECONSTRUCTION MAMMAIRE IMMÉDIATE (RMI) ET RECONSTRUCTION MAMMAIRE DIFFÉRÉE (RMD) ? La reconstruction mammaire est un processus qui comprend en moyenne trois interventions, espacées chacune de trois mois minimum. En effet, c’est le temps qu’il faut pour que les seins ainsi reconstruits ou remodelés
Cancer du sein juillet 11, 2019 Après une mastectomie, la reconstruction mammaire est une question qui se pose pour une femme qui souhaite se réapproprier son corps rapidement… Sur 20 000 mammectomies pratiquées chaque année en France, 25 % des patientes font le choix de la reconstruction mammaire 13% post-ablation et 12% l’année qui suit. La technique de reconstruction la plus courante reste la mise en place d’une prothèse mammaire sous le muscle pectoral. Une alternative à l’implant mammaire est la reconstruction par lambeau DIEP lambeau cutanéo-graisseux, une technique utilisée depuis 1994 en France. Moins invasive que la technique du lambeau TRAM, un lambeau musculo-cutané qui implique de prélever une portion du muscle grand droit et son aponévrose, le DIEP ne comprend ni muscle ni technique chirurgicale de reconstruction peut être proposée aux patientes immédiatement après la mastectomie, même avant les séances de radiothérapie, pour éviter le traumatisme de la perte d’un post-mastectomie l’implant mammaire, la technique la plus couranteLa reconstruction mammaire fait partie intégrante de la prise en charge d’un cancer du sein et du parcours de soins des patientes. Une mastectomie dite aussi mammectomie est souvent perçue comme une mutilation et a un impact psychologique et physique important choc lié à la perte d’un sein, différence de volume entre les deux seins, combler cette perte, une femme a besoin de se reconstruire physiquement » et de se réconcilier rapidement avec son identité de femme… Et l’implant mammaire reste l’intervention esthétique la plus des implants mammaires et réticencesLe recours aux implants mammaires peut susciter quelques réticences et révèle des limites à considérer Présence d’un corps de contracture capsulaire durcissement du sein.Rupture de la prothèse, suite à un choc de vie d’une prothèse mammaire limitée à 10 de changer au bout de 10 ans et par conséquent subir une nouvelle de risques suite aux scandales ailleurs, une fois l’implant mammaire posé, celui-ci n’évolue pas. Et en cas de prise de poids ou de perte de kilos, une disproportion voire une asymétrie peut être visible. La patiente est ainsi contrainte de maintenir sa silhouette proche de son état au moment de la technique l’utilisation du lambeau grand dorsalLa reconstruction mammaire par lambeau dorsal est une autre technique de chirurgie plastique et reconstructrice. Il s’agit de mettre en place une prothèse et d’associer un lambeau de muscle prélèvement du muscle du grand dorsal.La technique classique de reconstruction par lambeau de grand dorsal consiste à transposer par rotation autour de son pédicule vasculaire le lambeau du muscle grand dorsal. Il n’y a pas de prélèvement, on parle de lambeau pédiculé avec pose d’un implant mammaire reconstruction mixte.Une autre technique consiste à prélever une palette musculo-cutanéo graisseuse du grand dorsal pour parfois éviter le recours à l’implant reconstruction autologue.Une alternative à l’implant mammaire le lambeau DIEP, la reconstruction naturelle du seinPratiquée depuis une vingtaine d’années en France, la technique de reconstruction mammaire par lambeau DIEP Deep Inferior Epigastric Perforator Flap » consiste à utiliser des lambeaux cutanéo-graisseux au niveau de l’abdomen, qui vont être ensuite revascularisés dans le sein par anastomose. Il s’agit d’une reconstruction autologue, avec des tissus prélevés sur la patiente pour reconstituer un sein, sans implants. L’intervention peut être pratiquée immédiatement après une mammectomie. Même si la patiente doit subir une radiothérapie par la du lambeau DIEP pour une patiente Le sein est formé à partir de tissus cutanéo-graisseux issus de la femme pas de corps étranger.Naturel, le sein ainsi reconstitué évolue avec le corps de la patiente tout au long de sa peut être pratiquée en même temps que la mastectomie, ce qui évite une deuxième opération. A son réveil, la patiente n’est pas confrontée au choc psychologique de la perte d’un patiente peut aussi faire le choix d’une reconstruction mammaire post-opératoireLe suivi post-opératoire varie entre 24 et 48 heures et l’hospitalisation dure 5 jours, pour vérifier la vitalité du lambeau. Les complications du lambeau DIEP sont principalement vasculaires risque de nécrose du lambeau totale ou partielle, nécrose graisseuse, hématome, congestion tous les cas, une deuxième opération est nécessaire pour reconstruire l’aréole et le mamelon plaque aréolo-mamelonnaire à partir des propres tissus de la la technique DIEP est-elle si peu pratiquée en France ?En France, cette méthode a été importée des Etats-Unis et utilisée pour la première fois par le Professeur Laurent Lantieri, spécialisé dans la chirurgie plastique reconstructrice et dans les techniques de reconstruction naturelles grâce à la microchirurgie Hôpital Georges Pompidou à Paris.Cette technique permet de préserver les muscles droits de l’abdomen mais l’incision de 10 cm peut provoquer des tractions sur les nerfs liés à ces muscles incidence sur la tonicité de l’abdomen.Particulièrement délicate, notamment dans la phase d’anastomose revascularisation des tissus, cette opération doit être réalisée par un chirurgien plasticien spécialisé en microchirurgie et maîtrisant cette technique de reconstruction mammaire breast reconstruction.En France, seules quelques cliniques et hôpitaux sont spécialisées dans ce type de chirurgie de reconstruction mammaire Lyon, Toulouse, Marseille, Paris, Villejuif et peu d’équipes sont formées à ces techniques de pointe, qui exigent beaucoup d’expérience et de de fluorescence au service de cette technique de microchirurgiePour prévenir le risque de nécrose associé au lambeau DIEP, le système d’imagerie de fluorescence FLUOBEAM développée par FLUOPTICS©, est une innovation qui permet d’aider les chirurgiens dans cette technique de reconstruction vert d’Indocyanine est un agent fluorescent non radioactif qui est injecté à la patiente. Associé à ce dispositif d’imagerie de fluorescence, il permet au chirurgien de visualiser en temps réel la perfusion des lambeaux et tissus à chaque étape de l’opération. Le chirurgien peut ainsi sélectionner les sections les mieux perfusées et éviter tout risque de nécrose en sécurisant la phase d’ de fluorescence, avec le dispositif FLUOBEAM, va apporter des informations précises au chirurgien sur la qualité de vascularisation des technique du lambeau DIEP est une technique qui présente de nombreux avantages pour les patientes ayant subi une mastectomie suite à un cancer du sein. Cette reconstruction, faisant appel aux techniques de microchirurgie, bénéficie des nombreuses avancées scientifiques et médicales, qui permettent de réduire de manière significative le risque de complications nécrose, congestion veineuse. L’imagerie de fluorescence développée par FLUOPTICS© aide le chirurgien lors de son intervention en lui apportant des informations plus précises pour une parfaite vascularisation du lambeau aller plus loin, lire aussi Cancer du sein comment améliorer le parcours patientQu’est-ce que le DIEP ? Comments are closed.
Inconvénientsde la reconstruction immédiate. Il existe aussi quelques inconvénients liés à la reconstruction mammaire immédiate. Tout d’abord le temps de l’intervention est plus long qu’une mastectomie classique. Le taux de complication est aussi légèrement plus élevé. Mais un chirurgien qui pratique ce type d’intervention Accueil M’informer Après le cancer Reconstruction mammaire Les seins sont une partie du corps importante pour beaucoup de femmes. La perte d’un sein ou la déformation après une chirurgie mammaire est souvent difficile à accepter. Plusieurs options s’offrent à vous pour apprécier votre image corporelle à nouveau et avoir une meilleure perception de vous-même. Les prothèses mammaires externes ou la reconstruction mammaire sont des choix envisageables, dépendamment de vos besoins, vos désirs et votre mode de vie. Vous avez aussi l’option de ne pas faire de reconstruction mammaire. Le but est que vous soyez confortable et à l’aise dans votre décision. Tous les choix s’offrent à vous. Considérez les options et choisissez celle qui vous convient le mieux ! Le droit d’avoir une poitrine plate ou asymétrique Après la mastectomie, certaines femmes ne souhaitent pas faire de reconstruction mammaire traditionnelle ni porter de prothèse mammaire externe. Elles préfèrent avoir une poitrine plate ou asymétrique. C’est de cette manière qu’elles souhaitent redéfinir leur corps après un cancer du sein et leur choix est tout aussi légitime. Si vous envisagez d’avoir la poitrine ou le sein plat après la chirurgie, mentionnez-le à votre chirurgien et assurez-vous que votre demande fasse partie de votre requête opératoire. Plusieurs termes équivalents sont employés pour désigner une fermeture plate de la paroi thoracique la mastectomie à fini plat, la reconstruction plate esthétique oul’aspect esthétique plat. Ces opérations consistent à reconstruire la paroi thoracique de manière esthétique en retirant les excédents de peau, de graisse et de tissus mammaires suite à la mastectomie totale. Les tissus restants sont ensuite resserrés et lissés afin que la paroi thoracique apparaisse plate. Prothèse mammaire externe Il existe deux types de prothèses mammaires externes Les prothèses externes transitoires en textile non adhérentes elles s’insèrent dans un soutien-gorge adapté. Elles sont confortables et peuvent être utilisées tout de suite après l’opération. Les prothèses externes en silicone leur poids et leur apparence sont semblables aux seins naturels et donnent une forme naturelle à la silhouette. Elles peuvent être adhérentes sur la poitrine ou insérées dans un soutien-gorge. Conseils pour le choix de votre prothèse externe Vous devriez vous faire accompagner par un proche qui connaît votre silhouette et vous donnera son avis. Comparer différents modèles et différents prix. Prenez votre temps pour évaluer vos options. La reconstruction mammaire est considérée comme bénéfique au point de vue de l’estime et du bien-être des femmes. Peu de femmes québécoises choisissent cette option, soit entre 7 % à 15 %. Les spécialistes considèrent que la reconstruction mammaire est une option souhaitable pour les femmes. Certaines femmes ne ressentent pas le besoin de reconstruire leur sein. Les principales motivations pour une reconstruction mammaire sont Combler la perte d’un seinÉviter d’avoir à porter une prothèse externeEnvie de se sentir plus désirable et à l’aise dans son corps Oublier le cancerPouvoir varier sa garde-robe moins de limitations de soutien-gorge Vous devriez parler des avantages, des désavantages et de vos craintes à propos de la reconstruction mammaire avec votre équipe de soin. La reconstruction mammaire est une chirurgie qui permet de rendre au sein une apparence naturelle à la suite d’une mastectomie. Le moment où est faite la reconstruction mammaire dépend des traitements que vous avez reçus et du moment où vous vous sentez prête à avoir cette chirurgie. Elle peut être faite en même temps que la mastectomie, si elle ne nuit pas au traitement, ou plus tard, habituellement 3 ou 4 semaines après la chimiothérapie et 4 à 6 semaines après la radiothérapie pour que le sein ait le temps de guérir. Elle peut aussi être faite des mois ou des années plus tard si vous le désirez. Il faut toutefois savoir qu’un sein reconstruit ne sera pas exactement identique à un sein naturel. Les sensations ressenties pourraient être différentes et la chirurgie pourrait laisser des cicatrices. Le temps atténuera ces différences. La reconstruction mammaire à la suite d’un cancer du sein est couverte par la Régie de l’assurance maladie du Québec RAMQ. Les types de reconstruction mammaireJournée de sensibilisation Les implants mammaires peuvent être un sac rond ou en forme de larme, fait de silicone caoutchouté et d’eau salée stérile ou de gel de silicone. L’implant est inséré dans un espace situé sous les muscles du thorax. Deux techniques peuvent être utilisées pour former cette poche l’extension tissulaire ou la reconstruction par prothèse directe. Extension tissulaire Si la peau et le tissu thoracique sont trop tendus ou trop plats, le chirurgien peut faire une extension tissulaire. Cette procédure consiste à insérer un sac vide sous les muscles thoraciques et le remplir graduellement de solution saline. L’ajout d’eau se fait dans le bureau du médecin, une ou deux fois par semaine pendant jusqu’à 3 mois. Lorsque la poche est assez ample, une deuxième chirurgie est faite pour retirer la prothèse d’expansion et la remplacer par l’implant permanent. Reconstruction par prothèse directe La poche accueillant l’implant peut être faite de tissu cutané spécial qui provient de don humain appelé greffon dermique acellulaire AlloDerm, DermMatrix duquel les cellules ont été retirées. Des bandes de tissus sont fixées au tissu mammaire à l’aide de points de suture pour créer une poche pour l’implant. Questions relatives à la sécurité Les implants en silicone ont fait l’objet d’inquiétude par rapport à leur sécurité, mais des années de surveillance ont prouvé qu’elles sont sans danger et ne causent pas de problème de santé. De très rares cas de lymphome non hodgkinien appelé lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires LAGC-AIM ont été rapportés avec des implants texturés et des études sont en cours pour valider ces informations. Outre les prothèses, une autre option est la reconstruction mammaire autologue. Pour cette technique, des tissus musculaires et graisseux seront prélevés sur d’autres parties de votre corps et seront greffés sur votre poitrine. Cette option donne un effet plus naturel. Il existe différentes techniques pour la reconstruction mammaire autologue le lambeau libre et le lambeau pédiculé Technique du lambeau libre Le lambeau libre est la technique la plus utilisée pour la reconstruction mammaire. Le tissu servant à reconstruire le sein est complètement enlevé puis relié aux vaisseaux sanguins du thorax lors de la chirurgie. Le tissu musculaire et graisseux provient souvent de l’abdomen. Cette technique est utilisée lorsque la patiente a reçu une radiothérapie au préalable. Technique du lambeau pédiculé Dans la technique du lambeau pédiculé, le tissu qui est prélevé dans l’abdomen muscle, peau et graisse reste fixé et aux muscles et aux vaisseaux sanguins ; il n’est pas complètement enlevé. Le lambeau est déplacé sous la peau jusqu’à la région mammaire. Cette technique est utilisée lorsque la patiente n’a pas reçu de radiothérapie. L’auréole et le mamelon peuvent aussi être reconstruits si nécessaire. Cette procédure est habituellement faite après que le sein reconstruit ait pris sa forme finale, soit 3 à 6 mois après la reconstruction. Un mamelon reconstruit est généralement moins sensible qu’un mamelon naturel et la couleur du mamelon et de l’aréole peut être différente de celle de l’autre sein.
Reconstructionmammaire. 529 J’aime. Page facebook éditée par l'Association R.S. DIEP pour vous informer de l'actualité de la reconstruction mammaire www.diep-asso.fr
Entrer dans le monde de la reconstruction mammaire », c’est entrer dans un monde parfois un peu obscure. Et lors d’une reconstruction dite immédiate », notre cerveau n’a pas forcément la capacité à gérer à la fois l’annonce d’un cancer, l’annonce d’une ablation, un deuil et le choix d’un type de reconstruction. Aussi, je vous conseille de prendre le temps dans la mesure du possible et de VOUS vous, vous et vous ECOUTER. Je ne préconise pas plus une technique qu’une autre. Votre choix doit dépendre de la connaissance que vous avez de votre corps, et de votre envie. Et, petit conseil, méfiez-vous des lobbyistes 😉 J’ai personnellement choisi une reconstruction par prothèse car j’ai des souci avec mon dos et pas assez de matière pour un DIEP. Et je ne le regrette pas car ça a été mon choix, malgré le fait d’avoir croisé beaucoup de personnes qui m’ont dit Quoi, mais il faut faire un DIEP ou autre…. ». Voici un article réalisé par Santé magazine qui synthétise les différentes possibilités La reconstruction mammaire par prothèse Pour qui ? Concerne des femmes qui ont des seins petits ou moyens, et dont la peau est suffisamment souple. La prothèse est placée sous le muscle pectoral. Avantages l’opération est plus rapide, les suites opératoires plus simples quatre jours d’hospitalisation. Elle ne crée pas de cicatrice supplémentaire, car le chirurgien réincise au même endroit. Inconvénients la prothèse peut se rompre silicone ou se dégonfler sérum, former des vagues ou des plis ou durcir jusqu’à former une coque nécessitant son retrait. De plus, les deux seins ne vieillissent pas au même rythme et il faudra peut-être remplacer la prothèse tous les dix à quinze ans. La reconstruction mammaire par grand dorsal Pour qui ? Des femmes dont la quantité ou la qualité de peau est insuffisante. Un lambeau peau, vaisseaux, muscle est prélevé dans le dos sous l’omoplate, puis modelé à la place du sein. Si la poitrine est importante, une prothèse ou des cellules graisseuses sont ajoutées. Avantages la symétrisation de l’autre sein n’est pas toujours nécessaire. Le résultat est stable dans le temps et, en l’absence de prothèse, naturel. De plus, le risque de destruction de la peau nécrose est très faible. Inconvénients les cicatrices sont situées dans le dos et sur le sein. Les suites opératoires sont douloureuses, notamment au niveau du dos. L’inconfort, gênant pour dormir ou conduire, persiste plusieurs semaines. D’ailleurs, le bras concerné perd un peu de force musculaire. Enfin, il existe un risque d’hématome et de lymphocèle accumulation de la lymphe dans le dos. La reconstruction mammaire par grand droit Pour qui ? Préconisé pour les femmes qui ont du ventre et dont la quantité de peau au niveau de la poitrine est insuffisante. Le muscle abdominal grand droit, la peau et la graisse du ventre remodèlent le sein. Une plaque en métal est posée au niveau du ventre pour solidifier la paroi abdominale fragilisée. Avantages l’aspect du sein est très naturel, et le ventre devient plat. Inconvénients l’intervention est lourde. Elle nécessite jusqu’à dix jours d’hospitalisation. Les cicatrices sont importantes, et une nécrose partielle du lambeau est possible. Cela, même avec un chirurgien aguerri à cette technique. Surtout, la paroi abdominale est fragilisée, gênant longtemps – voire définitivement – les mouvements qui sollicitent le ventre. Difficile de se lever du lit sans se mettre sur le côté, ou d’un tabouret sans s’aider des mains, et impossible de pratiquer de nombreux sports. La reconstruction mammaire par DIEP Pour qui ? Celles qui ont suffisamment de ventre. Nous prélevons la peau et la graisse du bas du ventre ou de la fesse avec, pour l’irriguer, une artère et une veine, et à l’emmener au niveau du sein, en rebranchant l’artère et la veine au niveau du thorax », explique le Pr Lantieri, spécialiste en chirurgie plastique au CHU Henri Mondor à Créteil. Avantages le résultat est plus naturel, et le sein reconstruit évolue normalement. Le ventre devient plat et le muscle abdominal est conservé. Peu ou pas de douleurs postopératoires. Inconvénients l’opération par Deep inferior epigastric perforator DIEP est longue, la cicatrice de 30 cm située au-dessus du pubis et autour du nombril très inconfortable. Impossible de dormir sur le ventre pendant plusieurs semaines. Cette opération nécessite une parfaite maîtrise chirurgicale. Le risque de nécrose est alors inférieur à 5 % et est équivalent à celui du TRAM Tranverse rectus abdominis myocutaneous », précise le spécialiste. Quelle que soit l’opération choisie, la reconstruction du sein n’a pas d’impact sur la rechute locale ou métastatique de la maladie. Il est exceptionnel qu’elle gêne la guérison et la surveillance des seins.
Estera été la première patiente au monde à utiliser le Brava lors de sa reconstruction par Diep. Fondatrice de l’Association pour la reconstruction du sein par
7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 1030 Avant propos Les informations contenues dans ce livret ont pour objet de vous donner les principaux renseignements pouvant vous aider à décider de bénéficier d’une reconstruction du sein. Veuillez vous souvenir que la décision d’une reconstruction mammaire est un choix personnel que vous devez faire après information et après un temps de réflexion personnelle. L’esprit de ce livret est de vous fournir une information sincère, claire et loyale, mais aucun document ne peut vous apporter toutes les réponses. Aussi, n’hésitez pas à poser à votre chirurgien toutes les questions que vous souhaitez. Introduction Chaque année en France 47000 femmes font face au diagnostic de cancer du sein. Aujourd’hui, pourtant, les conséquences physiques et psychologiques sont bien différentes de ce qu’elles étaient dans le passé. Des avancées ont été réalisées dans le diagnostic, le traitement et la surveillance des patientes atteintes du cancer du sein. Associées aux progrès des techniques de reconstruction mammaire, elles permettent aux patientes de bénéficier de nouveaux choix la reconstruction mammaire est maintenant une option que les femmes peuvent librement discuter avec leur médecin. La profession médicale reconnaît maintenant les besoins et les droits des femmes à bénéficier d’une reconstruction du sein après mastectomie. Les seins représentent, pour la femme, une part importante de sa féminité combinant sa symbolique maternelle à son attraction sexuelle. La signification des seins dépasse les considérations purement réalistes et l’importance symbolique des seins persiste d’ailleurs toute la vie. Presque toutes les femmes peuvent bénéficier d’une reconstruction mammaire sans limite d’âge, de traitement initial ou de nombre d’années écoulées depuis l’ablation du sein. En cas de radiothérapie sur la paroi, un délai d’environ 1 an est recommandé avant de réaliser la reconstruction reconstruction mammaire différée. En l’absence de radiothérapie, la reconstruction est possible dans le même temps opératoire que l’ablation du sein reconstruction mammaire immédiate. Le but d’une reconstruction mammaire est de retrouver une symétrie des seins quand la patiente porte un soutien-gorge, ou est habillée. La différence entre le sein reconstruit et le sein restant peut être remarquée lorsque la patiente est nue. La qualité finale de la reconstruction dépend beaucoup des tissus locauxpeau et muscle et en particulier de la tolérance cutanée à la radiothérapie. La décision d’avoir une reconstruction du sein doit être prise par une patiente bien informée. On dispose actuellement de toute une palette de techniques chirurgicales permettant d’offrir une solution adaptée à chaque patiente. En fonction de nombreux facteurs désirs de la patiente, état des tissus locaux, tissus que l’on peut prélever, contre-indications générales, statut cancérologique, sein opposé, le chirurgien plasticien choisira, en accord avec la patiente, la technique la plus adaptée parmi les techniques actuellement disponibles pour reconstruire un sein. Lors des consultations, la présence d’un proche neutre, bienveillant et aimant est une aide certaine pour la patiente. Qu’est ce qu’une reconstruction mammaire? La reconstruction mammaire est un procédé chirurgical qui, après l’ablation d’un sein, restaure les contours d’un sein. Dans un deuxième temps, le chirurgien reconstruira le mamelon et l’aréole la surface marron autour du mamelon et réalisera, si nécessaire, une plastie du sein controlatéral pour obtenir la symétrie finale. Il y a deux grands types d’interventions celles qui utilisent une prothèse mammaire et celles qui utilisent les propres tissus de la patiente reconstructions autologues . Le choix dépend de la quantité et de la qualité des tissus locaux, du désir de restaurer la meilleure symétrie mammaire possible, des antécédents de radiothérapie , et des contraintes engendrées par le site de prélèvement. Le chirurgien et la patiente discuteront du meilleur choix possible en fonction de ces critères. Qui peut avoir une reconstruction mammaire ? La reconstruction mammaire est très souvent une possibilité pour les femmes qui ont eu une ablation totale de leur sein. La plupart des patientes peuvent bénéficier d’une reconstruction mammaire. La majorité des femmes choisissent d’attendre un certain temps après la chirurgie initiale d’ablation du sein. Attendre peut être aussi proposé par le chirurgien pour diverses raisons délai d’environ 1 an après la fin de la radiothérapie ; surpoids, hypertension artérielle ou tabagisme à corriger avant la reconstruction. De même si une radiothérapie ou une chimiothérapie doit être effectuée rapidement après l’ablation du sein, le chirurgien préférera différer la reconstruction du sein. Durant cette période d’attente, nous vous conseillons de réaliser un assouplissement de la peau thoracique par des massages concentriques partant de la région costale basse et remontant progressivement en région pariétale haute. Ces manœuvres permettent d’améliorer la vascularisation locale et la souplesse cutanée locale contribuant ainsi à de meilleurs résultats de la reconstruction mammaire différée. Etre informée des options thérapeutiques vous permettra d’envisager de manière positive lareconstruction mammaire et donc votre vie future. Les différents procédés de reconstruction mammaire Les différents procédés de reconstruction mammaire Les techniques utilisant une prothèse mammaire Prothèse mammaire seule C’est la solution la plus simple techniquement. Elle consiste à introduire par la cicatrice de mastectomie une prothèse sous le muscle grand pectoral. L’enveloppe de cette prothèse est en silicone et le contenu est composé de sérum physiologique ou de gel de silicone. Cette technique ne nécessite pas de cicatrice supplémentaire, ni de prélèvement musculaire. L'hospitalisation est de 3 à 4 jours. Les inconvénients principaux sont - Le risque de durcissement et de déformation du sein c’est la coque périprothétique . - Une symétrie mammaire durable rarement obtenue le sein prothétique ne “ vieillit ” pas de la même manière que le sein restant. - Le risque de dégonflement de la prothèse dont le moment de survenue est imprévisible en cas de prothèse gonflée au sérum physiologique et celui de siliconome en cas de prothèse pré-remplie de gel de silicone. Il faut retenir que les prothèses ont une durée de vie limitée imposant la nécessité de changer ces prothèses environ tous les 10 ans avant, en cas de problème; après, si tout est parfait. Actuellement, nous utilisons les prothèses pré-remplies de gel de silicone qui donnent de meilleurs résultats morphologiques et une consistance plus satisfaisante que celle gonflées au sérum physiologique. Expansion tissulaire par prothèse puis prothèse définitive Elle consiste à distendre progressivement la peau thoracique du muscle grand pectoral par une prothèse gonflable. Le chirurgien injecte du sérum physiologique à travers une petite valve placée sous la peau. Le rythme est en général hebdomadaire et dure deux à trois mois. Ensuite lors d’une deuxième intervention, il remplacera cette prothèse gonflable par une prothèse définitive. Les avantages de cette technique sont de pouvoir reconstruire des seins de volume conséquent et de donner la possibilité à la patiente d’apprécier le volume souhaité. Les inconvénients sont les mêmes qu’avec une prothèse seule avec un temps opératoire supplémentaire et les contraintes liées au gonflage hebdomadaire. Enfin cette technique n’est utilisable que lorsque les tissus locaux sont de bonne qualité ; elle est moins indiquée en cas d’irradiation de la paroi thoracique radiothérapie, ce qui en réduit beaucoup les indications. Lambeau musculocutané de grand dorsal avec prothèse Lorsqu’il existe un tissu cutané de mauvaise qualité ou un déficit cutané quantitatif trop important pour obtenir un résultat satisfaisant par prothèse seule, il faut apporter du tissu sain bien vascularisé. Cette technique consiste à transférer sur le thorax, de la peau et du muscle provenant du dos de la patiente par un tunnel sous-cutané, et de mettre en place une prothèse sous le lambeau pour donner le volume souhaité. C’est une technique classique et bien codifiée. Les inconvénients sont ceux liés à l’utilisation d’une prothèse, la présence d’une cicatrice dorsale et la gêne dorsale transitoire liée au prélèvement, la différence de couleur et de texture de la peau donnant un effet de “ pièce rapportée ”, et la survenue fréquente de séromes dorsaux poches de liquide dans le dos qui peuvent nécessiter plusieurs ponctions durant la période post-opératoire. Les techniques sans prothèse mammaire reconstructions autologues Lambeau de grand dorsal sans prothèse Technique mise au point dans notre équipe, elle est de plus en plus utilisée et s’impose progressivement comme la technique donnant les résultats les plus naturels et les plus constants en des mains entrainées. Comme dans la technique classique du lambeau de grand dorsal, on transpose une palette cutanéo-graisseuse sur le muscle grand dorsal, en additionnant différentes zones graisseuses du dos qui se servent du muscle comme vecteur. Le volume du lambeau est ainsi considérablement augmenté et permet de se passer de prothèse dans environ 96% des cas en intégrant le temps de lipomodelage. En cas de reconstruction différée, nous combinons souvent un lambeau d’avancement abdominal qui permet de gagner du volume et de créer l’apport cutané qui recevra le lambeau qui donnera le volume souhaité. La palette cutanée peut être alors souvent supprimée et enfouie, évitant dans ce cas l’effet de pièce rapportée. En cas de reconstruction immédiate, il est très souvent possible de réaliser une mastectomie avec conservation de l’étui cutané le lambeau est alors enfoui dans sa plus grande partie, à l’exception d’un rond aréolaire qui servira ultérieurement à refaire la plaque aréolo-mamelonnaire mamelon et aréole. C’est une technique fiable donnant une consistance et une forme naturelles du sein reconstruit. Celui ci s’intègre bien dans le schéma corporel de la femme. Ses inconvénients sont la cicatrice dorsale, la douleur dorsale post-opératoire et la gêne dorsale transitoire, et la survenue de séromes dorsaux poches de liquides dans le dos qui peuvent nécessiter plusieurs ponctions durant la période post-opératoire. Lors du temps de reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire, il est souvent possible d’améliorer le résultat par lipomodelage du sein reconstruit. Cette technique de lipomodelage, dérivée de la chirurgie esthétique du visage, a été mise au point dans le service pour corriger d’éventuelless imperfections tel qu’un manque de projection, ou un manque de volume, ou une manque de plénitude de la partie haute du sein. Cette technique consiste à prélever de la graisse sur un site donneur ventre le plus souvent ou hanches, par liposuccion à la seringue, à centrifuger cette graisse, puis à la transférer dans le sein reconstruit pour améliorer le volume et le résultat. Il faut hypercorriger la quantité transférée de façon à obtenir le résultat escompté à environ 3 mois post-opératoires. Le site de prélèvement est le siège d’ecchymoses et d’œdème qui mettent environ 3 mois à disparaître. Le lipomodelage du sein reconstruit peut être réalisé de la même façon avec la technique du lambeau de grand dorsal avec préservation partielle du muscle grand dorsal ou muscle sparing latissimus latissimus dorsi MSLD. Cette technique mise au point dans notre équipe au sein de l’Unité de Chirurgie plastique et reconstructrice du Centre Léon Bérard est une variante du lambeau de grand dorsal sans prothèse et consiste à ne prélever que la partie antérieure du muscle grand dorsal. Elle permet dans certains cas sélectionnés de limiter ainsi le prélèvement musculaire. Par contre, elle nécessite souvent un temps de lipomodelage supplémentaire et n’est finalement intéressante que pour les patientes ayant un petit sein et une bonne stéatomérie prélevable. Lambeau de grand droit de l’abdomen TRAM Cette technique utilise la palette cutanéo- graisseuse sous ombilicale nourrie par le muscle grand droit de l’abdomen. Le lambeau est passé sous un tunnel cutané puis modelée. La fermeture abdominale se fait comme lors d’une abdominoplastie intervention enlevant l’excès de peau et de graisse au niveau du ventre et engendre donc une cicatrice abdominale inférieure sur toute la largeur de l’abdomen. L’avantage principal est de pouvoir reconstruire un sein sans ajout de prothèse et de volume important si nécessaire. Les inconvénients sont nombreux C’est une intervention délicate entraînant une perte sanguine plus importante possibilité d’autotransfusion, une convalescence postopératoire plus longue qu’avec une reconstruction par muscle grand dorsal, un effet de pièce rapportée sur le sein reconstruit, une fragilisation de la paroi abdominale avec un risque d’éventration. Enfin il existe un petit risque de nécrose partielle de la palette transférée , qui peut conduire à réaliser une reprise chirurgicale ce risque est plus important chez les fumeuses, les diabétiques, et en cas d’antécédents de radiothérapie. L’indication idéale de cette technique est la patiente qui présente un excès cutanéo-graisseux abdominal inférieur dont elle souhaite réaliser la correction par une abdominoplastie. Lambeaux libres micro-chirurgicaux Il s’agit principalement des lambeaux libres de grand droit de l’abdomen TRAM libre ou DIEP et de grand fessier inférieur. La peau, la graisse et le muscle de ces sites donneurs sont prélevés après avoir coupé les vaisseaux l’artère et la veine qui les nourrissent ; pour que les tissus restent vivants, les vaisseaux seront réanastomosés recousus à des vaisseaux proches du thorax à l’aide de lunettes grossissantes ou d’un microscope opératoire . Ce sont des interventions très longues et délicates avec des contraintes techniques importantes microscope, travail en double équipe et un risque de nécrose totale du lambeau. Les indications de cette technique sont pour nous exceptionnelles, et ces interventions sont habituellement réservées aux cas pour lesquels les autres techniques ne sont pas utilisables dans de bonnes conditions. Reconstruction mammaire par lipomodelage exlusif Cette technique nouvelle technique de reconstruction mammaire autologue, mise au point en 2001 dans notre équipe. En effet constatant l’efficacité importante du lipomodelage développé en 1998 dans notre équipe en complément des reconstructions par lambeaux, nous avons proposé de reconstruire le sein par des transferts graisseux itératifs. Cette trchnique est en plein développement dans le monde, notamment en complément du systême BRAVA. Les indications idéales sont les patientes ayant un petit sein et présentant un excès graisseux important au niveau des cuisses et/ou du ventre. Elle consiste à reconstruire le sein en plusieurs étapes par des transferts itératifs de tissu graisseux. Son principe est séduisant car elle permet d’obtenir une reconstruction autologue avec peu de contraintes post-opératoires et peu de séquelles au niveau du site de prélèvement, voire dans certains cas un bénéfice secondaire sur le site de prélèvement. Notre travail de développement et d’évaluation consiste à mettre au point les artifices techniques visant à en élargir les indications, notamment pour l’utilisation combinée d’un dispositif d’expansion externe type BRAVA, développé afin d’expandre les tissus locaux pour faciliter la greffe de tissu graisseux. Reconstruction mammaire par lambeau pectoro-mammaire Cette technique, mise au point en 1998 dans notre équipe, est d’indication peu fréquente nécessité d’une gigantomastie du sein controlatéral. Elle consiste à utiliser l’excès de tissu glandulaire controlatéral d’une gigantomastie, pédiculé sur les perforantes du muscle Grand Pectoral, et à le transférer dans le site de mastectomie par un tunnel sous cutané inter mammaire. La peau du sein reconstruit étant reconstruite par un lambeau d’avancement abdominal. Le volume est apporté par le lambeau pectoro-mammaire à pédicule acromio-thoracique. Au niveau du sein donneur, on réalise une réduction par la technique à pédicule supéro-externe, à cicatrices périaréolaire et en T » inversé. Un deuxième temps chirurgical comprend un lipomodelage, une lipoaspiration des contours mammaires, une plastie mammaire controlatérale éventuelle, et la réfection de la plaque aréolo-mamelonnaire. Dans cette technique, il est important de souligner que la surveillance clinique et radiologique devra se poursuivre de façon bilatérale, car la patiente se retrouve avec du sein normal sur ses deux seins, avec la possibilité de l’éventuelle survenue d’un nouveau cancer du sein des 2 côtés qui devra alors être diagnostiqué et traité. Reconstruction de l’aréole et du mamelon Cette étape interviendra lorsque le sein reconstruit aura pris sa place définitive, c’est à dire 2 à 4 mois après la reconstruction mammaire. L’aréole peut être reconstruite en prélevant une partie de l’aréole du sein restant, de la peau de la région de l’aine, ou le plus souvent par tatouage. Le mamelon peut être reconstruit en prélevant une partie du mamelon de l’autre sein, ou grâce à la réalisation de petits lambeaux locaux. Votre chirurgien discutera avec vous de la technique la plus appropriée à votre cas. Cette intervention se fait sous anesthésie locale, en ambulatoire. Si une plastie de symétrisation sous anesthésie générale du sein controlatéral est nécessaire, l’aréole et le mamelon sont alors reconstruits dans le même temps. Votre chirurgien plasticien Lui poser des questions Il est très important que vous posiez à votre chirurgien toutes les questions auxquelles vous pensez. Les informations contenues dans ce livret ne sont en effet pas exhaustives. Une bonne information vous aidera à choisir de bénéficier ou non d’une reconstruction mammaire. Voici une liste d’exemples de questions qui nous ont été posées. Vous pouvez en écrire d’autres dès que vous y pensez. Exemples de questions Est-ce que je peux bénéficier d’une reconstruction mammaire ? Quelles sont les techniques possibles dans mon cas précis ? Quel est le meilleur choix ? Pourquoi ? Avez vous beaucoup d’expérience avec cette technique ? Pourrais je voir des photos bonnes ou mauvaises de vos résultats ? Quel résultat espérer ? Est-ce-que le sein reconstruit sera très différent du sein originel ? Le sein reconstruit sera-t-il sensible ? Quelles sont les complications que je pourrais rencontrer ? L’opération est-elle douloureuse ? Combien de temps vais-je rester à l’hôpital ? Vais je devoir subir une transfusion ? Si oui, pourrais je donner mon propre sang ? Combien de temps après l’opération pourrais-je retrouver une activité normale ? Quelle sera la durée d’arrêt de travail ? Quand pourrais-je reprendre le sport ? Serais-je gênée dans la pratique de mon sport ? Pourrais-je conduire ma voiture ? Serait-il possible de rencontrer des patientes ayant subi cette intervention? Est-ce que la reconstruction peut gêner une chimiothérapie ou une radiothérapie ? Le sein reconstruit peut il masquer une récidive de mon cancer ? Quels sont les changements d’aspect que subira le sein reconstruit ? Que se passera-t-il si je grossis ou si je maigris ? En cas de prothèse, faudra t-il la changer et quand ? L’opération est elle prise en charge par la sécurité sociale ? Avant votre intervention Planification de votre intervention chirurgicale Vous pouvez commencer à parler de reconstruction mammaire dès que le diagnostic de cancer du sein est évoqué. Vous parlerez au chirurgien qui pratiquera l’ablation du sein pour qu’il prenne contact, si nécessaire, avec le chirurgien plasticien. Ensemble, ils établiront un protocole thérapeutique vous permettant de bénéficier d’une reconstruction mammaire dans les meilleures conditions possibles. Après un examen clinique, le chirurgien plasticien vous expliquera toutes les possibilités techniques adaptées à votre cas. Vous devrez discuter avec lui de vos attentes. Rappelez-vous que la reconstruction mammaire après mastectomie peut améliorer considérablement votre apparence, votre bien-être et votre qualité de vie. Mais il faut bien comprendre que la reconstruction mammaire a ses limites et que vous ne pourrez jamais retrouver votre sein originel. Un bilan biologique sera effectué avant votre intervention. La consultation avec le médecin anesthésisteaura lieu durant le mois précédent l’intervention apporter tous les éléments particuliers correspondant à vos antécédents médicaux ou anesthésiques, accompagnés d’une lettre de votre médecin traitant en cas de problème ou de traitement spécifiques. Les conseils à respecter Le chirurgien vous donnera des instructions spécifiques afin de réduire le risque de complications opératoires et postopératoires. Il s’agit principalement d’éviter l’alcool, la cigarette arrêt impératif du tabagisme 1 mois avant et 1 mois après l’intervention et les médicaments susceptibles de favoriser les saignements et les hématomes en particulier, arrêter les médicaments à base d’aspirine et les anti-inflammatoires 15 jours avant l’opération. Dès le lendemain de l’intervention, la marche est recommandée aller dans le couloir et marcher car elle réduit le risque de phlébite et raccourcit la phase de récupération post-opératoire. En fonction de la technique de reconstruction choisie et de votre entourage familial, il faudra éventuellement prévoir de vous faire aider lors de votre retour à domicile Les risques opératoires possibles . La reconstruction mammaire peut exposer, comme toute chirurgie sous anesthésie générale, à des complications comme une hémorragie, un hématome, une infection, ou des complications de l’anesthésie. Une nécrose du lambeau est possible, mais est exceptionnelle en cas d’utilisation de lambeau pédiculé conservant sa vascularisation, plus fréquente en cas de lambeaux libres réanastomosés par microchirurgie. Cette nécrose est toujours une épreuve importante à passer pour la patiente et son chirurgien, et tout doit être fait pour que ce risque reste exceptionnel qualité de l’indication, expérience du chirurgien. Les complications de l’anesthésie générale, potentiellement graves, sont devenues exceptionnelles actuellement. Les patientes fumeuses ont un risque plus élevé de retard de cicatrisation, particulièrement si elles ont eu une radiothérapie de la paroi thoracique. La qualité de la cicatrice finale peut alors en pâtir. Quelquefois ces complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale. Les risques d’infection peuvent survenir durant les premières semaines post-opératoires. Si une prothèse mammaire a été posée, elle devra être ôtée et remplacée quelques mois après guérison ou remplacer par un lambeau permettant alors une reconstruction autologue.. Le problème fréquent rencontré après la pose de prothèse est la coque périprothétique. Le sein devient dur et parfois douloureux ; une intervention chirurgicale de correction est alors souvent nécessaire. Les prothèses gonflables exposent à un risque de dégonflement qui augmente avec la durée d’implantation. Concernant la technique utilisant le lambeau de grand dorsal sans prothèse, la survenue d’un sérome dorsal est le problème le plus fréquemment rencontré. Il s’agit de la création d’une poche de liquide dans le dos, habituellement à la partie basse. Ce problème, qui est plus un inconvénient qu’une complication, est fréquent mais sans conséquence. Il obligera seulement à une ou plusieurs ponctions dorsales indolores pour assécher ce sérome. Enfin la technique utilisant le muscle grand droit de l’abdomen TRAM ou DIEP entraîne un risque de phlébite et donc d’embolie pulmonaire plus élevé car la patiente est davantage gênée pour marcher les jours suivant l’intervention. Les risques de nécrose d’une partie du lambeau et les retards de cicatrisation au niveau de l’abdomen doivent être pris en compte car ils peuvent conduire à une intervention supplémentaire. Il existe enfin un risque d’affaiblissement de la paroi abdominale, voire d’éventration qui peut imposer ultérieurement une intervention correctrice. Après la reconstruction mammaire A quoi s’attendre ? La première nuit est relativement douloureuse mais les médicaments antalgiques prescrits sont habituellement efficaces. La gêne douloureuse persiste 3 ou 4 jours, puis s’estompe progressivement en un délai variable en fonction des patientes. Vous serez ensuite fatiguée par l’intervention. Cette fatigue dure une à deux semaines si seule une prothèse est utilisée, trois à quatre semaines après une reconstruction par lambeau de grand dorsal, et jusqu’à trois mois après reconstruction utilisant le muscle grand droit de l’abdomen TRAM ou DIEP. En fonction du type de chirurgie et de votre récupération, vous resterez hospitalisée de 3 à 5 jours. Des drains de Redon sont utilisés pour éliminer le sang et les sérosités. Ils sont enlevés dès qu’ils donnent peu de sérosités. Lors d’une reconstruction par lambeau de grand dorsal sans prothèse, la patiente rentre à domicile avec un drain situé dans le dos. Ce dernier sera enlevé au bout d’une semaine donc deux semaines après l’intervention lors d’une consultation post-opératoire . Les pansements seront à faire tous les trois jours par une infirmière à domicile qui enlèvera également les quelques fils non résorbables au dixième jour opératoire. Lors d’une reconstruction par lambeau de grand dorsal sans prothèse, on peut parfois prescrire le port d’une ceinture dorsale compressive, qui sera portée à partir de la date du retrait du dernier drain et pour une durée de 15 à 20 jours , éventuellement prolongée en cas de survenue d’un sérome dorsal. Retour à l’activité normale Il vous faudra prévoir six semaines environ pour retrouver une activité normale après reconstruction par lambeau, moins en cas de prothèse seule. L’arrêt de travail prescrit est habituellement de 3 semaines après reconstruction par prothèse, de 1 mois et demi après lambeau de grand dorsal, et de 3 mois après grand droit TRAM ou DIEP. Ces durées sont indicatives ; elles peuvent être plus courtes ou plus longues en fonction de la vitesse de récupération des patientes et de leur équilibre personnel et psychologique. Le résultat morphologique et esthétique de la reconstruction ne pourra être évalué de façon fiable, qu’après une période de 3 à 5 mois après la reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire avec éventuelle symétrisation du sein controlatéral. La sensibilité du sein n’est pas directement restaurée par l’intervention. Néanmoins, après reconstruction par tissus autologues, la sensibilité réapparaît progressivement au bout de plusieurs mois et progresse pendant une durée d’environ deux ans. Le travail de rééducation sensitive est ici fondamental et vous sera expliqué par votre chirurgien. Les troubles sensitifs face interne du bras et les troubles éventuels de l’épaule, liés au curage axillaire, ne sont pas modifiés par l’intervention de reconstruction du sein Les cicatrices s’atténueront au bout d’un an mais ne disparaîtront jamais. Demander conseil à votre chirurgien mais il faudra éviter le sport et l’activité sexuelle pendant le premier mois. La natation est l’activité sportive la plus recommandée après reconstruction du sein, en particulier après reconstruction par lambeau de grand dorsal sans prothèse ; c’est elle qui permet de récupérer le plus vite de l’épaule et du dos, sans risque de se faire mal. Enfin , il faut savoir qu’il faut du temps pour s’habituer au sein reconstruit et qu’il existe fréquemment unepériode d’ambivalence “ est-ce-que j’ai bien fait de me faire reconstruire ? ” de 5 à 7 mois, expliquant que la pleine satisfaction de cette intervention ne survient qu’après cette période, qui peut être plus ou moins longue suivant les patientes. L’entourage médical, familial et amical, bienveillant, joue un rôle important dans cette période où la patiente a besoin de réassurance. Parler avec d’autres femmes ayant bénéficié de cette intervention précédemment, ou avec un psychologue, peut aider la patiente à exprimer et à gérer ses émotions. Il faut savoir aussi que l’intervention de reconstruction peut réactiver des difficultés psychologiques que la femme avait ressenties lors de la mastectomie ; il ne faut pas s’en culpabiliser mais plutôt les exprimer avec ou sans l’aide d’un psychologue car il s’agit d’une chance de les gérer plus positivement. Ya-t-il un risque de récidive du cancer après la reconstruction? La reconstruction mammaire n’est pas un facteur de récidive du cancer du sein. Elle ne favorise pas, ni n’empêche pas l’éventuelle récidive. De plus, elle ne gêne pas une éventuelle chimiothérapie ou radiothérapie en cas de récidive. Elle ne gêne habituellement pas la surveillance post-thérapeutique. Dans quelques rares cas, elle permet de faire le diagnostic de la récidive ou de diagnostiquer un cancer du sein occulte du sein controlatéral lors d’une éventuelle plastie mammaire de symétrisation Conclusion Après la période des contraintes post-opératoires normales, la reconstruction du sein apporte beaucoup aux patientes en termes de réhabilitation, de bien-être et de qualité de vie. La reconstruction mammaire n’est pas une intervention urgente. Elle doit être considérée plus comme une possibilité et unchoix positif que vous pouvez décider de faire, que comme une obligation que vous subiriez. Vous devez prendre votre temps pour faire le meilleur choix. La consultation avec le chirurgien plasticien est l’étape primordiale pour vous donner toutes les informations nécessaires. Il ne faudra pas hésiter à le revoir, même plusieurs fois si nécessaire, avant de vous décider. Mis à jour le 08 Novembre 2012 Plus d'informations ? Consultez la fiche dédiée Cliquer ici Auteur Emmanuel Delay -
Reconstructionmammaire - La reconstruction mammaire fait partie intégrante de la prise en charge du cancer du sein, en particulier après une chirurgie mammaire non conservat
RetourEn urgence différéeToute reconstruction des parties molles et de la peau après avulsion, nécrose ou cancer lambeaux, greffes de peau, gestion de la thérapie par pression négativeSecondaireToute reconstruction mammaire y compris microchirurgicale reconstruction par prothèse, expansion cutanée, reconstruction par lambeau de muscle grand dorsal, reconstruction par DIEP, reconstruction par injection de graisse …Reconstruction des séquelles cutanées au niveau du visage après traumatisme ou cancer greffes de peau, lambeaux … Prise en charge de la maladie de Verneuil et techniques associées de reconstructionReconstruction osseuse lambeau de fibula vascularisé, greffe osseuse … Traitement des séquelles de brûlureCouverture des escarres par lambeauChirurgie palliative motrice des paralysies de la main transferts musculairesChirurgie des nerfs et du plexus brachialChirurgie de la spasticité du membre supérieur 2M6LH.
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  • photo de reconstruction mammaire par diep